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    Hunger
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    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 avril 2023
    Plongée brutale et saisissante dans l’horreur carcérale, à travers le combat destructeur des prisonniers irlandais de l’IRA au début des 80’s pour faire reconnaître leur statut de détenus politiques, dont celui de Bobby Sands, gréviste de la faim, interprété par un Fassbender impressionnant. La fin est insoutenable.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2020
    Assurément une interprétation magistrale d'un Michael Fassbender habité. Et une mise en scène parfaitement maîtrisée. Pour le reste, il s'agit surtout d'une lutte idéologique et symbolique, individuelle, pour des convictions de justice et d'égalité, mais toute la dimension politique - et religieuse - se voit ici annihilée. Là où ce choix s'avère dommageable, c'est que l'on comprend les motivations du héros, sa déchéance corporelle impressionne, mais l'émotion n'affleure pas. Terrifiant, oui. Pitoyable, non.
    NeoLain
    NeoLain

    4 231 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 mai 2013
    Voulais surtout le voir pour Michael Fassbender, je lisais qu'il est sensationnel au niveau de sa prestation dedans et je confirme. Christian Bale dans Machinist vous voyez ? Son corps très maigre du à la perte de poids, et bien Fassbender joue le même tarif. C'est pour cela que la dramatique prend du poids au fur et à mesure que le film avance. A retenir également, un passage d'un plan fixe de plus de 18 minutes entre un prête et lui, une discussion incroyablement mature et qui nous met un peu plus face à la situation et au conflit politique. Bon c'est très centrer sur l'intérieur de la prison avec une première partie très plate même si l'on voit dans quel état est mener la prison.
    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 janvier 2017
    Combats psychologiques entre gardiens et prisonniers. Il y a pas mal de longueurs et une métamorphose impressionnante de l'acteur Michael F. qui perd 14 kg pour le rôle lors de la grève de la faim. Des plans fixes et un combat d'esprit. On ne sait pas bien ce que deviennent tous les personnages malgré l'historique final. Le film nous montre ce qu'il se passe lorsque, enfermé dans une cellule, les prisonniers font la grève de l'hygiène et lorsqu'un homme décide de faire la grève de la faim. Je n'ai pas accroché, le film n'apporte ni émotion ni empathie pour la cause des prisonniers, surtout après l'assassinat d'un gardien.
    Audrey L
    Audrey L

    548 abonnés 2 399 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2020
    Michael Fassbender impeccable, Steve McQueen se sent pousser des ailes dans une mise en scène très audacieuse avec son plan fixe de vingt minutes (le plus long plan statique réalisé dans un film). Mais Hunger est parfois noyé sous ses bavardages, dont l'apogée est la fameuse scène de vingt minutes à écouter palabrer le détenu et le père Moran, qui est atrocement longue (on s'y ennuie dix fois). Les images choc sont dures à voir quand on sait qu'elles reprennent la réalité de ce qu'il s'est passé dans ces prisons, entre haine et tabassages violents, ce que rend bien la caméra de McQueen, focalisée sur la violence sans détourner le regard, voire même en s'en approchant en gros plans. On se désole souvent pour les pauvres prisonniers maltraités, et l'on se dit que même les animaux ne se traiteraient pas avec si peu de compassion, à laisser les individus dans leurs déjections et leur crasse corporelle... Hunger mérite vraiment d'être vu, pour sa prise de position aussi osée que l'est sa mise en scène, même si cela perdra les spectateurs les moins patients (et tolérants aux longs dialogues) en cours de route.
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 août 2015
    Pour son premier long métrage, Steve McQueen frappe un grand coup. Des films dont l'action se situe en milieu carcéral, il y en a pléthore mais le cinéaste imprime déjà son style et fait montre de talent afin de sortir son oeuvre du lot. Pari réussi. Si l'histoire (inspirée d'un fait réel) est plutôt simple, tout est dans la mise en scène qui contribue à mettre en place une ambiance étouffante et violente propice au sujet. Cette atmosphère oppressante est accentuée par une économie de dialogues. "Hunger" est donc une très bonne surprise qui ravira les amateurs de films de prisons et les fans de Jim Sheridan dont les points communs sont nombreux. On pense d'ailleur "Au nom du père" en visionnant le film de Steve McQueen.
    Requiemovies
    Requiemovies

