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    Hunger
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    Jean-Marie S
    Jean-Marie S

    30 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2013
    Steve McQueen, voilà un nom que le cinéma Américain connaît très bien. Et il va plus que jamais marquer l'histoire du 7e Art avec ce nouvel homonyme version black intello du cowboy ricain. Mais ici, point de mimique ou froncement de sourcil visibles car le McQueen version XXIe siècle est réalisateur et Britannique qui plus est. Et quel réalisateur ! Ayant vu en premier son second film Shame et l'ayant classé 3e de mon top annuel, je vous laisse deviner l'impact de sa patte sur moi. Et autant vous les dire directement, malgré le sujet moins universaliste (La grève de la faim des militants de l'IRA et leur misère en prison), Hunger est un sacré coup de poing au bas ventre, du genre à vous rappeler que Audiard n'est pas le seul à savoir faire des films qui prennent aux tripes et avec une maîtrise esthétique de tous les instants. Déjà porté par le magnifique Fassbender comme Shame, cette première réalisation ne souffre de quasiment aucun défaut dans son écriture, sa direction d'acteur et ses choix narratifs où la violence surgit de manière tellement forte qu'elle imprimera votre rétine pour quelques temps. Magnifique uppercut et quel metteur en scène ! Sûrement l'un des plus grands de la génération actuelle avec NWR.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    23 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 décembre 2010
    Grand et beau film historique. Sans lourdeur aucune, la réalisation nous emmène au coeur des grèves des prisonniers de l'IRA, qui réclament le statut politique. Le choc provoqué par les images extrèmement dures est décuplé par les citations de l'infame Margaret Thatcher, disséminées le long du film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 septembre 2011
    « Hunger » est un film qui renferme de nombreuses qualités dans le traitement d’un sujet si sensible que le combat de quelques « terroristes » (tout dépend du point de vue) Irlandais contre le gouvernement britannique.
    Tout d’abord, son propos est tout à fait éloquent et réaliste. La réalisation sur la première moitié du film nous immerge totalement dans cette incroyable « grève de l’hygiène » : situation totalement des prisonniers pour montrer leur contestation du gouvernement de Margaret Thatcher. Il ne nous manque plus que les odeurs pour vraiment se rendre compte du quotidien de ces hommes déterminés jusqu’au bout, jusqu’à la mort, du moment que leurs actions promettent un nouvel avenir à leur pays.
    Ensuite, alors que le film était quasiment muet jusqu’ici, Mc Queen nous offre une magnifique joute verbale d’une vingtaine de minutes entre Fassbender et Cunningham : un dialogue royal et magnifiquement écrit.
    La dernière partie nous montre autant l’acharnement d’un homme décidé à mourir pour ses convictions, que la dévotion d’un acteur pour son rôle : un Michael Fassbender rachitique mais lumineux dans sa prestation d’acteur.
    Il s’agissait bien d’un combat à distance entre une femme déterminée (Thatcher) à ce que des terroristes paient pour leurs crimes, et des révolutionnaires prêts à tous pour défendre leurs idées et rallier l’opinion publique à leur cause devant l’oppression de Londres.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 145 abonnés 7 225 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2008
    Caméra d’Or lors du dernier Festival de Cannes, pour son premier long-métrage, Steve McQueen ne passe pas inaperçu en réalisant le brûlot Hunger, une plongée en Irlande du Nord.
    1981, des prisonniers politiques de l’IRA refusent d’être traités comme des criminels de droit commun, sous forme de rébellion, ils font grève de vêtement et d’hygiène avant d’entamer en ultime recourt, une grève de la faim. Maltraités, battus comme des chiens, ils combattent pour leurs idéaux et leurs droits, même s’ils doivent en mourir.
    Steve McQueen étonne et se démarque des autres jeunes cinéastes grâce à une mise en scène bien à lui, à la fois particulière et stylée, entre plans séquences et plans fixes (dont un d’une durée de 20 minutes !!).
    McQueen séduit, dérange et choque (grâce à des images d’une rare intensité). A noter ici, l’excellente interprétation (risquée et très impressionnante) de Michael Fassbender.
    cylon86
    cylon86

