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    Le Voyage de Primo Levi
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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 février 2009
    D’après l’ouvrage «La Trêve» de Primo Levi, Davide Ferrario reconstitue dans «La strada di Levi» (Italie, 2006) le parcours, accompli par le grand écrivain italien, du camp de concentration d’Auschwitz d’où il fut libéré jusqu’à Turin. Le geste historique esquissé par Ferrario aspire à comparer l’Europe au sortir de la seconde guerre mondiale et celle des années 2000. Le constat dressé est pessimiste et décrit un continent meurtri, moribond, bien plus équipé en technologies qu’à l’époque de Levi mais toujours aussi rudimentaire par sa mentalité. Les désastres de Tchernobyl, le néo-nazisme en Allemagne, les terres agricoles abandonnées en Ukraine, chacun de ces affres nationaux constitue le portrait d’une Europe souffrante. Les vestiges du communisme à l’Est et les délabrements moraux opérés à l’Ouest par une course effrénée au libéralisme défigurent une Europe que Levi, sortant de l’enfer de la Shoah, voulait encore parcourir, voulait habiter de sa présence vagabonde. En présentant, par cette comparaison entre littérature et cinéma, une Europe délétère, Ferrario fait plus qu’embaumer le délabrement accomplie depuis 1945, il surprend le fantôme d’une menace fasciste encore vivante. Ferrario fait montre d’urgence, l'urgence de parcourir l’étendue du voyage à travers l’Europe et l'urgence pour témoigner des maux qui persistent dans les pays du vieux continent. L’aspect peu formel de la mise en scène, qui préfère, plutôt que de soigner le point de vue porté sur l’Europe post-Levi, délivrer le message du documentaire, a l’apparence d’un brouillon. Ferrario ne filme pas aussi bien que Levi écrit. L’écrivain portait son regard sur l’Europe après avoir été immergé dans les horreurs les plus incroyables. Ferrario se contente seulement d’actualiser le regard de Levi. Il se positionne, en cela, comme un auteur de deuxième main. Il réalise son film comme un palimpseste, au-dessus d’une œuvre conséquente déjà écrite.
    cristal
    cristal

    165 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mars 2008
    Il y a dans ce documentaire qui n'en est pas un, un goût pour l'instantané qui le rend magique. Abordant le passé sous la forme d'un voyage proche de la méditation mémorielle, en revisitant les pas d'un homme blessé par les horreurs du nazisme, Davide Ferrario construit, par le biais d'images d'archives et de reconstitution, un trajet humain bouleversant sur la perte humaine, simplement décrite sous un angle purement observateur. En voyageant à travers l'Autriche, la Roumanie ou encore l'Ukraine, il dépeint à petites touches le mal-être présent et le rapport au nazisme, les préjugés portés aux allemands aussi bien que les souvenirs amers d'un vieil homme qui connût l'époque monstrueuse. Avec une douceur incroyable, ce documentaire navigue paisiblement sur la Terre, avec toujours dans l'idée de repasser derrière un homme qui, par ses pas effacés, se décrit et se démontre tout seul. Muni d'une pudeur vraiment exemplaire, "Le voyage de Primo Levi" allie les rires aux larmes, empile les mots aux silences des paysages respirant sans nous. Et c'est aussi pour cela que le film évite le redoutable aspect 'carte-postale' ; tout ce que le réalisateur filme a le poids du passé, une douleur qui peu à peu s'effondre mais qui pourtant laisse une trace en chacun de nous. En jouant de la part universelle que l'extermination des juifs a en nous, remettant en cause les divers problèmes qui résultent aujourd'hui de la mise en place de l'idéologie nazie, le cinéaste offre à l'humain que nous sommes la possibilité de refléter une part de notre passé, de notre histoire, nous montre d'une certaine manière les cendres d'humanité qu'il reste en nous, malgré tous nos déchets, et, avec tact, filme des villes sans âmes, enneigées ou couvertes d'herbes fraîches, dans ce qu'elles ont de plus pur, de plus fantômatique, comme pour évoquer avec une composition de plans volontairement mélancoliques les présences d'un peuple en parti anéanti, et au minimum celui d'un homme, Primo Levi, dont les pas d
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 mars 2008
    Ne vous fiez pas au titre, Primo Levi est ici un pretexte a une carte postale, sur les autres pays de l'Est. Bien sûr, l'auteur reprend le parcours emprunté par Primo Levi en 1945, et cite même quelque extraits de la Treve, mais le film n'est qu'une accumulation de flashes sur Tchernobyl, les neonazis, les immigres.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 février 2011
    La force, qui est aussi l' originalité de ce film, c'est que l'on suit un voyage, réel et entièrement respecté par les faits historiques, mais celui-ci est tourné au XXIe siècle et montre au public l'Europe qui fut traversée par Primo Levi, actuellement. Les événements filmés n'ont peut-être pas de rapport direct avec l'histoire de ce réfugier des camps nazis mais ce qui est intéressant c'est justement l'accord qui est effectué entre le passé et l'état actuel des choses. Les images défilent (parfois sans voix off, sans actions) et parlent d'elles mêmes, leur simplicité les rends puissantes et lorsqu'un brin de musique ou que la voix off intervient pour citer un passage du livre "La trêve" de Primo Levi, c'est alors que
    les images apportent quelque chose de particulier : une touche énigmatique de l'instantané. A cela est souvent ajouté un aspect humoristique non désagréable. Grâce à ces aspects artistiques, originaux, le simple documentaire fait place à une véritable œuvre hors du commun. On assiste à un mélange entre le visage de l'Europe actuelle et l'œuvre littéraire d'un homme d'exception ayant traversé l'Histoire.
    djlmichel
    djlmichel