    185 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2008
    Enorme claque visuelle que ce film(?). En effet est-ce réellement un film ou une oeuvre d'art vidéaste magnifiée. Tout est soigné, fort, cru, juste, cadré. Le film est presque un paradoxe, beauté des cadres, des mouvements et de la lumière donne une magnétisation au film. On se sent happé par le sujet et ce que MacQueen tant à nous montrer. Mais le "problème" est là, la beauté des cadres nous fait parfois oublier la dureté du propos. La dénonciation des faits de 81 est belle et bien présente mais on ressort bousculé (point positif) et gêné (point négatif) de 1h40 de film. On comprend le propos, la sincérité de le filmer ainsi mais notre attirance est constamment en dents de scie sur ce film, difficile de l'adorer et de le détester. C'est un exercice de style, proche de l'oeuvre d'art tout en étant un film. Ce n'est pas l'un ou l'autre mais une simple et nouvelle approche visuelle d'un récit. D'autre l'on fait avant, mais c'est rarement aussi réussit et sans un côté démago ou narcissique derrière. Le film respire la sincérité, une sincérité cruelle qui par une forme belle dénonce un fond horrible. Le fait est que ce film créer de toutes façons des réactions qui en font un exercice créatif à voir au cinéma et à se laisser prendre par ce dernier. Ensuite, en ressortant, on ressent. N'est-ce pas au final l'essence même du vrai cinéma, la réponse est peut-être là...
    loulou451
    loulou451

    105 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    Bluffant ! Au-delà de l'impeccable reconstitution de l'Irlande des années 70 et 80 secouée par la guerre d'indépendance menée par les nationalistes de l'IRA, Steve McQueen parvient surtout à restituer l'état d'esprit de ces hommes de l'ombre. Le parallèle entre l'ambiance lourde qui baigne le film et la clandestinité des protagonistes est saisissant. Du coup, cet "Hunger" n'en prend que plus d'épaisseur et de poids. Une vraie réussite portée par l'exceptionnel Michael Fassbender.
    Scorcm83
    Scorcm83

    88 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2017
    Je ne m'attendais pas à un tel traitement de la part de MacQueen qui choisit pour son premier film une narration non conventionnelle, nous présentant le personnage principal après 30 minutes et proposant à partir de là un développement scénaristique fermé sur lui même, recouvrant totalement le champ des possibles, laissant le spectateur sans espoir à seulement attendre l'inévitable fin, à la manière de ces prisonniers pour qui la grève de la faim s'impose en tant que baroud d'honneur.

    De fait, dés les premières minutes, on comprend que l'on est embarqué dans un film carcéral peu commun, proposant dans sa demi-heure d'ouverture un enchaînement de points de vue et brisant petit à petit les codes du film de prison pour proposer une réflexion sur le jusqu'au boutisme idéologique et la force de conviction : comment un principe peut nous dépasser au point de vouloir donner notre vie pour lui.

    On pourra reprocher à MacQueen son côté poseur, c'est vrai que le mec est doué et il ne se refuse pas quelques coquetteries de mise en scène, mais je trouve que c'est ce qui fait le charme d'*Hunger* et lui confère une aura si particulière. De plus, le casting propulse le film dans un autre niveau à travers des interprétations non seulement impressionnantes mais justes. On se souviendra tous de la discussion en plan séquence de 17 minutes entre Bobby Sands et le prêtre.

    En clair, un premier film très prometteur qui marque très clairement la patte de Steve MacQueen (II). Pas son meilleur mais un brillant exercice de style porté par un visuel léché et une excellente interprétation de ses acteurs.

    A voir !
    Sébastien D
    Sébastien D

    93 abonnés 541 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 juillet 2020
    Un pré-shame qui à la place du sexe, utilise la violence et les corps en fin de vie pour choqué et faire parler. C'est très très très très long, alors que la durée est très convenable. Mais il ne se passe tellement rien que le temps semble interminable. Et cette façon de tout faire pour se démarquer, ça en perds la valeur du film. Des longues minutes de silence, pour ensuite 20 minutes de blabla non stop dans la même pièce, pour repartir sur du silence avec des scènes dures. Mais malheureusement, le combat mené par les héros ne m'a pas touché du tout. Sans doute à cause de tous ces artifices insupportables.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    75 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Alors attention ! Film réaliser par Steve McQueen, pas par Steve McQueen ! Je vous vois venir, vous devez dire « il a fumé ou quoi ? ». Et vous auriez raison si je ne vous donnais pas les précisions nécessaires pour éviter ce genre de confusion. Ici, il n’est pas question de l’acteur Steve McQueen, celui à l’affiche des films Les Sept Mercenaires, La Grande Évasion, L’Affaire Thomas Crown, Bullit, Le Mans et encore Le Papillon. Mais plutôt de Steve McQueen, artisite contemporain britannique qui se lance ici à la réalisation avec Hunger.