    2 247 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2011
    Première réalisation de Steve McQueen, deuxième du nom (et oui le cinéma en compte désormais deux !), "Hunger" est un film choc avec un sujet fort et la mise en scène n'épargne pas le spectateur. Si la réalisation est maîtrisée (oui, un plan-séquence fixe de 17 minutes peut être passionnant !), faisant preuve d'une épure formelle très soignée, la narration est très floue et on ne comprend pas tout ce que l'on voit à l'écran. On ne s'attache pas aux personnages et on vit extérieurement cette grève de la faim qu'entreprend Bobby Sands incarné avec un grand talent par le déjà prometteur Michael Fassbender dont la transformation physique est bluffante. Le choix du point de vue sans dramatisation est légitime mais empêche de se plonger complètement dans le film, créant trop de distance.
    ffred
    ffred

    1 490 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 décembre 2008
    Caméra d'or et gros succès à Cannes + Michael Fassbender, des bonnes raisons d'aller voir Hunger. Je m'attendais à un grand coup de poing dans le ventre, une grande claque dans la gueule. Rien de tout cela. Le seule chose qui subsiste après la vision de ce film est un profond sentiment d'ennui et de perplexité. C'est froid, aride, sec, sans âme. Le parti pris pour l'IRA est limite géant. Un festival d'excréments et de fluides corporels qui écœure vite. Des scènes chocs, certes, mais vide de toute substance émotionnelle. Des plans très longs plombent le tout graduellement, j'ai totalement déconnecté à la scène de nettoyage du couloir des cellules par un gardien, qui n'en finit pas. La quasi absence de musique et de dialogues, sauf entre le prisonnier et le prêtre (scène de plus de 20 minutes), n'arrange rien à l'affaire. On ne s'attache pas du tout au personnage, on adhère ni à sa cause ni à sa destinée et on assiste à sa lente agonie dans l'indifférence générale. J'attendais la fin avec impatience en faisant le planning de mon week-end à venir. A entendre les gens à la sortie de la salle, je n'étais, apparemment, pas le seul à ne pas avoir aimer. En cherchant bien il y a deux points positifs : les images sont magnifiques et le travail sur la photo très soigné et l'interprétation de Michael Fassbender est très convaincante. On sent qu'il s'est investi corps et âme pour ce personnage pour lequel il a perdu 14 kilos. Un rôle qui devrait lui en valoir beaucoup d'autres, lui que l'on a déjà apprécié dans Angel, 300 ou dans le récent Eden Lake. Mais cela ne suffit pas à relever l'ensemble. En résumé l'une des plus grosses déception de l'année pour moi. Dommage j'aurai aimé aimer.
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2008
    Remarque liminaire : le réalisateur Steve McQueen n'a que son nom en commun avec l'acteur d'"Au nom de la loi" et de "La grande évasion". Le Steve McQueen de "Hunger" est un anglais de 39 ans, noir, très réputé dans les milieux de l'art contemporain pour ses vidéos expérimentales. "Hunger" est son premier long métrage de cinéma. Présenté à Cannes 2008 dans la sélection "Un Certain Regard", ce film a obtenu la Caméra d'Or, une récompense pour une fois très méritée. Car "Hunger" est ce qu'on appelle un film fort, et il est certain qu'on n'a pas fini d'entendre parler de ce nouveau Steve McQueen ! Un film fort sur un sujet délicat : la mort, en 1981, de Bobby Sands, un militant de l'IRA, à la suite d'une grève de la faim de 65 jours menée pour que les prisonniers membres de l'IRA obtiennent le statut de prisonnier politique de la part du gouvernement Thatcher. La vie de ces prisonniers dans les prisons d'Irlande du Nord est un mélange de moments très physiques (les interrogatoires musclés) et de solitude dans les cellules. Le film ne nous cache rien. Il y a aussi les visites, et l'une d'elle nous vaut un des moments les plus extraordinaires du film : un long plan fixe de 20 minutes pendant lequel un prêtre tente de décourager Bobby Sands de continuer cette grève de la faim, tant pour des raisons morales que religieuses. Même si les matons et leurs méthodes sont montrées de façon très brutales, "Hunger" n'est pas un film manichéen, d'autres scènes montrant que les membres de l'IRA étaient loin d'être des enfants de choeur. Un film qu'il faut voir.
    Roub E.
    Roub E.

