Avis : Numéro 9 - Page 6

"Numéro 9" est un film d'animation sombre et complexe, un parti-pris étonnant dans le genre par rapport aux Pixar plus beaux et optimistes, avec qui il partage quand même la caractéristique d'avoir plusieurs degrés de lecture, que l'on soit un adulte ou un enfant. Le scénario est assez simpliste dans sa structure spoiler: (un enchaînement d'affrontement entre poupées et machines, êtres vivants Vs robots)
mais excellent du point de vue émotionnel spoiler: (le film du scientifique est touchant)
et dans ce qu'il symbolise spoiler: (l'innocence des poupées gentilles face au manque d'âme des machines destructrices; l'amélioration progressive des poupées, numéro 9 étant la version la plus aboutie car humaine; chaque poupée représente une part de la nature humaine (brutalité, curiosité, combativité, arrogance, peur, etc...))
et véhicule comme messages spoiler: (la peur n'est pas une solution, ensemble les poupées sont plus fortes, l'Homme crée souvent la machine qui le détruira, la nature d'une invention (bénéfique ou non) dépend de comment on l'utilise)
, je regrette juste que la fin soit un peu expéditive pour délivrer pourtant une issue magnifique spoiler: (la pluie incarnant le cycle de la vie recyclant les âmes des poupées tombées)
. Au-delà de son côté intellectuel, ce film offre aussi un divertissement de qualité, s'appuyant sur l'humour spoiler: (le gars en forme de bibendum)
, la créativité visuelle spoiler: (la loupe, le disque, les inventaires, les bêtes (dragons, oiseaux, queue du scorpion))
et des références nombreuses spoiler: (Matrix, le Seigneur des Anneaux, la Guerre des Mondes, Jurassik Park, Terminator, etc...)
. Sur la forme, ces aventures mouvementées bénéficient d'une réalisation dynamique, d'une belle musique et d'une animation somptueuse, avec un univers très soigné (très Tim Burton) et un design bluffant pour les poupées, capables de retranscrire de nombreuses émotions en dépit de leur constitution particulière (métal et couture). Enfin, les voix sont très réussies, avec mentions spéciales pour Elijah Wood et Jennifer Connelly. Au final, "Numéro 9" part d'un pitch très basique pour devenir une belle oeuvre d'animation, intelligente et visuellement irréprochable.

Quatre étoiles (bien payées, soit) pour apporter ma contribution de contrepoids positif à la moyenne, parfois injustement sévère, des notes obtenues par N°9. Ce n’est ni creux, ni moche, ni long, ni nul, ni ennuyeux, mais au contraire graphiquement superbe et empreint d’une très grande sensibilité. Aux esprits chagrins qui reprochent une impression de déjà vu, je serais curieux de savoir comment on doit s’y prendre pour faire un film 100% inédit en traitant du thème d’un monde post apocalyptique sans marcher un tant soit peu sur les platebandes de Terminator, Odyssée de l’Espace, Guerre des Mondes ou autre Matrix et consorts ? Et pour le coup, ces minuscules marionnettes de chiffons ; (rem)bourrées d’humanité, nous en donnent une jolie et originale réponse philosophique que chacun pourra interpréter à sa guise.

Quel plaisir que ce film ! Il est en tout point magnifique. La réalisation, l'ambiance apocalyptique, les personnages...rien a redire. C'est tres ryhtmé et on ne s'ennuie pas une seconde. On sent également beaucoup la patte Burton a la production. C'est le genre de film qui aurait mérité d'être un peu plus long mais on ne vas pas boudé son plaisir.....ce film est grandiose !!!!

Ah ça pour être beau, c'est beau! En effet, que de virtuosité déployée par Shane Acker pour nous en mettre plein la vue pendant 80 minutes durant, et ce qui plus est au service d'un scénario et d'un message évidemment ô combien appréciable (la dénonciation de la folie et de leur soif de pouvoir.) Dommage alors que le rythme soit il est vrai un peu inégal et que le film manque parfois un peu de profondeur (notamment dans le traitement des personnages et leurs différentes caractéristiques), mais ceci est compensé par nombre de scènes grandioses et un ton souvent assez sombre, évitant avec brio une mièvrerie qui eût été fort mal venue. De plus, les personnages s'avèrent extrêmement attachants, et le doublage plus qu'à la hauteur (Elijah Wood, Jennifer Connelly, John C. Reilly, Christopher Plummer, Crispin Glover et Martin Landau, rien que cà!), nous permettant ainsi assez aisément à nous intéresser fortement à ce qui se passe. Pas de chef d'oeuvre en vue donc, mais tout de même un très beau film d'animation, qui plus est intelligent et même assez subtil : voila le genre de spectacle que l'on aimerait voir plus souvent dans les salles obscures de nos jours. Une réussite.

