Avis : La Marque des anges - Miserere - Page 2

Un film porté par un duo d'acteurs formidables ! Enfin une remarquable adaptation de Grangé !

Auteur de 10 romans policiers, dont la moitié déjà adaptés pour le cinéma ou la télévision, Jean-Christophe Grangé représente une véritable mine d’or pour la production cinématographique française de genre. Plus denses et remplis de personnages plus développés les romans constituent une excellente base par rapport à des scénario originaux directement écrits pour le cinéma et souvent moins riches. Cela dit, le fait d’avoir à porter de main une source de qualité n’est malheureusement pas une garantie de résultat comme le prouvent l’ensemble des adaptations de Grangé souvent brouillones, décousues ou incompréhensibles.

Hélas La marque des anges ne fait pas exception et se révèle être, comme ses prédécesseurs, un thriller faiblard au potentiel inexploité. Pourtant, le film fait bien illusion pendant ses premières minutes, de belles images et quelques plans maitrisés accompagnés par le score angoissant de Max Richter posent les bases et font rêver à un film de qualité. Hélas, l’illusion ne dure pas, et le masque finit par tomber. La faute à qui ? Premièrement à un casting complètement raté, car si Depardieu s’en sort (plutôt convaincant en flic retraité usé), les performances de ses comparses sont tout simplement indignes et mettent parfois mal à l’aise, particulièrement Héléna Noguerra, lamentable en agent d’Interpol. Quand à Joeystarr, qu’il ait mis fin à sa carrière musicale est une chose, mais pourquoi venir se réfugier au cinéma ? Manquons-nous tant que cela d’acteurs français qu’il est devenu indispensable d’aller sans cesse recruter des « personnalités » dont ce n’est pas la vocation ??? L’ex-chanteur de NTM, sans être très mauvais, n’est simplement pas à sa place et n’arrive jamais à donner toute la profondeur de jeu nécessaire à l’interprétation de son personnage torturé.

Les acteurs ne sont pas les seuls fautifs, car avec un scénario aussi bancal il était de toute façon quasi-impossible de sauver le film. Truffé de dialogues clichés et saboté par un scénario très confus La marque des anges est un film frustrant tant on sent, ça et là, tout le potentiel qu’offrait le romain. Entre la traque d’anciens nazis, des flics torturés, et la traite d’enfants, l’histoire ne demandait qu’à être adaptée avec finesse et attention. Mais ici tout est tellement grossier qu’on fini par se désintéresser de l’enquête et du possible dénouement. Le réalisateur, Sylvain White, tente de suprendre visuellement avec quelques trouvailles de plans mais celles-ci ne semblent jamais vraiment à leur place. On a l’étrange impression que le réalisateur s’amuse avec sa caméra et qu’il oublie de maintenir la cohérence de son film, voire qu’il s’en contre-fiche.

Au final, La marque des anges est une nouvelle adaptation ratée (massacrée ?), et sans grand intérêt, d’un roman de Grangé. Si vous raffolez de tueurs massacreurs de tympans, vous pouvez toutjours vous rabattre sur le très sympathique L’autre vie de Richard Kemp avec Jean-Hugues Anglade et Mélanie Thierry. Bref, une marque des anges pas si marquante que ça !

Un thriller à la française un peu dans le genre des Rivières pourpres. Au niveau du scénario c'est pas trop mal même si ça manque parfois de réalisme, c'est surtout au niveau du duo Gérard Depardieu / Joey Starr que je n'ai pas été convaincu, il n'y a pas eu d'alchimie entre les deux acteurs. Dommage !

Adapté d'un des bons romans de Jean-Christophe Grangé, « La Marque des anges - Miserere » ne restera pas en revanche dans la mémoire collective cinématographique. Ne soyons pas trop sévères : cela se regarde sans déplaisir ni ennui, le sujet est original et étonnant, tandis que quelques scènes valent le détour. C'est peut-être aussi pour cela qu'il est justement regrettable de voir que le film laisse en définitive aussi peu de souvenirs, s'apparentant plus régulièrement à une bonne fiction du samedi soir qu'à un grand thriller vous prenant aux tripes du début à la fin. Reste quelques bons seconds rôles (Héléna Noguerra, Marthe Keller, Thierry Lhermitte, Mathieu Carrière...) et un Gérard Depardieu vraiment bon en commissaire revenu de tout, compensant ainsi un JoeyStarr en revanche franchement pas terrible... Passable.

Film mauvais. Joey Starr compte t il concourir pour le prix de l'acteur jouant le plus mal ?

