Avis : Une fiancée pas comme les autres - Page 2

Ridicule et navrant de bout en bout, la présence de Ryan Gosling en neuneu dingo ne sauve même pas ce nanar.

C'est l'histoire de Lars, un type timide à l'épaisse moustache, qui se refuse à tous contacts humains, vit dans le garage en face de chez son frère et sa femme, va tous les jours bosser au bureau sans esquisser un seul mot. Autour de lui, beaucoup de gamins ; un collègue qui collectionne des figurines, une charmante fille visiblement attirée par le muet, irrésistiblement potiche et encore enfermée dans un cocon adolescent, un frère et sa femme enceinte qui, malgré le sérieux des faciès, coulent dans un amour idéalisé et enfantin. Le jour où une poupée gonflable va être livrée chez lui, Lars va virer maladif, paranoïa amoureuse et symptômes autistes. Au moins, la poupée le fera parler un peu plus, le fragiliser encore plus aussi, et même le faire rêver. A travers ce symbole tout en matière plastique, plus ou moins le vecteur de nos fantasmes les plus vils, le cinéaste loupe complètement son sujet et passe à côté de la fable sociale qu'il aurait pu développer. Au lieu de cela, quelques séquences légères montrent à des fins humoristiques que nous sommes tous des enfants (à force de jouer le jeu, tout le monde finit par pleurer la mort annoncée de la poupée), au lieu de jouer du décalage absurde des situations familiales. Bianca, nom attribué à la poupée, n'est au centre du film qu'en tant que non-personnage burlesque, mais jamais en tant que problématique pour développer un regard sur notre société contemporaine. Car la 'relation' vécue entre Lars et Bianca aurait pu prendre le tournant d'un délire quotidien, une métaphore de l'acte amoureux et la façon dont nous utilisons l'amour comme un début et une fin essentielle (Lars décide peu à peu que Bianca devienne malade jusqu'à en mourir), en même temps que Bianca serait le fétiche sous-entendu à l'excitation masculine. Mais Craig Gillepsie refuse d'utiliser Bianca comme un argument, ce qui, pour l'occasion, aurait été plus judicieux pour l'identité du film ; car ce n'est ni une comédie sur la sexualité, ni une fable poét

Ca manque cruellement de punch et de rythme. Je me suis endormi...

l'histoire est bidon, limite pathétique les acteurs sont pas mal, mais fallai qu'ile aientt trop de dettes pour devoir tourner dans un navet pareil

Un type fringué comme un employé de bureau des années 70 (c'est pareil pour les autres habitants du village d'ailleurs) qui se ramène un beau jour avec une poupée sexuelle, se met à lui parler, à s'occuper d'elle comme si elle était dotée de vie et tout, j'ai trouvé ça super glauque. Oui, je ne suis pas aveugle. J'ai vu que ça illustre bien la difficulté de nos jours à échanger avec les autres, à déclarer son amour, à faire face au manque d'affection qu'on peut ressentir. Surtout quand on est réservé, renfermé sur soi-même, peu spontané, ça peut être très compliqué de faire connaissance. Lui, il a la chance d'avoir une collègue super cool qui lui fait les yeux doux malgré sa moustache de syndicaliste et son costard étriqué. Et il préfère rester dans son monde. C'est fou. Personne ne lui dira d'ouvrir les yeux sauf sa belle-sœur lors d'une mémorable engueulade. Tous le conforteront à privilégier sa relation avec son morceau de plastique plutôt qu'avec Margo dont le risque, à terme, est de la voir aller ailleurs. Je la trouve bien compréhensive de ne pas le taxer de fou comme son propre frère. Raison de plus pour ne pas qu'il la lâche. Ce genre de fille faisant le premier pas, patiente, souriante envers et contre tout, ça ne se rencontre qu'une fois dans une vie.

Comédie dramatique, réalisée par Craig Gillespie, Une Fiancée Pas Comme Les Autres est un long-métrage aussi atypique que réussi. L'histoire nous fait suivre un jeune homme timide, solitaire et inadapté social, vivant dans le garage de chez son frère et sa compagne enceinte, qui va nouer une relation avec Bianca, une poupée moulée qu'il affirme avoir rencontré sur internet. Il va alors présenter sa nouvelle femme à son frère et sa compagne avant que tous les habitants de la petite commune fassent à leur tour la rencontre de Bianca. Ce scénario original nous embarque pendant un peu plus d'une heure et demie dans une intrigue aussi captivante que moralement dérangeante. En effet, les diverses situations vécues à la suite de ce mariage improbable sont assez déstabilisantes. Car à travers ce récit saugrenue, se cache en réalité de nombreux questionnements quant au regard des autres, aux problèmes mentaux, au bonheur, ou encore à la normalité. Tout ces sujets sont bien traités et très bien exprimés via le ton mêlant humour contenu et drame. Toutefois, si certaines scènes décrochent des sourires, la majorité des séquences se veulent d'avantage dramatique. L'équilibre penche clairement du côté tragique. Tout cela est amené par des personnages attachants, interprétés par une belle galerie de comédiens, avec en tête Ryan Gosling qui livre une prestation très touchante. Il est entouré par une distribution tout aussi agréable entre Emily Mortimer, Paul Schneider et Patricia Clarkson, sans oublier les rôles plus secondaires tout aussi appréciables. Tous ces individus entretiennent des relations riches en émotions, parvenant autant à amuser qu'à émouvoir à travers leurs échanges d'une belle authenticité, soutenus par des dialogues d'une grande justesse. L'ensemble est réalisé de façon correcte par Craig Gillespie. Sa mise en scène est assez quelconque et manque d'identité mais s'avère de bonne facture malgré tout. La photographie est elle assez austère à l'image des décors, s'accordant cependant parfaitement avec le propos. Ce visuel un peu fade est accompagné tout du long par une b.o. aux compositions très jolies. Ses notes sont douces et mélodieuses, venant magnifier des instants déjà attendrissants. Cette union hybride s'achève sur une fin satisfaisante, venant mettre un terme à Une Fiancée Pas Comme Les Autres, qui, en conclusion, est une découverte rafraîchissante méritant grandement d'être visionnée.