    726 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2015
    Évocation de la détention de Bobby Sands un activiste de l Ira qui avec plusieurs de ses compagnons va usé bien que privé de liberté de tous les moyens possibles pour se faire reconnaître par l administration pénitentiaire comme un prisonnier politique refusant l étiquette de criminel. Le film qui relate ces faits est extrêmement cru, que se soit dans la violence physique ou bien morale, qu elle soit pratiquée par les gardiens ou bien même que les prisonniers s infligent à eux mêmes. On sent d emblée le final dramatique qui s annonce de part l intransigeance des deux parties qui reviendrait par moment à de l aveuglement. Car si on peut admirer un courage aussi inébranlable il passe aussi pour une sorte de folie; pourquoi aller aussi loin dans ses convictions est ce que le combat n est pas vain. Parfaitement mis en scène, le film bénéficie et souffre en même temps de la performance de Michael Fassbender. Comme beaucoup de performance physique d acteur avec de telles transformations elle a tendance à vampiriser le film et en faire oublier certains aspects alors que le but est au contraire de souligner le propos. Un propos fort pour un film par moment dérangeant mais utile.
    7eme critique
    7eme critique

    458 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2015
    Premier film du réalisateur Steve McQueen (II), et déjà terriblement prometteur ! "Hunger", en plus d'offrir de véritables prouesses sur sa mise en scène, s'attaque au sujet des prisonniers de l'IRA sous un angle d'une force impressionnante. Mais ce n'est pas tout, le film se caractérise également par l'immense prestation de Michael Fassbender, qui incarne son personnage jusqu'au plus profond de ses entrailles. "Hunger" laissera également place à une véritable scène d'anthologie, un face à face impressionnant dans un plan séquence mémorable de plus de 16 minutes. Tout est respecté afin d'offrir une séance de cinéma d'une puissance incommensurable. Un acteur bluffant, une mise en scène maîtrisée, un sujet fort, "Hunger" annonce l'arrivée fracassante d'un cinéaste de génie. Il y aura désormais deux Steve McQueen à retenir dans la grande famille du 7ème art.
    lucyinthesky4
    lucyinthesky4

    225 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 juillet 2010
    =Quel est le sens de cette succession de scènes quasi insupportables qui ne laissent aucun répit au spectateur ? Du sort terrible des prisonniers indépendantistes irlandais de l'époque Thatcher, rien ne nous est épargné : ni les coups, ni les fouilles au corps, ni les vers grouillant sur la bouffe avariée, ni la pisse sur le sol, ni la merde sur les murs, ni les plaies, ni dans une seconde partie la déchéance christique d'un corps en grève de la faim. Tout ceci est par moment particulièrement immonde et repoussant. J'aurais été la première à adhérer totalement au propos du film, qui dénonce les conditions de vie des prisonniers et l'indifférence des politiques, et valorise la beauté de l'engagement et ce même jusqu'à la mort. Malheureusement, et malgré une certaine virtuosité dans la mise en scène (montage au cordeau, cadrages millimétrés, tension permanente), le propos en question est noyé par une imagerie limite racoleuse dans sa volonté de montrer tout, même le plus dégueulasse. Le moins qu'on puisse dire, c'est que suggestion et subtilité sont deux termes absents des préoccupations du cinéaste. Je n'aime pas la façon dont Hunger traite le spectateur, le prenant pour ainsi dire en otage et semblant chercher à lui retirer toute capacité de réflexion ou d'imagination. Est-il nécessaire de nous prendre par les cheveux et de nous plonger la tête au fond de la cuvette pour nous faire comprendre l'horreur de la situation ? Hunger n'a été au final pour moi qu'une succession d'images estampillées choc, au service d'une esthétique sulpicienne extrêmement pénible à la fois ultra réaliste et ultra stylisée. La plus belle séquence, et ceci est assez symptomatique du problème du film selon moi, prend le parti quasi inverse : c'est un long dialogue entre Bobby Sands et un prêtre, filmé avec autant de sobriété que d'intensité. Mais ce n'est qu'une scène, seule et perdue au milieu d'un film difficilement regardable et peu propice à la réflexion.
    vidalger
    vidalger

