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    Synecdoche, New York
    Note moyenne
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    38 critiques spectateurs

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    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2010
    Globalement je n'ai pas aimé le film mais je lui met quand même la moyenne pour deux raisons.
    La première c'est pour la distribution.
    La seconde (et il s'agit là surtout de la vraie raison) c'est pour le scénario qui a le mérite d'être complètement novateur, venu de nul part, démesuré, et que Kaufman a eu l'audace de réaliser, même si au final le résultat est très largement décevant. La prise de risque n'a pas payer, mais je la souligne.

    Car Kaufman s'est complètement perdu dans ce film. A force de vouloir faire trop de métaphore, a force de mise en abyme, il livre un film qui se veut au final bien plus vide que Kaufman voudrait le faire croire. Les élipses se multiplient afin de brouiller encore plus les pistes.

    Dommage car Kaufman me semble avoir des qualités de mise en scène.
    FaRem
    FaRem

    7 406 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2013
    J'ai trouvé ce film assez intéressant et captivant même si j'ai je pense ne pas avoir tout compris car le scénario est volontairement confus et contient pas mal de subtilité néanmoins il manque ce petit quelque chose pour en faire un très bon film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 mai 2012
    Alors là. Trop chelou. C'est réalisé par l'auteur de "John Malkovich" et le fameux "Eternal Sunshine Of The..." donc on pouvait déjà s'attendre à un film à tiroirs bizarre. Ben celui-là est encore plus bizarre que les autres. Je suis incapable de dire si je l'ai bien aimé ou pas, en tout cas, il a le mérite d'être original. C'était d'un bon compliqué cette fois, y a des scènes énormes, et Philip Seymour Hoffman est vraiment excellent. Mais à la fin, c'est hyper fataliste, et je vois pas trop où ils veulent en venir. Mais rien que pour le concept, ça vaut le coup.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 avril 2009
    Chef d'oeuvre total. A voir et à revoir. Un scénario brillant, exigeant, un casting éblouissant, une bande originale parfaite, une réalisation qui s'amuse à nous perdre entre réalité et fiction, quotidien et cauchemar. Charlie Kaufman est un scénariste talentueux, fou, inspiré. Chaque scène est l'occasion de découvrir de nouvelles splendeurs, des idées originales. Rares sont les films aussi singuliers à sortir en salles et c'est bien dommage que la critique ne fasse pas son boulot sur ce coup. Certes, la première vision pourra intimider certains spectateurs. On ne peut pas tout comprendre d'un coup, il faut accepter de se laisser perdre. Mais le résultat vaut sacrément le détour. Enfin un réalisateur qui ne prend pas ses spectateurs pour des débiles, qui laisse chacun s'interroger sur des thèmes essentiels. Au scénario très élaboré, le cinéaste laisse ce qu'il faut de blanc, de magie, pour que chacun vive sa propre aventure. Et chaque nouvelle vision est une nouvelle claque, la promesse de nouvelles découvertes, de petits détails. Certainement à déconseiller aux amateurs de pop corn décérébrés ou à tous ceux qui n'ont pas envie de "se prendre la tête" au cinéma. Les autres y verront une perle, un film qui ne ressemble à aucun autre et la confirmation d'un auteur unique. Depuis quand livrer un film très intelligent est devenu un défaut ? Moi je dis : respect.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 178 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2009
    Première réalisation pour le scénariste de Dans la peau de John Malkovich (1999) qui s’atèle à un travail colossal !
    Synecdoche - New York est l’histoire d’un metteur en scène délaissé par sa femme qui, se croyant mourant, décide de mettre sur pied l’œuvre de sa vie. Cela donne la reconstitution de sa propre vie (professionnelle et sentimentale), à l’intérieur d’un immense hangar où il recrée tout un quartier.
    Si la première heure fait sourire et captive avec aisance, la suite nous déroute complètement, dû à la structure labyrinthique du film (avec notamment l’espace temps auquel est confronté le personnage principal). Fort heureusement, la distribution sauve les meubles (Philip Seymour Hoffman en tête, avec à ses côtés : Samantha Morton & Catherine Keener).
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 487 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2020