    3 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 mars 2008
    C'est à la limite de l'escroquerie! On utilise le nom prestigieux de Primo Levi pour attirer le spectateur sur un documentaire filmé par un amateur, complètement nul et sans intérêt. Surtout ne vous laissez pas avoir par le titre!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 avril 2008
    26 03 08 Depuis 2 semaines, la régie publicitaire Screenvision avise placidement les projectionnistes chargés des montages de pub en 1 ère partie que son client "de haute gamme" (sic...) Louis Vuitton voudrait éviter de passer dans les salles "ou vous difuser" (re-sic...) certains films:
    -Le voyage de Primo Levi - Les toilettes du pape - Le dernier repas - Cruising - La Zona -...
    Tous ces films ont peu de copies. Ils ont surtout un propos et un engagement esthétique voire politique. C'est sans doute ce qui déplait à Bernard Arnault, patron d'LVMH, grand pote du VRP élyséen, ou à un autre des brillants chargés de com' de la marque-phare du Bling-Bling national.
    Quant à Screenvision, on y attribue visiblement + d'importance au bon plaisir du client qu'à la langue française et la liberté d'expression.
    Suggestion: rendons leur boycott à LVMH et Screenvision et allons voir nombreux ces films "maudits" par ceux qui se croient les références du bon goût.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 avril 2008
    Le voyage de retour d'Auschwitz de Primo Lévi n'a pas été des plus directs. Plus de soixante plus tard le réalisateur le refait ; la promenade est émaillée de rencontres, de reportages en ville et à la campagne et donne une vision actuelle de ces " pays de l'Est " encore méconnus. Les textes de Primo Lévi servent de fil rouge, rendant ce film encore plus attachant.
    Gros bémol, le sous-titrage : blancs sur fond blanc (!) les sous-titres s'affichent trop rapidement ce qui ne facilite pas la lecture du spectateur non italophone. Regrettable !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 mars 2008
    Ô mon dieux !
    Ô mon dieux !
    Je n'ai pas envie de faire des efforts pour ecrire une critique a ce film (nul).
    Je peux juste dire qu'il est complètement nul de chez nulissime
    emma/emma
    emma/emma

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mars 2008
    Un road movie passionnant : le documentaire refait le voyage de Primo Levi à la sortie des camps de concentration, et nous donne à voir des pans d'histoire de l'Europe de l'Est, et ce qu'ils sont devenus, avec intelligence, et ironie. Le film est avant tout très sensible, et sait prendre la distance juste par rapport aux scènes filmées. Le résultat est esthétiquement très réussi, la musique sublime. Une œuvre singulière, rare, qui appelle à la réflexion.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2008
    Davide Ferrario nous propose une combinaison de deux réalités, proche et lointaine, mais en fait imuables: celle du texte de Primo Levi narrant son voyage de retour de Auschwitz à Turin, et celle des pays de l’ex URSS après la chute du mur. Deux époques racontées par des personalités aussi disparates et captivantes que les lieux que nous traversons.
    Je ne m’attendais pas à cela mais après 90 minutes, j’étais dépaysé, inquiet, ému, sans trop savoir pourquoi. Le documentaire remue. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2008
    Un film que je conseille à tout le monde.
    On suit pas à pas les étapes que Primo Levi a raconté dans son roman La Trêve, dans un road movie traversant l'Europe de l'Est et montrant des régions proches de nous par la distance mais qui semblent appartenir à un autre monde. Il y a là une poésie narrative mêlée à une quête de vérité. Un ensemble qui met mal à l’aise et vous prend au ventre, vous amuse parfois aussi. A ne pas manquer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2008
    C'est un voyage qui nous emmene vers des contrées desertes, vers des pays dont on ne parle pas assez, vers une histoire d'un demi siècle. Evasion et emotion.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mars 2008
    Ce documentaire Italien est tout simplement magnifique. Davide Ferrario met habilement en contraste les images actuelles d'une Europe qui regarde toujours vers son lourd passé et le texte de Primo Levi. L'auteur de La Trêve devient notre guide le temps de ce voyage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 mars 2008
    Veuve d'un chanteur ukrainien assasiné, paysans, membres du KGB local biélorusse, ouvrières roumaines, pêcheurs du Danube...L'ensemble des personnages rencontrés tout au long de ce voyage sont boulversants d'humanité, à l'exception peut être des pathétiques membres neo-nazis du NPD autrichien. Le texte de Primo Levi en toile de fond est magnifique.
    Sans parti pris, ce documentaire nous amène à nous interroger sur le passé, le présent et l'avenir d'une Europe à la fois si loin et si proche.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2008
    Tout peut sembler disparate dans ce documentaire où Primo Levi est bien mis en avant dans le titre (je préférais pour ma part le titre italien : La Strada di Levi). Mais une subtile thématique se dessine et unifie les différents épisodes, celle de la peur que l’Europe a de son propre futur. Pas d’alarmisme mais une série d’anecdotes contemporaines relatant bien l’esprit des pays traversés par Primo Levi à l’époque de sa libération des camps en 1945. 2006-1945, rien n’a changé ou presque, puisque Primo Levi n’est plus là.
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