Avis : Sans arme, ni haine, ni violence - Page 6

Bon documentaire / fiction sur Spagiarri avec un bon jeu d'acteur de Jean-Paul Rouve. Il est vrai qu'on a toujours entendu plus parler de Mesrine (ce qui paraît normal en même temps vu que c'était l'ennemi public n°1) et là c'est quand même interressant d'avoir eu l'histoire de Spagiarri et on découvre un personnage presque attachant. Maintenant on attend le film avec Vincent Cassel qui retrace la vie de Mesrine !

Quelle déception! J'avoue que j'avais vraiment été passionné par la vie de cet Albert Spagiari dit le Spar, avant ce film. Ainsi j'attendais donc avec impatience ce que Jean Paul Rouve allait faire du cass du siècle.
Et bien j'ai été déçu! Ce film ne nous montre qu'une très très infime partie de la vie de l'homme, l'intrigue de l'histoire revenait quand même à la réalisation de ce cass, et là ce n'est survolé que quelques minutes. De plus la cavale n'a pas été sans embuches, Spagiari étant très soucieux de sa reconnaissance publique c'est lui même qui s'est rendu à la CIA pour proposer ses services, ça bien sur dans le film ce n'est pas abordé, de meme que la pluie qui a écourté la durée du vol...
Ce film nous laisse donc vraiment sur notre faim, manque beaucoup de choses pour en faire un très bon film pourtant l'histoire d'Albert Spagiari est un box office à lui tout seul.
Malheureusement les choix ici n'ont pas été les bons, malgré tout on notera que pour son premier film JP Rouve propose des plans interessants avec notamment des transitions très soignées que j'ai appréciés. Mais le reste ne fait mal à personne, Faut dire aussi que sans haine, ni armes, ni violence c'était compliqué...

Un film difficile à classer qui varie les genres entre biopic, comédie et film policier. Les débuts de J-P Rouve à la mise en scène sont plutôt prometteurs avec pas mal de bonnes idées et de transitions réussies. L'interprétation est par ailleurs plutôt bonne. Cependant, les promesses de départ s'érodent au fil des minutes. Le rythme est en effet assez inégal, le suspense perd en efficacité et le personnage principal, qui a trop de contradiction, est difficile à cerner et il en résulte que l'ensemble s'éparpille queque peu. Si on peut louer le montage ambitieux et la perspective de se concentrer sur le personnage lui même plutôt que ces actes ( on voit en effet plus le personnage en cavale que perpétrer son fameux casse ), cette impossibilité de saisir sa véritable nature génère un mystère irrésolu qui nous fait nous interroger sur ce que JP Rouve a voulu montrer.

Sans arme, ni haine, ni violence, ni sexe, ni humour, ni histoire mais une belle image.
Est-ce suffisant pour en faire un bon film ?
Dommage l'idée semblait bonne !

Un petit film qui se laisse regarder mais qui s'oublie très vite. Jean-Paul Rouve est assez agaçant dans la peau de Spaggiani, il rend le gangster charismatique presque grotesque. Cela dit, Alice Taglioni est crédible et relève un peu le niveau. Côté mise en scène, c'est plutôt brouillon voire mal foutu ( on sent que le Robin des Bois ne maitrise pas sa réalisation ) et le scénario est bien trop superficiel pour susciter la moindre émotion. L'humour est poussif et les situations sont téléphonées. Bref : je n'ai pas vraiment aimé et je m'y attendais d'une certaine façon. Pourquoi y être allé me direz vous ? Parce que j'avais vu un documentaire très instructif sur le personnage d'Albert Spaggiani le week-end dernier : témoignages d'amis du gangster et reconstitution du braquage à la clef. Un moment agréable sans grande conséquence pour ce qui est du film de Jean-Paul Rouve. Dommage, car le sujet aurait pu être traité avec plus d'habileté. Sympathoche, mais un peu léger tout de même. A vous de juger...

Jean Paul Rouve déjà marrant à l époque à la réalisation de cette œuvre biographique et marrante. C est ce fameux personnage responsable du casse de Nice qui est interviewé par un Gilles Lelouche naïf et sympathique pour la presse et commenter ses exploits à travers toute l œuvre. C est bien a voir pour comprendre la situation. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5

Un film agréable à regarder. Il ne s'agit pas d'un récit du casse qui est là en fil rouge mais de montrer Spagiarri pendant sa cavale réussie, au début bon moyen d'assouvir sa soif de reconnaissance puis d'une certaine manière aussi un piège. Rouve contrairement aux critiques campe un personnage convaincant, il suffit de voir les vrais images d'archives, fantasque, à la fois sympathique et agaçant. Cependant le scénario est trop superficiel, il évite les sujets qui fachent et n'arrive pas à créer la tension qui aurait boosté le film.

une bonne petite comédie relatant d'un fait réel: la fuite du célèbre braqueur Spaggiari. Un film très bien réalisé par Jean-Paul Rouve, ce qui laisse une trace comique au film et une sacrée bonne humeur..Bon, certes, le scénario n'est pas très approfondi mais l'heure et demie passe rapidement et on ne s'ennuie pas!

