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    Le Pacha
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    3,8
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    109 critiques spectateurs

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    Lepouceducoin
    Lepouceducoin

    16 abonnés 924 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2016
    "Le pacha" de Lautner dispose d'un casting assez imposant, entre un Gabin classique, André Pousse et d'autres gueules du cinéma français des années 60-70, le tout accompagné encore une fois par des dialogues d'Audiard (dont le fameux ""Quand on mettra les cons sur orbite, t'auras pas fini de tourner"") et une BO signée Gainsbourg, qui nous crédite d'une petite apparition. L'histoire est assez simple dans ce polar mais assez efficace. Pour pinailler un peu, je trouve que tout est trop simple et facile pour le commissaire joué par Gabin et que quelques plans auraient mérité d'être écourtés (notamment dans le cabaret).
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 387 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2021
    Il n'a peut-être pas si bien vieilli que ça notamment le scénario qui est assez linéaire mais Le Pacha possède néanmoins quelques atouts plus que décents. La distribution Gabin joue le rôle principal ou plutôt le rôle principal en roue libre mais regardez le reste de la distribution c'est un éventail impressionnant de seconds rôles distinctifs dont beaucoup peuvent être repérés dans de nombreux autres films de l'époque qui font un travail remarquable même lorsqu'ils sont silencieux. Par exemple André Pousse a le visage parfait pour le rôle de gangster impitoyable qu'il joue dans le film. L'ambiance est une sorte de version poisseuse brumeuse et terriblement carrée de la fin des années soixante. La scène finale dans une usine délabrée est vraiment impressionnante. Cette atmosphère est renforcée par la partition splendidement et sobre de Serge Gainsbourg basée sur des boucles de percussions hypnotiques ou des parties d'orgue très douces. L'élément qui ne peut être pleinement apprécié qu'avec une bonne maîtrise du français est le scénario et les dialogues de Michel Audiard avec certaines de ses répliques hilarantes qui s'appuient sur l'argot et un débit adéquat pour donner une texture inimitable aux répliques. Les seuls points négatifs sont les scènes de boîte de nuit embarrassantes et branchées agrémentées de rock chargé de sitar qui sont assez difficiles à regarder selon les normes actuelles...
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    27 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2011
    Dialogues signés Audiard, Gabin égal à lui-même, une apparition de Gainsbourg et le Requiem pour un con en bande originale. Que du bon.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2015
    Un film policier agréable, qui vaut surtout pour la prestation de Jean Gabin, les excellents dialogues de Michel Audiard – c'est ici qu'est prononcée la fameuse réplique "le jour où on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner" – et la musique d'un Gainsbourg qui se paie même le luxe d'une petite apparition.
    Sonia K.
    Sonia K.

    17 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juillet 2016
    Gabin joue du Gabin; André Pousse sauve un peu le film. Dany Carrel ne joue ni mal ni bien. Banal, pas très inspiré ce film nous en rappelle d' autres, bien trop nombreux. Film sans ambition, sans originalité; juste assez bien interprété. Beaucoup d' hémoglobine. La fin est bien obscure: histoire compliqué et invraisemblable.
    timM32
    timM32

    10 abonnés 331 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2013
    Le Pacha est culte, certes. En grande partie grâce aux dialogues d'Audiard, il faut avouer. Car hélas, il faut admettre que ce film à mal vieilli, et on sent que Jean Gabin est dans ses derniers films de sa carrière...
    Cécile HARISTOY
    Cécile HARISTOY