    289 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 décembre 2008
    Inutile de nous montrer des cadavres pour dire que la guerre , c'est pas beau, ou de nous montrer du caca et du dégueulis pour nous dire le courage (la folie?)des prisonniers irlandais.J'ai eu plutôt du mal à prendre en sympathie ces animaux en cage, se vautrant dans la plus immonde saleté. Et pourtant, des images, des plans superbes, des acteurs émouvants dans leur regard et leur sobriété. J'attends avec impatience un autre film de ce nouveau Steve Mac Queen. (j'avais préféré Bulitt!, ahaha)
    norman06
    norman06

    292 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2008
    Un choc esthétique. Partant d'un fait judiciaire et politique qui défraya la chronique dans les années Thatcher, le cinéaste signe un film sombre et contemplatif, avec des rares dialogues et des passages magistraux (le plan séquence avec le prêtre, l'agonie christique de Bobby Sands). Un coup d'essai, un coup de maître, quelque part entre Bresson et Kubrick.
    Fabrice G
    Fabrice G

    105 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2008
    Il y a des films qui marquent par leur beauté visuelle, d’autres par la densité de leur sujet… « Hunger » marque des points sur les deux tableaux. L’histoire, c’est celle de membres de l’IRA emprisonnés sous l’aire de la dame de fer dans l’Irlande du Nord de 1981 et qui, parce qu’ils refusent de porter la tenue réglementaire des détenus de droit commun, ont fait une grève de l’hygiène avant d’entamer une grève de la faim drastique. On suit ici l’une des figures emblématiques de ce mouvement : Bobby Sands. Caméra d’or au dernier festival de Cannes, « Hunger » est un bijou de mise en scène, chaque plan est magnifique, les plans séquences sont nombreux et souvent lents, permettant d’amplifier la peur et la détermination des personnages et les dialogues sont rares mais toujours indispensables. Mais le film est également ponctué par des petites scènes violemment intenses qui ne peuvent pas laisser indifférent. Le spectateur se laisse alors envahir par une émotion brute devant la violente beauté de certains passages. Le film de Steve McQueen nous prend aux tripes et nous laisse un goût amer dans la bouche. La prestation hallucinante de Michael Fassbinder dans le rôle de Sands est juste inoubliable et devrait lui ouvrir de nombreuses portes. « Hunger » est donc un grand film politique, une œuvre coup de poing qui marque mais qui doit se voir en connaissance de cause car certains passages sont quand même à la limite de l’insoutenable.
    Kloden
    Kloden

    113 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juin 2014
    C'est parce que Hunger est l'un des films qui ont lancé Michael Fassbender et parce que Steve McQueen (II) est l'un des réalisateurs montants que j'ai fini par voir ce premier long-métrage, surtout pas pour son sujet politique, parfaitement du genre à m'ennuyer sévèrement. Heureusement, l'intérêt de Hunger n'est pas là, McQueen refusant tout académisme pour livrer un film sans concession, avant tout film d'auteur et oeuvre d'art. Le glauque est ici saisissant, de par la lenteur (plans longs et fixes, faiblement raccordés d'un point de vue spatial) et la distance froide que respecte la caméra. Une approche clinique qui rend le film très sensoriel, augmentant son impact physique (je me suis surpris à re-manger devant le film, sans doute en forme de compensation), et empêche également une mise en abyme émotionnelle dont le spectateur doit se charger lui-même. Pourtant, cela marche quand même, comme si cette froideur finissait d'elle-même par révolter, l'absence d'empathie stimulant celle du spectateur. Mais si l'aboutissement artistique du film, ainsi que la maîtrise (déjà) de McQueen sautent aux yeux, la lenteur imprimée peur rebuter, finir par faire sortir du film et diminuer son effet. Ça a tenu pour moi, de justesse, mais j'attendrai quand même Shame pour me prononcer définitivement sur ce nouveau Steve McQueen.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    62 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2011
    filmé avec beaucoup de précision, Hunger choque mais montre à merveille la détermination de Sands, incarné par un Michael Fassbender plus qu'excellent, à combattre les conditions d'emprisonnement déplorable pour les membres de l'IRA. Point culminant du film: une scène de 15 minutes sans interruption entre Michael Fassbender et Liam Cunningham.
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