Après le court-métrage 9 (2005) et sa nomination à l’Oscar, Shane Acker passe un cran au dessus en décidant d’en faire un long-métrage homonyme, avec comme « parrains » Tim Burton & Timur Bekmambetov (tous deux producteurs sur ce film).
Il ne faut que très peu de temps à Shane Acker pour nous immerger au cœur de son intrigue et de son époque post-apocalyptique où les humains ont été rayés de la carte par les machines. Seule une poignée de « créatures » parviennent à survivrent et à tout tenter pour sauver ce qu’il reste de notre monde.
Habile mélange des genres, entre le fantastique, la science-fiction (La Guerre des Mondes - 1954) et l’expressionnisme Allemand, Numéro 9 regorge d’inventivités et de trouvailles, la qualité visuelle est quant à elle, remarquable, la mise en scène regorge d’effets (superbes plans en caméras subjectives), de l’action et du suspens, ajouté à cela des personnages attachants et une B.O plus que parfaite. Shane Acker surprend et séduit sans le moindre mal et promet un bel avenir dans l’animation !

Shane Acker reprend à son compte la psychose des machines qui deviennent autonomes et se retournent contre les humains. Il nous offre un film post-apocalyptique emprunt de poésie et à l'animation d'une beauté saisissante, avec un scénario loin d'être bête. Dommage que la fin nous laisse un peu sur notre faim...

On connaît le conte de fée de la genèse de ce "Numéro 9", l'intérêt engendré par le court métrage fascinant de Shane Acker qui lui a permis d'étendre sa vision sur un peu plus d'une heure. Les critiques, fascinés par la beauté du monde post-apocalyptique construit par Acker (qui, en fait, n'est pas particulièrement révolutionnaire par rapport au travail de nombre d'animateurs de jeux vidéo, mais il y a fort à parier que les critiques de cinéma n'ont qu'une connaissance limitée de cet univers-là..), m'ont semble-t-il complètement négligé la faiblesse intrinsèque du scénario du film, enfilage de scènes mille fois vues ailleurs, le manque de lisibilité de la mise en scène au cours de combats répétitifs, et le manque total de puissance émotionnelle du film, qui le place bien en deça de la plupart des productions du genre. Oui, "Numéro 9" se regarde comme un beau livre d'images, froid et assez vain, clairement surestimé, y compris par son producteur, Tim Burton, dont le moindre des personnages dépenaillés a bien plus de poésie que ceux de ce film à demi raté...

Un conte au style underground unique qui arrive à créer de l'émotion, de la mélancholie et de la beauté dans un décor de ruines désertés et méchaniques. Number 9 aurait gagné à vouer ouvertement son film aux adultes, s'égarant dans ses personnages muets et un scénario simplet.

Coproduit notamment par Tim Burton et Timur Bekmambetov (Nightwatch, Wanted), Numéro 9 est un des plus beaux films de l'année. L'animation est sublime, le réalisateur crée une ambiance incroyable dans laquelle le spectateur est immédiatement immergée. Le scénario multiplie les moments de bravoure et pose une réflexion intelligente sur les dérives d'une mauvaise utilisation des progrès de la science. Spectaculaire souvent, parfois dur, intelligent tout du long, Numéro 9 est un film comme on en voit peu et qui vous marque autant pour le divertissement qu'il apporte que pour les réflexions qu'il suscite. Indispensable et sans doute le plus beau film que vous verrez cette année avec Gran Torino.

