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    Les Méduses
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    Pierre E
    Pierre E

    197 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2009
    L’un issue du théâtre, l’autre du cinéma, LES MÉDUSES est un film écrit et réalisé par un couple marié d’auteurs en symbiose. Ils composent là un merveilleux conte plein de poésie, qui commence là où la grande histoire prend le pas sur la petite.
    Cinéma émergeant et porteur des cicatrices de son histoire, le cinéma israélien, qui privilégie d’habitude le réalisme, propose ici une bulle d’air frais, baignée de surréalisme et d’absurde. Au cœur de fables entremêlées, les personnages sont autant de bouteilles jetées à la mer, transportées par le courant dans de véritables flux de sentiments, de personnalités, de voyages initiatiques qui s’épousent. Chaque rencontre, improbable, parfois rêvée, est une bouffée d’espoir et d’onirisme pour chaque protagoniste.
    C’est l’universalité du propos qui fait en grande partie la puissance du film, et comme tout bon film choral, LES MÉDUSES se bonifie à chaque nouvelle vision, nourrissant un plaisir de cinéphile admiratif de la fluidité et de la subtilité du scénario. LES MÉDUSES assure la vigueur du cinéma israélien. Une Caméra d’Or, assurément !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2007
    Une petite perle de poésie. Humour et drame se mélangent pour dresser les portrait de plusieurs femmes. Emouvant, drole et superbement filmé. Un pur plaisir. Un film dont on ressort heureux.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2012
    Premier plan du film, fixe. Un homme et une femme se font face, sur un fond bleu piscine. Ils se séparent, on entend hors champ les bruits d'un déménagement, des silhouettes passent dans le cadre. Il lui demande si elle n'a rien à dire, si elle ne veut pas qu'il reste ; elle ne répond pas. Il sort du cadre, on entend une portière claquer, un camion démarrer, et le fond bleu s'efface. Elle est maintenant seule, sur un fond désertique, et réussit enfin à dire : "Reste !" Cette scène d'ouverture est représentative de ce qui fait la particularité de ce film, c'est-à-dire son côté très écrit (trop ?) -les deux réalisateurs sont écrivains-, et la maîtrise technique, plus inattendue puisqu'il s'agit d'un premier film.

    Cette compréhension de ce qu'est le cinéma, à savoir l'utilisation appropriée de la grammaire du mouvement pour se mettre au service d'un récit, se manifeste particulièrement lors de la découverte du deuxième personnage, Keren. Nous rentrons dans un mariage par un long plan séquence en traveling à la suite de Batya depuis la cuisine jusqu'à la salle des fêtes. Puis la caméra filme en plongée la mariée coincée dans les toilettes, la corolle de sa robe blanche sur le fond bleu marine évoquant les méduses du titre. Un montage nerveux oppose sa détresse assourdie à la frénésie de la piste de danse, symbolique du décalage des différents personnages par rapport à leur réalité environnante.

    Décalage de Batya, qui avoue douloureusement à celle qui lui propose de l'aider qu'elle ne peut faire confiance à personne, jamais remise des déchirements du premier âge entre un père cavaleur et une mère bienfaitrice médiatique, et qui s'attache à cette petite fille mutique sortie de la mer, à moins que ce ne soit de sa propre enfance.
    Décalage des jeunes mariés, partis pour les Caraïbes et échoués dans un hôtel lugubre envahi par des remugles d'égoûts, et où les femmes croisées dans les ascenseurs demandent comment s'écrit opprobre éternel. En quelques jours, ils vivent en accéléré ce que subissent bien des couples : suspicion, déception, jalousie.
    Décalage de Joy, lost in translation, le coeur aux Philippines, souhaitant travailler avec des bébés, et qu'on envoie s'occuper de vieilles dames, dont une meurt, et dont l'autre pense que parler allemand suffit pour se faire comprendre de cette potiche anglophone.

    De tous les films récents de ce nouveau cinéma israélien si dynamique ("The Bubble", "Tehilim", "Une Jeunesse comme aucune autre"), "Les Méduses" est certainement le plus universel. D'ailleurs, les réalisateurs se sont attaché à éviter les plans larges permettant d'identifier les lieux de Tel Aviv où se déroule l'action. Il y a bien quelques répliques spécifiquement israéliennes, comme cet homme qui répond sombrement à sa mère amésique qui lui demande qui lui a fait cette marque au visage "Les Syriens", ou la remarque de Malka à propos du metteur en scène de sa fille "Qu'est-ce qu'un Arabe a à voir avec Shakespeare ?", ou encore l'amertune de Michaël qui répond à sa femme qui se moque de sa méconnaissance de l'orthographe hébreu "En russe, au moins, je ne fais pas de fautes..." ; mais les histoires de solitude et de mal-être qui nous sont racontées pourraient trouver lieu dans bien d'autres villes d'Europe ou d'Amérique.