    Et pour son premier long-métrage, le bonhomme ne commence pas par une histoire de romance classique ou une comédie comme il en existe tant. Non, il s’attaque carrément à un fait historique, méconnu du grand public. Plaçant son récit en 1981, dans une prison de Maze (Irlande du Nord). Dans laquelle des prisonniers, membres de la PIRA (Armée républicaine irlandaise provisoire), mènent une grève de l’hygiène (arrêt de se laver, recouvrir les murs avec ses excréments…). Dont le but est d’obtenir, auprès du gouvernement britannique (avec une certaine Margaret Thatcher), un statut politique à leur détention. Une grève douloureuse et sans horizon favorable, qui débouchera sur une grève de la faim (d’où le titre).

    C’est donc le combat de détenu qui nous est ici raconté. Mais pas de la manière à laquelle l’on pouvait forcément s’y attendre. Pas du point de vue d’un personnage en particulier. Pas par le biais d’un script calibré et à la structure classique. Plutôt de manière dite aléatoire : on commence par un gardien qui se lève, se prépare et se rend au boulot. Avec une caméra qui suit le moindre de ses mouvements quotidiens. Puis nous faisons la connaissance d’un nouvel arrivant dans la prison, qui va prendre part à cette fameuse grève de l’hygiène. Et nous enchaînons, lors d’une intervention nerveuse de « coiffage express » sur Bobby Sands, leader de cette grève, que l’on va suivre jusqu’à la fin du film. Sans toutefois revenir de temps en temps, et sans réelle raison, sur les deux protagonistes précédents. Un scénario chaotique sans réel fil rouge ? Pas tout à fait.

    Car, si le script du film vous paraît vide de par un côté quasi muet, il reste pourtant travaillé à la perfection. Et ce grâce à une mise en scène tout bonnement exceptionnelle ! Steve McQueen, qui remportera pour ce film la Caméra d’or lors du festival de Cannes de 2008, prouve pour son premier film qu’il est un metteur en scène de talent. Arrivant à raconter quelque chose via l’image. Offrant des plans remplis de sens, ayant chacun quelque chose à narrer. Se montrant par moment poétique (le gardien fumant sa cigarette dehors, sous une neige cotonneuse, dans un silence de mort), d’autres cruels (les séquences dites de torture) et peu ragoûtants (les gros plans des murs dégueulassés, le corps changeant de Bobby Sands lors de sa grève de la faim). Tout cela se dispensant de raconter une histoire romantique ou d’amitié qui aurait plombé son sujet. Qui est de montrer l’horreur vécu par ses détenus qui se battaient juste pour avoir quelques droits. Les sacrifices auxquels ils ont dû faire face.

    Un réel travail de mise en scène à tel point que le film n’enregistre que très, très peu de dialogues, jugés du coup inutiles pour raconter cette histoire. Sauf lors d’une scène en plan-séquence qui peut se vanter d’afficher un record : 17 minutes en caméra fixe pour un dialogue entre Bobby Sands et un curé, sans interruption (juste une coupure pour changer de plan). Cela aurait pu être fort ennuyeux, mais même là, le film accroche. Grâce à une écriture véritablement fine et des acteurs prodigieux qui n’ont aucun mal à nous bercer avec leurs paroles. D’ailleurs, niveau interprétation, on ne peut que rester bouche bée devant la majorité des comédiens précédents, qui semblent vivre à 100% ce que subissent leur personnage (jusqu’à apparaître nu à l’écran). Sans compter qu’Hunger est le film qui révéla le talent de Michael Fassbender, qui, comme l’aurait fait un certain Christian Bale, s’est permis ici de perdre 14 kilos pour paraître anorexique à l’image.

    Un problème cependant que nous devons à cette mise en scène : un sentiment d’ennui qui peut survenir à tout moment, même dès le début. Et ce notamment quand l’on n’est pas préparé à ce genre de film. En effet, le spectateur habitué aux blockbusters hollywoodiens, les comédies à l’eau de rose et aux mélos adeptes des clichés aura bien du mal à s’accrocher à ce style. Même moi, j’ai bien eu du mal à ne pas me détacher de l’ensemble (surtout lors de ce long plan où un gardien nettoie le couloir des cellules). Ou chercher pour rien le lien qui unit les trois protagonistes principaux, alors qu’il n’y en a pas, tout simplement.