Pour tout avouer j'en attendais beaucoup plus de ce film. En effet lorsque Tim Burton est dans le coin je dois dire que j'attends avec impatience le film. J'ai été quelque peu déçu avec ce Numéro 9! Non pas qu'il soit mal écrit, ou que les graphismes ne soient pas à la hauteur.. bien au contraire. C'est tout simplement que j'ai trouvé qu'il manquait un petit quelque chose, peut-être une humanisation de ces "machines". Les décors sombres ne m'ont pas du tout déplu (en même temps lorsque l'on aime Tim Burton - à la réalisation ou à la production - on doit pas s'attendre à des levers et couchers de soleils romantiques!). Ce film nous transmet une excellente critique sur les Sciences et sur un avenir scientifique qui pourrait déborder dans un avenir proche ou lointain mais ce qui m'a déçu est le fait qu'il manque comme une âme à ce film... On ressent un léger vide... Dommage. Mais peut-être que se sont mes attentes un peu trop grandes qui me font voir ce film de la sorte.

Prenant appui sur un univers désenchanté et apocalyptique riche en désolation, Numéro 9 réussit à nous captiver malgré ses personnages stéréotypés. Nouvelle opposition entre l'homme et la technologie lorsque celle-ci prend le pas sur son créateur, ce film d'animation possède son lot de trouvailles visuelles dans ce monde à l'abandon. Les machines, les poupées, les décors, l'ensemble de ce qu'il reste de notre terre est une indéniable réussite. Un film qui saura émerveiller les adultes mais qui ne conviendra pas à de jeunes enfants par son côté sombre et par le tension de ses scènes d'action. Un bon moment à passer.

De la poésie, belle est noire, de l'action, des frissons, de l'émotion. Voilà ce qu'est 9, un véritable joyaux.

Véritable prouesse technique, ce film offre aux adultes des références aussi subtiles que diverses : Seconde Guerre Mondiale, Nazisme, armes de destructions massive...Il y a même des traces de l'univers de Fritz Lang (Les fabriques, les machines...). Bref, Numéro 9 est un film d'animation grandiose que l'on n'est pas prêt d'oublier de sitôt. Les séquences d'action sont époustouflantes et bourrées de créativité, tout comme le sont les poupées. En revanche, dommage que le film ne tienne que sur 1h15 ; l'idée étant très bonne, 2h00 n'aurait pas été de refus pour développer cette aventure. Numéro 9 reste pour autant un des films de l'année 2009, à ne manquer sous aucun prétexte !

Terriblement prenant, ce film au scénario percutant et parfaitement imprévisible. On a à peine le temps de se familiariser avec les personnages que déjà l'action est lancée ! C'est flippant au possible et on sursaute plus d'une fois dans son siège. Excellent !

Quoi? On est encore là? On est pas mort? (raaaah fichtre, j'ai jeté le numéro de Patoche... il va m'en vouloir pour la bière...

En même temps vous vous attendiez à quoi? Le messie qui descendrait du ciel pour tous nous punir lors de l'apocalypse? Que comme dans 2012, la Terre se retourne contre nous et que vous auriez enfin pu avouer à votre voisine de palier que vous fantasmez sur elle et qu'elle vous aurait répondu la même chose puis que vous viviez heureux et eurent beaucoup d'enfants pour le restant de vos jours (soit 2-3heures)?

Allez, on est toujours comme "neuf",
On va pouvoir encore faire la "teuf",
Inutile de contacter les "keufs",
Parce qu'il y aura trop de "meufs",
Et je ne vous raconte pas de "bluff",

Aujourd'hui, dans la rubrique "j'ai testé pour vous", j'ai testé pour vous: Numéro 9!

Et oui après ce magnifique poème signé. Voici ma neuvième review, et pour ça, quoi de mieux qu'un film avec le numéro 9 dans le titre?
[Quoi? Signé par qui le poème? Vous posez trop de questions là...]
Commençons par le commencement...

Il y'a 65millions d'années, vivaient sur Terre des grosses bestioles appelés les dinosau...euh j'suis peut-être remonté un peu loin dans le temps là...
En 2005, Shane Acker finit tout juste ses études d'animateur graphiste, et livre en guise de film de fin d'études un court métrage appelé "9". (en bonus dans les coms)
1 an plus tard, il remporta la médaille d'or des "Oscars étudiants" et son court métrage "9" fut nommé aux Oscars (les vrais) de cette même année. Malheureusement pour lui, il ne remporta pas la précieuse statuette ce soir là, mais son court fût remarqué par pas mal de monde dont un certain Tim Burton...

Impressionné par cet univers post-apocalyptique (justement), et par la beauté des personnages du film, Timy (comme on l'appelle dans l'intimité), apporta dans son sac Pamela Pettler (scénariste des "Noces funèbres") et Danny Elfman, sa compositrice favorite pour ses films...
C'est donc avec cette Dream Tim ("team" pardon), qu'en 2009, sortit sur nos écrans "Numéro 9", la version longue du court de "9"! (faut suivre hein!