Pour son premier film réalisé en France, le franco-américain Sylvain White adapte un roman de Jean-Christophe Grangé et semble s’inspirer directement de la mise en scène du meilleur (seul bon?) film issu de l’œuvre du romancier, à savoir Les rivières pourpres, avec son ambiance oppressante digne d'un film d'horreur. Le duo d’acteurs explosif que forment Gérard Depardieu et Joeystarr, qui semblent, l’un comme l’autre être fait pour le personnage qu’il incarne (respectivement un retraité plein de talent et un drogué en colère !), donne du corps à ce thriller très noir où, comme souvent chez Grangé, la relation entre les héros est plus crédible que l’intrigue aux ramifications trop prétentieuses pour se montrer vraisemblable au final. Le rythme haletant et la photographie très ténébreuse nous entrainent bel et bien au cœur d’un polar plein d’intensité et agréable à suivre.

Je vais être franc je n'ai pas tenu jusqu'au bout, je suis du genre a ne pas critiquer quand c'est le cas ( ce qui est rare tout de même ) et ma critique n'aura d'ailleurs que peu d’intérêt mais quoi qu'il en soit il me faut donner mon avis sur ce film qui fut une grande déception .

Pour commencer je n'ai pas lu le livre donc je ne ferais pas de comparatif, ensuite ce film est une déception car je ne m'attendais pas du tout a ça, le début m'a fait croire que l’enquête tournerait autour d'un trafic d'enfant, un réseaux pédophile, un trafic d'organe ou que sais je mais finalement j'étais bien loin du compte car ça n'a pas grand chose a voir .
S'en suivra une enquête banal ou les ficelles se démêlent trop vite pour offrir le minimum pour nous tenir en haleine ( mais ça n'a pas marché ) .
Peu de surprise, c'est convenu et prévisible mais il y a aussi un soucis du coté des acteurs .

Ah le grand retour de Gégé, et bien ça fait peine a voir . A un moment il a même du mal a se lever d'un lit ça vous donne une idée du truc .
Pour ce qui est de Joey Starr grosse déception, là ou dans "Polisse" je trouvais son jeu juste et convaincant ( même si un poil caricatural par moment ) . Dès sa première apparition il tape dans le ridicule et taper ce n'est peu dire, on aura droit a un gars qui s'excite et se bat pour un rien, qui hurle et qui saoule .
Il surjoue le mec "badass" surfant avant tout sur son physique et ne s'éloignant jamais d'un jeu pénible .

Au final le duo semble aussi ringard que mal accordé, un vieux obèse qui tient a peine debout et un gars qui surjoue le mec énervé sans réussir a convaincre une seul seconde, vraiment agaçant .

La marque des anges est donc un banal film policier qui aurait pu etre un épisode d'une série télé policière .

Mouais Bof je voie pas l'interet d'avoir fait un long pour ca,un téléfilm pour France 2 aurait largement suffit
Cela ma fait penser au film Diamant 13 mais avec joey starr en plus,un film qui sert a rien quoi

De toutes les adaptations des romans de Jean-Christophe Grangé au cinéma, seule celle des Rivières Pourpres ont rencontré un succès critique et public. Sa suite et les deux autres Le Concile de Pierre et L'Empire Des Loups n'ont pas franchement laissé de souvenirs impérissables. En adaptant Miserere, le réalisateur Sylvain White devra faire mieux si il ne veux pas connaitre lui aussi l'échec.

Que ce soit Les Rivières Pourpres, L'Empire Des Loups ou bien Miserere, les romans de Jean-Christophe Grangé partagent toujours de nombreux points communs. Tout d'abord ses héros sont souvent des policiers fortes têtes avec le vétéran dur à cuire et le jeune trop fougueux. Ensuite ces romans mettent souvent en scène des histoires occultes de sectes dans des atmosphères flirtant avec le fantastique. Les histoires nous entraînent aussi bien souvent au delà des frontières françaises avec des histoires d'émigrants clandestins.

On est donc en terrain connu avec ce nouveau film dont le réalisateur a quelque peu modifié le titre rajoutant La Marque Des Anges. Comme dans les autres adaptations ils a aussi modifié l'apparence et les noms de certains personnages. Peut être faute d'avoir trouvé un acteur russe pour jouer le personnage de Cédric Volokine celui ci est maintenant noir et s'appelle Franck Salek. En admirateur de Mathieu Kassovitz le réalisateur a repris vraiment toute l'ambiance qu'il avait développé pour les Rivières Pourpres comme l'ont fait avant lui tout ceux qui avaient adapté Grangé.

Est ce cette impression de déjà vu où la faute à un roman peu inspiré si le suspens de La Marque Des Anges - Miserere ne nous emporte pas ? L'histoire se traîne mollement, les crimes s'enchaînent loin des yeux des spectateurs et cette histoire parait de moins en moins crédible au fur et à mesure que se déroule le récit. Le comble du ridicule est atteint au moment ou l'action s'arrête pour laisser place à un de documentaire sur CD rom qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Certainement un cheveu de ce de cette histoire capillotracté et difficilement crédible même si elle est de loin fondé sur de véritables événements.

