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CrackO DingO
33 abonnés
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3,0
Publiée le 20 février 2022
Pour se plonger dans le passé rien de mieux qu'un bon Jean Gabin. Un cinéma d'une autre dimension difficilement critiquable, mais cela reste un très bon film! ----Février 2022----
Exceptionnel !!! Gabin, Pousse, Dalban, Lautner, Audiard, Simonin au sommet de leur art, une ambiance incroyable, la BO de Gainsbourg pour couronner le tout... Une plongée dans l'univers de la pègre des années 60, un dépaysement total.
Ça n’est ce que Lautner et Audiard auront fait de mieux. Il n’empêche ce Pacha recèle quelques bonnes choses. Je me suis amusé à regarder Jean Gabin (plus Gabin que jamais) tout en économie de geste déambuler et assener des punchlines en homme du passé dans un monde qui se modernise (et qui nous paraît bien désuet aujourd’hui). J’ai aussi aimé la présence de pas mal de troisièmes rôles avec des vrais gueules (André Pouce en tête bien sur). J’écoute toujours avec plaisir le formidable « requiem pour un con » de Gainsbourg qui rythme le film. Et puis bien sûr les dialogues d’Audiard même si pour le coup ce ne sont pas ses meilleurs répliques que l’on découvre dans ce film. Enfin plutôt elles sont gâchées par le ton premier degrés que le film prend par moment et qui ne lui va pas du tout. Il rend un peu ridicule les quelques scènes de fusillades et fait chuter la puissance comique de certaines punchlines. Il n’empêche on passe un bon moment avec ce qui pourrait ressembler à un tonton français de l’inspecteur Harry.
Quelques années après Les tontons flingueurs et autres Barbouzes, Lautner aspire à des voies un brin plus sérieuses. Toujours associé à l’irremplaçable Michel Audiard, il met les deux pieds dans le polar et appelle Gabin, pour ce qui restera l’unique collaboration de leurs carrières. Face à un André Pousse brumeux et taciturne, on le voit plonger dans une histoire de pègre, une des plus classiques, avec son parrain mafieux, son minable indic, ses flics prêts à tout (sauf à ce que l’un d’eux les trompe), son enquête ardue, ses crimes entre alliés, son western final. Mais les dialogues de comptoir relèvent assez la sauce pour qu’on la savoure, malgré les banalités et le surjeu poussif de plusieurs acteurs – pour tout dire les plus célèbres en tête. La mise en scène discrète mais efficace sied bien à la gouaille stoïque des protagonistes, et l’atmosphère de solennel désœuvrement en impose toujours un demi-siècle plus tard. Ainsi, Le pacha s’offre une place à part dans le film noir frenchy des années ’60. Et le vieux Georges montre qu’il n’a pas fait qu’œuvrer dans le grand-guignolesque ; qu’en matière plus grave, il pouvait valoir le détour aussi.
Un film très intéressant avec une certaine modernité pour 1968, un toujours aussi grand Gabin sur la BO de Serge Gainsbourg, quelques scènes psychédéliques qui passent bien dans ce polar à la française de bon niveau.
Tous le monde a fait tous un cirque autour de ce film notamment avec les dialogue , et l'histoire. Mes dialogue sont bon oui certaines même sont devenus cultes mais d'autre sont juste normal , à part les dialogue le film , l'intrigue, histoire , l'enquête etc et la façon dont c'est menée c'est pas forcément terrible il y a eu beaucoup mieux depuis et même avant de nombreuse fois ce comprend tous ce battage médiatique autour de cela vraiment . Heureusement ça durée courte et un jean Gabin toujours impeccable sauve en grande partie cette fois ci le film. Film qui z quelque passages bon mais pas plus sincèrement.
résumer : Le commissaire Joss est douloureusement affecté par la mort de son collègue Gouvion, survenue au cours d'un hold-up. Pour venger son ami, il invente le coup du siècle : il met deux bandes sur la même affaire et les laisse s'entretuer. Une fois le Milieu parisien épuré, Joss partira à la retraite, le coeur apaisé.
Classique détonnant avec le grand Gabin et une grande partie des interprètes secondaires des tontons flingueurs toujours avec Georges Lautner aux commandes d'ailleurs. Le Pacha a la classe des polars français qui fleurissaient tant dans les années 60 et 70 avec les Melville, Verneuil et autres... rien à envier aux polars américains d'alors...