D'ailleurs fait rare sur la sortie de "Numéro 9", ce film américain est sortie en France le 19 Aout 2009 alors qu'il est sortie dans son pays d'origine le 9 Septembre 2009 soit près d'un mois après! [pour une fois que c'est pas nous qu'on pirate les premiers...]

Bref, "Numéro 9" est un film en images de synthèse qui à pour particularité d’animer des sortes de personnages en toiles de jute enfantins, dans un univers "steampunk" bien à lui, le tout dans un monde réel...
Autrement dit, des personnages pour enfants dans un univers d'adultes, voilà qui devrait toucher pas mal de monde, en théorie.
En théorie seulement parce que dans les faits...Le film va en larguer plus d'un...

Le scénario d'abords est TRÈS particulier et TRÈS vague...
Raconter une histoire en 10min de court métrage et raconter cette même histoire sur 80minutes ça laisse de la place pour meubler... Et là je vous parle de meuble Ikea hein!

Alors c'est l'histoire des hommes qui dans le futur ont crée des robots intelligents qui ont finit par se retourner contre les humains en les tuant tous... Dans son dernier souffle, un scientifique à donné son "âme" à une de ses créations, une petite marionnette qui est la neuvième de sa collection.
Une fois réveillé, ce patin se met en quête d'identité et retrouve les 8 autres qui lui apprennent ce qu'est devenu le monde. Numéro 9 (c'est son petit nom) va alors tenter de remettre un peu d'ordre dans tout ce grabuge...
Voila de ce qui est du pitch...

Honnêtement et cela ne tiens qu'a moi, je n'ai rien compris... L'action est très irrégulière, parfois ça bouge, ça pète et ça se castagne et parfois c'est tout l'inverse... Entre dialogues de sourd et histoire d'aveugles, le film est très ennuyeux...
Il ne dure pourtant qu'1h18 mais je peux vous dire que je les ai compté les minutes ...
C'est dommage car je dois bien avouer avoir compris le père Burton (pour une fois).
Les personnages sont très mignons et attachants, et malgré leur ressemblances à des poupées vodoo, on à très envie de voir Numéro 9 sauver la Terre.
Le monde "steampunk" est juste magnifique, c'est beau et les différences d'échelles entre les personnages tout petit (certainement pas plus de 20cm de haut) et le monde réel et donc immense dans le quel ils évoluent est vraiment bien rendu.

Les couleurs et les graphismes sont vraiment sublimes et les effets spéciaux sont excellents... Le rendu sale, usés, crasseux voir limite "cheap" rend vraiment bien à l'écran...
MAIS, vous savez quand vous allez chez Carouf ou à la Fédération National des Achats des Cadres (mais si la FNAC quoi) et que vous voyez tout ces beaux ordinateurs ou TV HD allumés pour montrer aux clients comment l'image est trop belle avec des démos technique en 3D ou des paysages ultra colorés?
Et bien voila mon ressenti après le visionnage...
Ce film pour moi est plus une démo technique pour ces fameuses TV HD car au final le scénario on s'en fiche, les dialogues on s'en fiche et même si on s'en fiche moins de la musique car il faut l'avouer la bande son est juste magnifique et colle parfaitement aux images, Numéro 9 ferait mieux vendre des TV que des DVD...

En conclusion, 9 bonnes raisons de regardez ce film car il vaut le coup d’œil (1 seul seulement hein!).
1) Parce qu'il est sorti en 2009, mais la prouesse technique mérite quand même votre attention.
2) Parce que vous êtes toujours vivant après le 21/12/12.
3) Parce que vous venez d'acheter une nouvelle TV et vous voulez impressionner vos amis.
4) Parce que vous trouvez que le style "Steampunk" c'est trop de la boule.
5) Parce que vous envisagez d'adopter une poupée vodoo.
6) Parce que pour une fois, ce n'est pas des ploucs qui portent des numéros sur leur maillots.
7) Parce que c'est un Tim Burton et que pour briller en société il faut tous les avoir vu, même si dans le fond, personne ne comprend rien à ses films...
Parce que je l'ai trouvé nul, et que vous êtes intelligents et aller vous faire votre propre idée.
9) Parce que!