    17 abonnés 122 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 février 2012
    Polar français de 1968, délicieusement kitsch (scène au "Hippie's"), du temps des téléphones à cadran, telex, Simca Beaulieu, DS et autres Renault Galion, du temps ou l'on pouvait filmer des cigarettes sans censure. Pour cette unique collaboration Lautner/Gabin, le réalisateur s'est offert les services de Michel Audiard et ça se sent. Véritable festival de dialogues fleuris, ses "cons sur orbite" gravitent encore au Panthéon des répliques cultes. Côté violence, on ne fait pas dans la dentelle. Ca défouraille à gogo. Et pour venger son collègue et ami, froidement assassiné, le commissaire divisionnaire Joss n'hésitera pas à utiliser les mêmes méthodes que les truands, faisant implacablement le ménage dans le milieu parisien. Autour d'un Gabin bourru comme on l'aime et d'un André Pousse -alias Quinquin- parfait salaud pas du tout partageur, on a plaisir à retrouver des acteurs comme Robert Dalban et Dany Carrel. Toute une époque. Film d'action efficace et rythmé, "Le Pacha" s'achève sur une belle scène dans une sucrerie champennoise désaffectée.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mars 2024
    Passé maître dans la parodie de film de gangsters, le duo Lautner-Audiard est bien moins convaincant lorsqu'il prend ce genre au sérieux. Beaucoup de complaisances et de clichés minent un film déjà affaibli par des personnages de flics et de truands trop typés, mal dégrossis.
    Face à André Pousse, étonnamment grave dans le rôle d'un féroce voyou, Jean Gabin compose un commissaire divisionnaire du genre patriarcal, une de ces figures figées et inhabitées à laquelle l'acteur ne prête, paresseusement, que son charisme et son prestige. Les péripéties policières et criminelles qui alimentent la traque du vieux flic ne sont quant à elles pas plus originales que vraisemblables ou réalistes.
    Et puis, il y a les dialogues d'Audiard, dont les formules et les aphorsimes, amusants par endroits, maintiennent le plus souvent les protagonistes du film dans un langage artificiel. Audiard place ses bons mots où il l'entend, au détriment de la cohérence des personnages et de la pertinence. Ce "parler-faux" imposé au scénario et aux interprètes finit par discréditer le film dans son ensemble.
    marmottefurieuse
    marmottefurieuse

    7 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2018
    Un très bon polar avec Jean Gabin toujours fidèle à lui-même (toujours bourru) dans le rôle d'un policier à quelques semaines de sa retraite qui élabore un plan afin de venger son collègue et ami assassiné. André Pouce dans le rôle de Quinquin est excellent dans le rôle d'un tueur qui n'a aucun scrupule pour abattre de sang froid n'importe qui pour l'argent. Notons également la bonne musique de Serge Gainsbourg.
    Cependant il est regrettable que la fin soit si brutale avec un guet-apens de la police qui abat les malfaiteurs sans être en situation de légitime défense.
    pilouBoulogne
    pilouBoulogne

    7 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2019
    Un vrai classique des années 60/70, avec des acteurs de qualité et le style inimitable de ces années.
    Les répliques d'Audiard apportent la touche de plaisir supplémentaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 juin 2018
    "Le Pacha" est pour moi un de mes films préférés de Georges Lautner voir peut être mon préféré. Je trouve le scénario particulièrement efficace, Jean Gabin très charismatique qui débite avec sa verve habituelle les savoureux dialogues de Audiard, la BO incontournable de Gainsbourg et son requiem pour un con mais aussi cette ambiance unique, ces paysages d'une froideur hivernale, vraiment superbe. On ajoute une touche de violence et quelques scènes d'actions bien emballés et on se trouve devant un excellent polar à la française que je prend toujours plaisir à revoir avec plaisir.
    Glumdops
    Glumdops

    7 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2020
    Un de ces films noirs à la française devenu culte avec le montre sacré qu'était Jean Gabin. A noter la bande son signée Gainsbourg...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 octobre 2013
    Un classique du polar à la française ! Le casting est excellent. Le scénario est très bon. Ce n'est pas un film qui traîne en longueur. Il se passe des choses : fusillades, attaque à main armée, ... Donc, on ne s'ennuie pas. Nous reconnaissons également la patte de Michel Audiard. Les dialogues sont très populaires, notamment ceux de Gabin. Enfin, un très bon film comme on en fait de moins en moins en France.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 août 2012
    Un bon petit film avec le célébrissime Jean Gabin dans le rôle d'un policier "dur à cuire". L'histoire est assez conventionnelle mais on ne s'ennuie pas (rivalités entre truands, règlements de compte à coup de bastos, flics sur les dents...)
    Le film est assez court par rapport aux standards actuels (1 heure 20 mins) et on connait déjà de nombreux acteurs. Une bande son vraiment sympa avec quelques apparition de Serge Gainsbourg... à voir!
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    6 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2023
    « On n’amène pas des saucisses quand on va à Francfort. »