Voici l'un des films incontournables de la seconde carrière de Jean Gabin. Ici, le patriarche est du côté des flics. Si certains polars français de la même époque ne font pas trop vieux jeu, « Le pacha », quant à lui, dégage un kitsch à vous en faire perdre la vue. Très, très ancré dans son époque tout ça. Et pourtant, ce qui est surprenant, jamais ça n'est rebutant. Même si l'ensemble ne dégage aucun éclat, il sait aller droit au but et se faire efficace. Et nous, de notre côté, c'est tout ce que l'on demande. Et puis faut pas le cacher, c'est toujours le pied que de voir Gabin, dans un rôle qu'il connaît par cœur, certes, mais dans lequel il assure tout le temps. Tout comme c'est toujours le pied que de voir André Pousse jouer le salaud de service. Et tout ça, sur une musique de Gainsbourg, excusez du peu ! Si l'on devait faire deux reproches, ce seraient les suivants : tout d'abord, les mecs qui se prennent dix bastos dans la couenne et qui gesticulent pendant 30 secondes avant de flancher, ça prête à doucement rire. Et une réalisation assez impersonnelle. Que voulez-vous, Lautner était bien sympathique, honnête, s'impliquait, mais ne savait pas foutre grand chose avec une caméra. Film très calibré, nous en convenons tous, mais qui assure le divertissement.
Bien que l'ayant déjà vu plusieurs fois, j'ai encore pris un grand plaisir à revoir à la télévision cette réalisation de Georges Lautner sur des dialogues de Michel Audiard. Comme d'habitude, Jean Gabin excelle dans ce rôle de commissaire divisionnaire qui serait d'ailleurs révoqué de nos jours en agissant comme justicier. Sa confrontation avec son subordonné et ami, l'inspecteur Gouvion joué par l'inénarrable Robert d'Alban, fait partie de ces morceaux d'anthologie du cinéma français. André Pousse est parfait dans le rôle de Quinquin, un gangster redoutable et sans état d'âme, tuant sans vergogne pour garder le fruit de ses hold-up. Cet ancien champion cycliste s'était fait un nom dans les milieux du cinéma dès sa fin de carrière en devenant l'agent de quelques stars puis s'était spécialisé dans les rôles de gangsters à partir des années 60. Dany Carrel, quant à elle, évolue dans un petit rôle dans les milieux du cabaret et sa rencontre avec Quinquin ne lui portera pas chance. Lautner nous avait habitué à ces polars bien construits, sans baisse de rythme et aux dialogues percutants.
:le pacha" n est pas un grand film. Pourtant lorsque l on le revoit aujourd'hui, il est empreint de beaucoup de charme et c"est un polar des années 60 qui mérite le detour. Gabin tient le film sur ses épaules mais tous les acteurs sont à la hauteur. Lautner, réalisateur qui obtint de grands succès commerciaux n'a certes pas révolutionné le cinéma et alors ? Il a le mérite de n'être pas oublié , mais avouons le "le pacha" est du sous-Melville ( je pense au "deuxième souffle" auquel il peut faire penser, il est vrai de très loin)
Film policier assez commercial au scénario embrouillé relatant la vengeance d'un divisionnaire expéditif. Chacun y fait son numéro – non sans talent : Gabin en super-flic, Audiard aux dialogues, André Pousse dans un des ses plus grands rôles, Gainsbourg avec son Requiem pour un con… Belle distribution et mise en scène dynamique.
Un policier avant-gardiste pour l'époque, une excellente BO et un Gabin qui en impose. A quand le nouveau audiard quand on entend ce genre de réplique qui malheureusement ne peut etre entretenu que par la mémoire. " On n'emmène pas des saucisses quand on va à Francfort " Magique. Dommage que la scène finale soit trop brutale, j'aurai aimé un peu plus de psychologie.
Lautner, Audiard et Gabin, voilà les "bases" de ce polar Français. Sur le papier on ce dit que ca doit être bon, mais dans les faits c'est tout de même vieillot.
Ce film policier du presque début des années 70 avec J. Gabin en tête d'affiche est très sympa à regarder. Il a un peu vieilli bien sûr, certaines scènes d'actions notamment sont moyennes mais l'ensemble est super divertissant et on retrouve l'ambiance des années 70 avec quelques clins d'oeil comme ces petites voitures sportives de chez Matra. La musique de Gainsbourg qu'on garde en tête bien après la fin du film donne un peu de jus à ce film parfois un peu mou. J. Gabin comme d'habitude économise ses gestes et son énergie au maximum, heureusement qu'il rattrape cela par une diction forte, mais parfois difficiles à comprendre. A croire qu'il ne veut pas ouvrir la bouche! C'est dommage car on perd un peu les dialogues de M. Audiard. Il est aussi difficile d'imaginer qu'aujourd'hui un tel film ait pu être censuré à l'époque.