    En l’an 2000, Charlie Kaufmann, vedette du cinéma indé, concepteur de succès au concept perché pour “gens qui savent” comme ‘Eternal sunshine of the spotless mind’ et ‘Dans la peau de John Malkovich’, était au sommet de sa gloire. Comme beaucoup de scénaristes frustrés, il commet l’erreur de se lancer lui-même dans la réalisation, avec ce ‘Synecdoche, New York’. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’expérience fut un échec, un échec total, à la fois sur le plan critique et commercial, au point qu’on n’entendit plus parler de Kaufmann pendant dix ans. Qu’est ce qui peut expliquer un revirement aussi spectaculaire et aussi total ? ‘Synecdoche’ est-il aussi abominable que son absence d’héritage le laisse supposer ? Pas du tout, c’est un film ambitieux, réussi par certains aspects mais difficile à aimer, difficile à comprendre même, tant il finit par s’embrouiller (consciemment) dans son jeu de reflets. Est-il nombriliste ? Toujours, mais pas spécialement plus que beaucoup d’autres films d’auteur. Prétentieux ? Terriblement, sans doute trop pour son propre bien. On a parfois l’impression qu’il tente d’imposer le même genre de concept vertigineux et pas toujours abouti qu’un Christopher Nolan, mais sans pouvoir en dissimuler les failles derrière le Genre et les effets spéciaux. Hors-sol ? Ca se passe dans le milieu créatif new-yorkais, si ça répond mieux à cette question. Au-delà des premières minutes, durant lesquelles on croit qu’on va assister à la fragmentation personnelle et familiale d’un metteur en scène névrosé, le film se rue dans un chemin de traverse. A mesure que sa réalité s’effondre, notre auteur se retrouve aspiré par la création de son ultime chef d’oeuvre, sa vie, la vie, la trame même de l’existence - on ne joue pas de petits montants chez Kaufmann - reconstituée sur une scène d’abord modeste mais qui prend ensuite de plus en plus d’ampleur : pièces, maisons, immeubles, rues, espaces publics, acteurs jouant les rôles des personnalités réelles impliquées dans la pièce, ce simulacre commence à fonctionner en autarcie, tout en continuant à puiser sa matière dans le réel, jusqu’à en devenir une copie parfaite, jusqu’à s’y substituer peut-être. On retrouve là des motifs familiers du travail de Kaufmann, comme l’interdépendance et la confusion entre réel et inconscient ou la mise en abîme. Bientôt, les dopplegängers commenceront à s’empiler, à mesure que les rôles joués par les premiers d’entre eux se confondent à leur tour avec cette nouvelle réalité, et les ellipses narratives qui occultaient des secondes au départ, font parfois disparaître des années entières. Si on n’y prend pas garde ou si on se laisse distraire par les détails, ‘Synecdoche’ s’enfoncera alors dans une confusion inextricable avant de se terminer dans de sombres ruminations méditatives. Il y a pourtant une logique à cela, et elle est sans doute à chercher dans le subconscient de Kaufmann, dans son angoisse de la mort et sa crainte de ne rien avoir fait de valable du temps qui lui était imparti. ‘Synecdoche’ est sans conteste un film qui réfléchit, qui réfléchit même beaucoup trop, sans qu’il y ait un réalisateur un peu fantaisiste, comme Michel Gondry ou Spike Jonze, pour canaliser les obsessions de Kaufmann et y mettre un peu de couleur. On ressort de la séance un peu dépité, un peu abattu, un peu sinistré, la potentielle stimulation intellectuelle ayant été largement gommée par le marasme égocentrique et une volonté apparente du réalisateur, abondamment illustrée métaphoriquement, de s’enfermer dans ce cercle non-vertueux de questions sans réponses et de pessimisme auto-alimenté qui suinte de tout le dispositif.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 avril 2009
    Scénariste de Jonze et Gondry, brillant, et un peu dérangé, Charlie Kaufman est passé naturellement à la réalisation avec Synecdoche, New York. On n'est pas surpris de retrouver un univers onirique, complexe, déstructuré, dans ce "Dans la tête de Charlie Kaufman", joué remarquablement par Phillip Seymour Hoffman. Le film est regardable 30 minutes, tout au plus, avant de s'égarer dans le labyrynthe improbable des pensées de l'auteur, qui se complait à empiler les couches d'inconscient et de rêveries schizophrènes de son personnage, dans un capharnaüm innommable. Un peu comme si Lynch rencontrait Inarritu puis Allen et Antonioni. Tout spectateur normalement constitué a décroché depuis longtemps devant cette vaste divagation qui n'a même pas la politesse d'être drôle. Cet exercice d'intellectuel narcissique, hanté par l'idée de la mort, est tout bonnement insupportable.
    Manuel R
    Manuel R

    129 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mai 2011
    David Lynch l'a compris depuis longtemps : le cinéma permet de faire tout et n'importe quoi, au risque de faire perdre la raison aux spectateurs. Synecdoche est un film digne des films de Lynch, complètement barré, mais aussi très triste quand on y réfléchit aussi. Pour résumé l'histoire tel que je l'ai comprise, le personnage principal a tellement peur de mourir qu'il en oublie de vivre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 février 2014
    Nan mais arrêtez, si vous vous mettez devant l'écran comme ça je ne peux pas regarder le film
    Akamaru
    Akamaru