    Avec des dialogues d’Audiard (en caméo photo de suspects à la 18ème minute), il n’est pas utile, faute de place, d’accumuler les tirades de cette œuvre, dont certaines sont culte.

    Démarrant sur l’exceptionnel « Requiem pour un con » de Gainsbourg (en guest à la 52ème), en raccord millimétré au générique, le film maintient la cadence rythmée et incantatoire pendant près de 10 minutes, durant lesquelles s’égrènent les images de Lautner, virtuose. Le thème reviendra tout au long de la réalisation pour redonner du punch dans un rythme parfait, secondé par la musique de Michel Colombier, collaborateur de Pierre Henry (Messe pour le temps présent) et de Gainsbourg.

    Au niveau, précisément, de la réalisation, notons le réalisme apporté par la caméra à l’épaule, révolutionnaire pour l’époque (classique aujourd’hui), en plus des caméras au sol et des champs-contrechamps (avec miroirs parfois) chers à Lautner. Moderne, ce Pacha l’est résolument. Même si les décors et les costumes sont bien d’époque (Zitrone annonçant l’arrivée du tiercé sur la télé en noir et blanc aussi), la façon de traiter le sujet, mêlant humour noir et décalé et violence crue, voire cynique, ne ferait pas tâche aujourd’hui (que l’on pense aux films de Quentin Tarantino, notamment Reservoir Dogs, ou Guy Ritchie, Wrath of man, par exemple). C’est d’ailleurs ce qui marque le plus ce film et qui a choqué la censure à sa sortie, sans oublier la scène érotico-esthétisante du bar « Hippies » (entre fascination corporelle et cynisme réac, on reconnaît bien la patte d’Audiard, là aussi). C’est dans cette scène qu’on retrouve Dany Carrel, déjà présente dans Un Idiot à Paris, déjà scénarisé par Audiard.

    On pourrait regretter que Gabin fasse du Gabin, qu’Audiard fasse du Audiard, mais l’auto-caricature ne fait-elle pas partie du charme tant que ça tient la route ? D’autant que ce film, avec les élans musicaux de Gainsbourg, la présentation du poste de police façon open-space avec des ordinateurs et l’inventivité moderne de la caméra de Lautner, est aussi une fabuleuse fresque sociale, pas toujours objective, sans doute, mais néanmoins propre, comme une forme de résignation, parfois, comme, surtout, un passage de témoin. La scène, anodine pourtant, de Gabin en train de se raser au rasoir électrique en est un symbole parfait. Au niveau des interprétation, on oscille entre seconds rôles habitués (Louis Seigner, Robert Dalban, Dominique Zardi) et d’autres moins connus, plus ou moins dans le ton. Dany Carrel (trop souvent cantonnée au rôle de prostituée honnête à l’instar de Mireille Darc dans d’autres films de Lautner/Audiard, en sex-symbol) et André Pousse (déstabilisant de froideur assassine) équilibrent parfaitement le casting.

    Au final, on a un film où semblent s’opposer deux visions du même monde, une de l’avant (le scénario, les dialogues, Gabin), une de l’après (la réalisation, la musique, l’informatisation), où la moindre image est signifiante, le tout sorti au moment précis où, dans la société, le point de basculement est atteint avec les événements de mai. Ce moment, fugace, où Gabin croise Gainsbourg dans le studio d’enregistrement, est très révélateur et assez magique de l’avant et de l’après.

    Cette œuvre est plus qu’un chef d’oeuvre, c’est un exemple d’objet cinématographique à montrer dans toutes les écoles d’art. Un joyau, une perfection.
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