    Mais le constat reste le même : Hunger est un véritable exemple de savoir-faire et de travail artistique. Un bijou de mise en scène qui mérite d’être vu. Steve McQueen, réalisateur de profession, se révèle être un cinéaste de très grand talent, montrant qu’il sait raconter des histoires par l’image (ce qu’est censé être le métier de metteur en scène) et s’entourer d’acteurs fabuleux (Fassbender en tête). Et dire qu’il ne s’agit que d’un premier long-métrage ! McQueen, on ne demande qu’à ce que vous continuez dans cette voie !
    g0urAngA
    g0urAngA

    65 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 janvier 2012
    Hunger est un film marquant. D'une part, par son réalisme dans le déroulement des scènes et de l'autre, comme le réalisateur ose jouer qu'avec "les images". En effet malgré 20 bonnes minutes d'un dialogue entre Fassbender et un prêtre, le film ne propose quasi aucun dialogue. Tout est dans le côté viscéral des images. Alors certes, cela ne plaira pas à tout le monde, mais ce choix artistique à au moins pour mérite de rendre le premier film de McQueen très personnel. Surtout que l’interprétation de tout les acteurs y est grandiose...
    T-Tiff
    T-Tiff

    71 abonnés 1 163 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2020
    Steve McQueen réalise un véritable tour de force pour son premier long-métrage, "Hunger", évoquant la grève de la faim entreprise par des prisonniers membres de l'IRA en 1981. Le film est assez court, un peu plus d'une heure et demie, et se décompose en réalité en trois sections. La première montre la grève de l'hygiène des prisonniers, notamment deux d'entre eux vivant dans la même cellule. Etrangement, le personnage de Bobby Sands ne fait son apparition que tardivement, interprété par le brillantissime Michael Fassbender, qui deviendra d'ailleurs l'acteur fétiche de Steve McQueen. Le film ne nous épargne rien pour montrer la crasse dans laquelle vivent les prisonniers, n'hésitant pas à être réellement choquant à plusieurs reprises. Après une rapide séquence où on sort de prisons pour assister à un terrible attentat d'un gardien de prison, probablement par un membre de l'IRA, le film se lance dans une longue scène de dialogue entre Bobby Sands et le prêtre interprété par Liam Cunningham, afin de mieux exposer le contexte et les motivations du personnage principal qui décide alors de démarrer une grève de la faim. Si cette longue scène est très bien mise en scène, elle est peut-être insuffisante pour saisir la complexité du conflit irlandais et l'entièreté des motivations du personnage. La dernière section expose, avec une nouvelle fois beaucoup de dureté, la grève de la faim entrepris par Sands, où Steve McQueen montre sa virtuosité pour filmer le corps humain, ici le corps de Fassbender qui se décompose lentement sous nos yeux. Lorsque le générique final de "Hunger" apparaît, nous étions encore abasourdis par le film auquel nous venions d'assister. Seul regret, le contexte aurait pu être un peu plus étoffé.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2022
    Caméra d’Or au Festival de Cannes en 2008, ce premier long-métrage du britannique Steve McQueen, jusqu’ici reconnu comme un artiste contemporain de premier plan (il remporta le Turner Prize en 1999), est une œuvre coup de poing à la puissance certaine. Relatant les conditions de vie des prisonniers de l’IRA et de l’INLA dans la prison de Maze en Irlande du Nord au début des années 80, Hunger évoque la grève de l’hygiène puis la grève de la faim menée par plusieurs prisonniers réclamant un statut politique à leur détention, se concentrant finalement sur le parcours du nationaliste irlandais Bobby Sands. Superbement mis en scène, le film nous plonge dans une ambiance très particulière : mis à part une séquence d’échanges nourris d’une vingtaine de minutes entre Sands et un prêtre catholique, le long-métrage est quasiment sans dialogue. Un très bel objet, à la violence psychologique indéniable, qui raconte l’histoire de l’ultime résistance à l’oppression carcérale, celle des corps, du sang, de l’urine, des excréments, des poils et des cheveux.
    adicte
    adicte

    53 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 décembre 2015
    Un film très pénible dont on ne retiendra que l'incroyable prestation de Michael Fassbender, et l'intention, louable, de dépeindre le calvaire de ce prisonnier parmi tant d'autres. Pour les reste, rien à se mettre sous la dent à part bien sûr des scènes chocs et dérangeantes qui n'apportent pas grand chose vu qu'elles sont posées là, sans véritable fil conducteur et sans la moindre justification. Steve McQueen (II) veut nous prouver qu'il est un artiste en nous proposant un film totalement destructuré, plein d'ellipses, dénué de dialogues, hormis un interminable plan séquence plein de vide qui ne fait que démontrer qu'il n'est vraiment pas à l'aise avec les sentiments humains. Il est à l'aise avec une caméra, on l'aura compris, avec son style minimaliste et clinique, mais appliquer cette esthétique à l'ensemble de son travail se traduit par un manque criant d'humanité, avec des personnages désincarnés, froids et artificiels.
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