Pas mal du tout. Le personnage de Spaggiari est tout simplement génial. Bravo à JP Rouve.

Sans armes , ni haine, ni violence n'est pas un film sur le fameux casse de la société générale de Nice et de la cavale de spaggiarri . C'est un film sur la personalité foutraque, délirante , hallucinante et tres drole d'albert Spaggiarri . Jean Paul Rouve a trouvé avec spaggiarri un personnage hors du commun, qui lui va comme un gant car il correspond à son physique, son talent et son humour lunaire. De ce point de vue le film est une braie réussite . On sent que Rouve est specialement impliqué dans ce personnage haut en couleur et décalé.
Si le film insiste sur le revers de la médaile du casse de Nice et de l'errance dans laquelle s'est transformée la vie de son cerveau dans des années 70 et 80 (extremement bien rendues d'un point de vue esthetique), on regrette toutefois que le film n'est pas eu plus d'ampleur et n'insiste pas d'avantage sur le casse, l'evasion et le jeu du chat et la souris entre la police francaise et spaggiarri.
Le résultat est plaisant et intimiste mais on aurait aimé un peu plus de démesure et d'ambition sur ce sujet si interressant.

Quel jolie surprise!!Le premier film de Jean-Paul Rouve est une réussite,à presque tous les niveaux.C'est frais,inventif et vif.Bien que l'on connaisse à l'avance l'histoire d'Albert Spaggiari,Rouve réussit à nous étonner avec sa mise en scène superposée et sa vision d'un personnage ambivalent,mais éminemment sympathique.Franchement,c'est surprenant de drolerie.La rencontre entre le(faux)journaliste de Paris Match(Gilles Lellouche,d'une sobriété nouvelle qui lui va au teint)et le voleur romantique(Rouve,qui s'en donne à coeur joie)est inattendue et belle.Spaggiari est décrit comme un héros enfantin,aspirant de façon pathétique à la reconnaissance.Un film qui aime ses acteurs,ou l'argent est parfaitement investi et les 70's bien retranscrites.Assurément un de mes coups de coeur 2008!!

Un biopic façonné sur une fiction, c'est original (trop ?). On découvre un des plus grand braqueur qui est été, sans violence, charmeur et narcissique. Surtout : attachant. Une page d'histoire qui fait date et le film permet de faire découvrir cette audace, "l'Idée" et le déroulé. Mais, le film est axé surtout sur le personnage et J.P. Rouve est très très bon. On reste mitigé, toutefois, par l'originalité de la mise en scène (fiction) et peut-être, un scénario plus conventionnel, au quotidien, aurait donné plus d'ampleur. 3/5 car on reste sur sa fin !!!

Pour l'aspect comique du film, on pouvait faire confiance à JP Rouve, réalisateur et premier rôle, parfaitement à son aise dans ce rayon... Le casse est ainsi assez mémorable, tout comme le Spaggiari miteux qu'il campe. Bonne surprise pour la forme également : la mise en scène est honnête, et le rythme est plaisant. Rouve aurait peut-être du en rester là... Malheureusement, il a souhaité y ajouter un côté thriller. Et là, c'est nettement moins bon : on saisi trop vite le vrai visage du journaliste (très bon Lellouche), et le retournement final n'est pas des plus crédibles... Bilan des courses : au lieu d'enrichir le film, l'intrigue l'appauvri sensiblement.

Pour son premier essai derrière la caméra, Jean-Paul Rouve fait de Spaggiari un véritable beautiful loser, s'intéressant plus au personnage qu'au casse en lui-même et réussissant un film très divertissant, grâce à une mise en scène énergique et à un casting sans faute.

Un film de gangster sage, pas parfait mais sympa. Rouve met de côté le fameux braquage pour se concentrer sur le personnage, un gangster pas banal, fauché mais au grand coeur, malade de son isolement et de la non médiatisation. La narration non linéaire est interessante, le fameux casse ou des moments de vie de Spaggiari sont sous formes de flash back mais hélàs on voit trop peu le jeune Spaggiari. Ce qu'il était avant de faire le casse du siècle. Mention spéciale à la recontitution des années 70.
Idée de départ interessante, une petite réussite pour un premier film, la mise en scène étant réussi, mais qui hélàs aurait pu aller bien plus loin.