    Les réalisateurs tissent habilement la toile de ce film choral dans toute la première partie, à la fois poétique et par moment hyperréaliste. La seconde moitié se perd un peu dans un sentimentalisme appuyé, et la légèreté offerte par le rythme énergique et les fréquents changements de tonalité se dilue progressivement. Malgré cela, "Les Méduses", Caméra d'Or au dernier festival de Cannes, est un film intéressant, ses défauts n'étant que les scories d'une ambition absente de bien des films d'aujourd'hui.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 août 2012
    Trois histoires distinctes mais qui par instants se rejoignent. Poétique et absurde mais pas toujours emballant, un manque de rythme et de passion dans la mise en scène.
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2007
    Le cinéma Israélien s’offre depuis peu une belle percée sur les écrans du monde. Après l’insolent et fulminant « The bubble » d’Ethan Fox en juillet dernier, arrive « Les méduses » qui a reçu la Caméra d’Or à Cannes. Il serait difficile de comparer les deux puisque la démarche cinématographique est fondamentalement différente. Le premier s’ancre dramatiquement dans la dure réalité du pays. Celui-ci nous propose plutôt une vision décalée, hors du temps, s’attachant à la solitude de personnages qui évoluent en destins croisés. Sorte de film choral à quatre groupes, l’intérêt réside sur la portée psychologique de chacun. Le film est d’une fluidité presque aquatique tant la mise en scène se veut suave. Des décors hors saison, des prises de vues feutrées tout contribue à mettre en évidence le destin entre parenthèses des ces femmes et du couple. D’un passé douloureux à un avenir incertain, chacun se cherche et sous cette apparente naïveté la parabole d’un pays en devenir en devient évidente. Avec très peu d’effets, les réalisateurs frappent fort et délivrent un message teinté d’un pertinent espoir optimiste. Un excellent film à découvrir interprété par des acteurs en état de grâce.
    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juin 2009
    Ne devient pas cinéaste écrivain qui veut ! On avait déjà expérimenté la formule avec Paul Auster (quand il est seul à la baguette), on la retrouve avec Edgar Keret, excellent écrivain israélien, qui nous donne ici un premier film consternant. De la fausse poésie devant une caméra qui se traîne et un propos qui se perd... À oublier rapidement.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 décembre 2015
    j'hésitais entre 3 ou 4 *
    Avant tout j'ai trouvé un charme indéfinissable à ce film où je n'ai pas tout compris...
    J'y ai vu des femmes cabossées par la vie, faire des rencontres qui les "embellissaient" (vieille/philippine, jeune femme/petite fille sortie de la mer) ou s'interroger (la jeune mariée/poétesse)
    difficile d'exprimer pourquoi on a tant aimé!
    ffred
    ffred

    1 497 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2007
    Voilà un film magnifique justement récompensé par la Caméra d'Or cette année à Cannes. D'entrée la poésie que dégage le scénario nous prend aux tripes et ne lâche pas jusqu'au plan final. Sorte de film chorale à l'israélienne, on suit le parcours de plusieurs habitants de Tel-Aviv sur quelques jours, qui vont se croiser à un moment ou à un autre, le temps d'une seconde ou pour bien plus longtemps.
    Une histoire qui oscille constamment entre comédie, drame, onirisme et drame social. Chaque personnage a sa fêlure secrète, en manque de quelqu'un ou de quelque chose. Le tout est empli d'une grande nostalgie et d'une certaine tristesse. Mais chacun lutte aussi contre la fatalité à sa façon. On peut facilement s'identifier à presque chacun d'entre eux tant leurs histoires sont simples et ont pu ou pourraient nous arriver.
    L'action se déroule à Tel-Aviv mais pourrait très bien se passer n'importe où dans le monde. Le conflit israelo-palestinien n'est jamais évoqué, la ville n'est jamais vraiment montré, tout est vraiment recentré autour de l'histoire. La mise en simple est simple et fluide, d'une très grande maîtrise et maturité pour un premier film. Le scénario est au diapason, intelligent et réaliste, en ne tombant jamais dans le pathos ou le tragique. Enfin grand coup de chapeau à l'ensemble du casting. Chaque acteur et actrice est mis sur le même pied d'égalité, ils sont tous formidables de tendresse, de franchise, d'humanité, de vérité.
    Un film nostalgique et optimiste à la fois, d'une grande réussite visuelle, qui peut ramener chacun à sa propre histoire. Un film rare qui sort de l'ordinaire. Une vraie et belle réussite pour une première oeuvre. A voir sans attendre.
    velocio
    velocio