Les fans du roman ont du sauter au plafond en voyant le casting du film qui ne ressemble pas du tout aux personnages décrit dans le livre. Lionel Kasdan dit l'arménien qui entretient encore son corps, les cheveux en brosses et habillé en treillis est incarné par un Depardieu qui n'a jamais perdu les kilos d'Obélix et dont la mollesse contribue grandement au manque de rythme du film. Jean Reno aurait une nouvelle fois plus collé au personnage mais il n'allait pas faire toutes les adaptations ! On voit bien en tout cas que Depardieu est prêt a accepter n'importe quel rôle et ne se donne pas trop de mal pour faire autre chose que du Depardieu.

Le tandem est complété par Joeystarr qui incarne un personnage totalement inventé par rapport au policier d'Interpol du roman. Le rappeur, a qui certains prête une grand carrière cinématographique, a du mal à convaincre ici en capitaine d'Interpol. D'autant plus qu'on ne comprend pas trop comment son background d'orphelin a pu le conduire a etre ce qu'il est maintenant. Héléna Noguerra n'est d'ailleurs pas plus crédible dans le rôle de sa supérieur. Autre touriste, Thierry Lhermitte apparait dans trois scènes totalement inutiles.

Difficile d'obtenir un bon film avec un scénario tiré par les cheveux et des acteurs qui semblent courir le cacheton. On s'ennuie ferme devant cette intrigue d'une platitude effarante. La Marque Des Anges - Miserere n'arrive même pas à la hauteur des dernières séries télé policières françaises qui ont su prendre le tournant grâce entre autre à Olivier Marchal. Un film à oublier rapidement et qui ne fera certainement pas long feu sur les écrans.

Grangé, spécialiste des intrigues emberlificotées, est ici à nouveau adapté au cinéma. Mais ce n'est pas son meilleur livre, loin de là, et l'adaptation, moyennement fidèle, donne un film conventionnel sur la forme et donc un produit fini sans grand attrait. Du glauque et des grosses ficelles, des invraisemblances à la pelle et une genèse qui sent le déjà vu, et en beaucoup mieux ("The Boys from Brazil"). Le ressort dramaturgique original du roman (les mystères de la voix humaine) étant par ailleurs fort mal exploité à l'écran. Reste le duo improbable Depardieu/Joeystarr. Le premier, sans forcer, réussit à camper un Kasdan à la présence écrasante. Le second, dont le personnage est rebaptisé Frank Salek (Cédric Volokine, dans le livre) donne l'occasion à l'ex-rappeur d'être bien meilleur que dans "Polisse", où son personnage de flic mal dégrossi n'était qu'un "Joeystarr" avec plaque. Il se hausse ici au niveau de la composition (et pour éviter les comparaisons, son personnage devient d'ailleurs un policier d'Interpol, alors qu'il était membre de la BPM dans le livre !).

J'ai manqué ce "film" au cinéma, mais l'envie m'a finalement rattrapé : je me devais de le voir. Eh ba... Déjà que le livre est pitoyable, le film réussit à être... je ne trouve pas de mot, scandaleux, infâme, ignoble, catastrophique, tout ça à la fois en gros (et ça reste un euphémisme). Ce n'est absolument pas fidèle au bouquin, enfin la trame principale peut-être (et encore, que vient foutre la Belgique là-dedans ? wtf Les personnages des deux inspecteurs sont quand même moins caricaturaux dans le livre, et puis bon il y a pas mal de passages qui ont disparu, passages qui certes ne sont pas importants mais au moins auraient peut-être voulu le coup sur grand écran, encore fût-il que cela soit fait par un réalisateur - donc quelque part que le dénommé "Sylvain White" ait occulté ces passages, c'est pas plus mal, je m'en garde le souvenir de ma représentation du livre comme ça). Les acteurs sont pathétiques, même Depardieu (et ça m'attriste), ce qui prouve que la direction d'acteurs fait tout... Joeystarr, Helena Noguerra, toute cette merde infâme, détestable. Mais bon le vrai problème, qu'on soit franc, c'est la "réalisation". C'est horrible, moche, comment peut-on réaliser d'une telle manière... Le mec il est autodidacte et il connait rien au cinéma ou on lui a appris à filmer comme ça ? Dans les deux cas ça fait peur. Puis toujours les petites scènes pseudo-spectaculaires à la française qui viennent alors qu'elles n'ont aucune utilité, et au contraire les scènes dont je parlais plus haut pas reprises ont pour certaines une réelle intensité (je pense à Kasdan dans le bouquin qui s'échappe et est poursuivi par les gosses - en même temps quand t'as la connerie de faire le truc en Belgique tu peux pas mettre un tel décor en place - ou quand Joyestarr se fait poignarder, dans le bouquin le passage est plutôt réussi) mais évidemment sont remplacées par de la merde en barre. Bon faut rester lucide je dis du bien du roman parce que je compare avec le film, mais il n'empêche pas que le roman est nul (on en voit des traces dans l'adaptation, notamment le scénario plus que bancal par certains endroits). Le film est une catastrophe monumentale, à tous les niveaux, j'ai bien ri au moment où vers la fin Bernheim dit aux gosses qu'il y a eu plein de gosses juifs morts, et la caméra montre une plaque avec plein de noms, que des Coen (ils se sont pas cassés le cul franchement). Voilà, sinon vide intersidéral, alors ceux qui se disent que le roman est meilleur que le film oui, c'est vrai, même si ça reste mauvais (mal écrit mais bon on le voit déjà dans le film avec les dialogues par exemple). Tout ce qu'il ne faut pas faire a été fait. Les flashbacks revus incessants, montrer les gosses dès les 20 premières minutes (dans le bouquin ça prend vachement de temps à se mettre en place, là à 1/3 du film on a quasiment tout compris), et montrer les gosses tout court, les dévoiler qu'à la fin (une petite idée, comme ça), aurait pu renforcer la tension, ou je-sais-pas quelque chose de ce style.. C'est triste que pour une histoire qui semble promettre un minimum d'intensité il n'y en ait jamais. Bref, ceci n'est pas un film.