    2 801 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juin 2010
    Scénariste attitré des réalisateurs à la mode(Michel Gondry,Spike Jonze),Charlie Kaufman s'est souvent distingué par ses mises en abyme à l'intérieur de récits gigognes,avec plus ou moins de réussite.En s'essayant à la réalisation,il pousse trop avant ce concept,avec pour conséquence de perdre tout intérêt.Dans "Synecdoche,New York",un metteur en scène reproduit sa propre vie sur une scène de théâtrale,en finissant par perdre toute distinction entre sa réalité et sa fiction.Si la première demi-heure laisse entrevoir du Woody Allen sous Prozac,le film se perd ensuite dans les méandres de sa propre artificialité.On a beau chercher un sens à tout ça,il faut finir par se rendre à l'évidence:c'est abscons,et finalement très lassant.Kaufman semble être le seul à compendre ce qui se passe sur l'écran.Philip Seymour Hoffman,auquel on ne peut pas reprocher grand chose,évolue sur le registre de la fatalité,avec un stoïcisme,rappelant Wes Anderson,mais sans aucune once d'humour.Le casting était pourtant pléthorique(Samantha Morton,Catherine Keener,Michelle Williams...),mais mal employé.Un exercice prétenteux sous cloche.
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 septembre 2012
    C’est tout à fait compréhensible qu'aucun réalisateur n'ait osé mettre en scène ce scénario des plus déroutants et donc que Charlie Kauffman ait tant voulu le réaliser soi-même car on retrouve dans ce long-métrage tous les thèmes récurrents de ses scénarios antérieurs, et donc qui lui tiennent sans doute à cœur, dont principalement la mince limite entre le réel et le fictif, et plus encore chez un auteur en quête d'inspiration. Si le spectateur accepte de se laisser perdre, il découvrira là à la fois les fantasmes et les frayeurs de cet auteur qui malheureusement ne sait pas accrocher son spectateur suffisamment et préfère faire dérayer son intrigue à tel point que, plus elle avance, moins le scénario n’a de sens jusqu'à la fin et ne s’avère plus qu'être un exercice stylistique baroque.
    Serge Riaboukine
    Serge Riaboukine

    42 abonnés 946 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 juillet 2009
    Deux (toute petite) étoiles pour ce premier film de C. Kaufman. J'adore ses scénarios mais encore faut-il un bon réalisateur pour les mettre en scène. Ici, comme le dit une critique presse, il va jusqu'au bout de son exploration... OK mais le plaisir que j'ai pu trouver dans les films de S. Jonze ou celui de G. Clooney n'est pas présent dans celui-ci... (j'ai adoré " Adaptation " , " Dans la peau de... " et " Confession d'un homme... ") C. Kaufman s'emberlificote les pinceaux et nos esprits par la même occasion. Peut-être à être assis le cul entre deux chaises ? La dernière partie est de meilleure qualité mais sauve-t-elle le film ? J'en doute... Le désespoir inonde ses histoires mais du désespoir d'un homme ou d'une situation, on passe au désespoir de toute l'humanité ! Puisque nous mourrons tous, rien n'a de sens... Et l'objectif final de son héros sera de recopier ce qui, pour lui, n'a pas de sens... Le serpent se mord la queue, je crois qu'on tombe dans la masturbation intellectuelle et c'est bien dommage. Bref, si j'ai un conseil pour cet artiste que j'apprécie beaucoup au demeurant, c'est de rester à sa place de scénariste qui lui convient beaucoup mieux.
    Buzz063
    Buzz063

    63 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2010
    Synecdoche: procédé de style qui consiste à prendre la partie pour le tout, le tout pour la partie,ect. Traduction: prévoir un tube d'aspirine. Charlie Kaufman, très conscient de son propre talent l'étale sous le nez du spectateur, qui peut ne pas apprécier cet excès de narcissisme. La remarque est également valable pour son acteur principal. Néanmoins, le film est tellement hors du commun qu'il vaut largement la peine d'être vu.
    patior
    patior

    19 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 janvier 2010
    Un délire psychédélique de plus de deux heures, où l'on parcours l'inconscient d'un type dérangé.
    Quand rien n'as de sens cela ne veux pas dire que le film à une signification.
    Chacun se feras sa propre interprétation, la mienne est que c'est du niveau d'un film étudiant qui aurait du rester un court-métrage.
    Lotorski
    Lotorski

    12 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2012
    Ce film est volontairement très confus et déroutant. Je me suis pas mal ennuyé pendant la première heure, mais moins sur la fin. Ceci grâce au support d'une bonne musique et au développement d'un point de vue à la fois original, réaliste et sombre sur la condition humaine.
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