    1 162 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2007
    Présenté à Cannes 2007 par la Semaine de la Critique, le film israélien "Les méduses" en est reparti avec la Caméra d'Or. Même si d'autres premiers films l'auraient, à mon avis, méritée davantage, il faut reconnaître que cette distinction n'est pas totalement usurpée. Premier film d'un couple d'écrivains, "Les méduses" est un film curieux. En fait, à peu près tous les spectateurs de Cannes partageaient l'avis suivant : "je n'ai pas tout compris, mais j'ai bien aimé". C'est déjà ça ! On rencontre dans ce film des personnages et des situations incongrus, tel ce couple de jeunes mariés qui va passer son voyage de noce à Tel Aviv plutôt qu'aux Caraïbes parce que la jeune épouse s'est cassée la jambe; ou cette mère qui organise des téléthons pour les enfants défavorisés mais ne s'occupe pas de sa propre fille; ou cette fillette qui sort de l'eau et ne veut pas quitter sa bouée; etc. Si vous ne craignez pas d'être dérouté, allez y. Si vous aimez vous écarter des chemins totalement balisés, courez y !
    norman06
    norman06

    296 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 septembre 2007
    Attachant scénario avec un mélange habile de scènes réalistes et de séquences oniriques. L'exercice de style est parfois trop visible mais l'humanité des personnages émeut.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2007
    Décidément le cinéma israelien produit du bon, du très bon. Après l'excellent The Buble voici ces non moins excellentes Méduses. Film où la réalité bien pesante (maladie d'Alzheimer, impossibilité de communiquer...) se mêlent à l'onirisme et la représentation de l'inconscient, comme cette petite fille surgie de la mer (la mère?) et de la mémoire d'une des personnages. Plusieurs binomes ou trios s'entrecroisent. Les femmes y sont prépondérantes, aux différents âges de la vie. Elles souffrent toutes mais avec légéreté, sans pathos.
    C'est une très jolie musique que ce film, de la poésie sans effet de caméra pour autant.
    Niko0982
    Niko0982

    63 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2009
    Ce film est un peu "bordélique" et brouillon au premier abord. On arrive pas vraiment à suivre le fil. Je pense qu'il faut le voir plusieurs fois pour pouvoir l'apprécier.
    al111
    al111

    19 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2007
    Serait-ce le premier film choral israélien ?
    Le scénario, plus poétique qu’astucieux dans la manière de faire se rencontrer les personnages, est le principal atout de cette oeuvre très inégale.
    Il y a visiblement dans les différentes histoires une volonté d’éviter un trop grand réalisme, et de s’attacher aux indécis, à ceux qui gardent leur part de mystère, à ceux qui n’ont plus de repères. Certaines scènes vont dans ce sens, en osant l’onirisme, la contemplation, l’errance, et on est sous le charme, en particulier avec tout ce qui tourne autour du personnage de la petite fille, ange, conscience, souvenir ou rêve, nul ne le sait, peut-être même pas le couple de réalisateurs.
    Mais d’autres séquences du film sombrent dans le néant émotionnel, du fait d’une mise en scène très plate, dialogues en champ contre-champ télévisuels, absence d’originalité dans le cadre, manque d’inspiration dans les transitions.
    On aimerait ne retenir que les très beaux moments, les regards des actrices, les souvenirs incarnés, les amours désolés, les sourires silencieux...
    ericAparis
    ericAparis

    19 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 septembre 2007
    Un film d'une platitude rare. On ne s'attache à aucun des personnages, clichés à foison...bref , on se demande comment ce film a pu obtenir cette belle récompense qu'est la Caméra d'Or à Cannes! Une seule étoile pour sa durée...et elle est quand même trop longue !
    Arthurlamouche
    Arthurlamouche

    14 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 décembre 2008
    C'est avec un œil poétique que les réalisateurs ont voulu montrer Tel-Aviv comme ils la voyaient tout en voulant éviter les clichés sur cette ville et son histoire. A travers 3 histoires, on assiste à l'affrontement de problèmes existentiels que les personnages subissent, tels que le logement, le boulot, l'intégration des étrangers... choses que l'on voit tous les jours.
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