quand on adapte un roman au cinéma, on ne suit pas toujours le livre à la ligne, parfois on respecte plus ou moins l'oeuvre de l'écrivain,parfois en partie ou pas du tout, ici dans ce film on a pris des éléments du bouquin ça et là et on a monté un film qui n'a pas beaucoup à voir avec l'oeuvre écrite, j'en parle d'autant plus facilement que j'ai vu ce film juste quelques jours après avoir lu le livre de Jean-Christophe Grangé;
en lisant le livre, je voyais dans le rôle de Kasdan Jean Reno et pas Depardieu, surtout pas lui; le rôle que joue Joeystar n'a rien à voir avec le second personnage du livre: Volokine, un jeune flic junkie d'origine russe; Joeystar qu'on le veuille ou pas n'a pas 25 ans comme le flic du livre et puis il y a une foule de détails que le film passe sous cape; les décors, l'ambiance tout est différent; dans le livre on ne voit à aucun moment un enfant "tuer" quelqu'un par le simple fait de pousser des cris stridents, aigus voire mortels, complètement stupide; bref autant j'ai aimé le livre autant j'ai détesté cette pâle et mièvre adaptation cinématographique; pour conclure je me demande qu'en pense l'auteur

Un bon polar frenchy réalisé par Sylvain White qui a dû porter sur ses épaules les adaptations ratées précédentes des romans de JC Grangé. Il a fallu donc prévoir de surprendre, mais pas trop. Les personnages du roman sont bien rendus (le jeune flic est ici plus "Bronx", ce qui ajoute un teint américain au duo). La trame du récit également. Le duo de tête Depardieu Joeystarr parait incongru sur le papier ; il marche parfaitement à l'écran. Notre Gégé national travaille plutôt en délicatesse et subtilité pour camper un classique policier à la retraite et amoureusement hanté par sa défunte femme. Joeystarr a plus de mal à jouer le traumatisme d'enfance qui refait surface dans certaines circonstances. Il est meilleur dans les moments plus "virils". Bien filmé, seconds rôles choisis, une photo un peu "clip" parfois, le tout produit un film assez sage qui ne ménage pas de suspense. La fin est on ne peut plus classique. Le format du long métrage n'a pas permis de réinvestir toute la richesse du roman de Grangé (qui ressasse les mêmes thèmes : enfance volée, sectes nazies, sociétés secrètes...).

Je n'ai pas vu ce film et je ne paierai plus jamais pour voir un film dans lequel joue Depardieu.
Il a fait fortune grâce aux places qu'ont payées les français pour aller voir ses films et fortune faite, il préfère s'exiler fiscalement au moment où les français font tous des efforts. De plus il soutient des dictateurs d'Europ de l'est, il vieillit bien mal!

Bon c'est vraiment pas top.
A la base, JC Grangé avait écrit un bouquin génialisime.
Mais la cette adaptation, c'est vraiment ridicule.
On nous met un tandem Depardieu/Joeystarr qui font style on bosse ensemble, mais on ne ressent pas une vrai complicité.
D'ailleurs le jeu des acteurs est moyen.
Ensuite le scénario du film est vraiment bien loin du livre.
Okay il est pas facile à adapter au ciné, mais quand même.
Enfin le film ne fait pas vraiment polar, on n'y retrouve pas la noirceur du livre.
Les rivières pourpres étaient bien mieux.

Déception.