Jeune homme timide et asocial, Lars n'interagit que très peu avec les autres. Jusqu'au jour où il ramène sa fiancée, une poupée moulée qui laisse béat son entourage. Le sujet avait déjà été exploitée sous la forme d'une comédie un tantinet graveleuse avec "Monique". Ici, mise à part quelques touches absurdes (notamment une communauté qui adopte sans mal la poupée !), l'ensemble se veut avant tout dramatique. Le film aborde de manière sérieuse les sentiments d'un névrosé, sa perception du monde, et les réactions des autres. Alors que l'on aurait pu sombrer dans le ridicule, le scénario est bien écrit, et Ryan Gosling casse complètement son image de playboy en incarnant ce solitaire renfermé. Une curiosité.

Exemple type du film indé US branchouille qui repose sur une idée de base marrante et propice à toutes sortes de dérapages au sein d'une major, des acteurs connus des cinéphiles qui vont signer des "performances", un script qui fait la part aux dialogues réalistes et un message des plus, mmh disons subversifs (aimer vous les uns les autres, soyez tolérant et j'en passe). Içi, R. Gosling en mode "je suis moche avec mes cheveux gras, ma barbe mal taillée et des pulls immondes" surjoue parfois un peu le maniaque asocial avec profusion de tics mais je dois dire qu'il y a des scènes marrantes, que c'est mignon tout plein avec quelques scènes touchantes et malgré une mise en scène de téléfilm, ça passe très bien. Le temps s'écoule lentement dans des paysages enneigés, avec quelques tranches de vie assez sympa. C'est bien fait, bien joué, bien écrit et inoffensif. D'autres critiques sur

C'est l'histoire d'un homme terriblement fragile et seul, qui arrive à vaincre sa timidité et ses difficultés à socialiser en s'offrant une poupée gonflable qu'il prétend être sa nouvelle petite amie, ce qui ne manque pas d'étonner ses proches et toute la ville. Malgré le rythme un peu lent du film, il s'agit ici d'une belle leçon sur l'acceptation de la différence et Ryan Gosling nous prouve qu'il est très efficace, très à l'aise dans des genres cinématographiques variés, et c'est ici un choix délicat et original dans une carrière d'acteur.

Gosling reste comme "toujours" un comédien de subtilité et de jeu (au sens propre comme figuré). On le retrouve dans un rôle en démesure qu'il s'approprie avec justesse mais sans pour autant cabotiner comme tant d'acteurs savent le faire. Hélas cette histoire (intéressante sur le post it) n'est pas très porteuse autant dans le rythme que par intérêt (classique) de son déroulement. On reste toujours à distance d'un film qui se voudrait porteur d'une idée (originale) sur la tolérance et l'acceptation de l'autre. Le film ne prend son envol que dans un dernier élan d'un épilogue savoureux, plus subtil et juste en 5 min. que l'ensemble du film en 1h20. Dommage, il reste la prestation de l'acteur.

"Une fiancée pas comme les autres" est une très bonne comédie dramatique sur le thème de la solitude et la détresse humaine. Le film est emmené par un excellent Ryan GOSLING. Le canadien est vraiment impeccable dans son interprétation d'homme solitaire éperdument amoureux de sa poupée. Les seconds rôles sont également bien écrits et le film de Craig GILLEPSIE apparaît comme une parabole efficace de l'acceptation de la différence, tout en évitant le piège de la fable morale à deux balles.

Avant d'être le nouveau Brad Pitt, la nouvelle star masculine considérée comme la plus sexy du monde (j'exagère peut-être, mais bon, vous comprenez), Ryan Gosling tournait dans des films où on ne le voyait vraiment sous un autre jour, avec sa moustache et son air un peu benet. Le film, Une fiancée pas comme les autres, est tout le temps sur une ligne très difficile : entre film tendre, émouvant, mais aussi film ridicule, ou film niais. C'est un équilibre vraiment très précaire et on est toujours prêt à tomber dans le côté un peu stupide de l'histoire, surtout quand on voit comment pris par un élan philanthropique tous les habitants du village jouent le jeu etc etc. Mais bon, que le cinéaste prenne un point de vue philanthrope ne doit pas non plus être décrié, sinon que dire du cinéma de Capra ? Donc bon, le film est sur cette ligne difficile et s'en sort plutôt pas mal.

Je m'attendais à voir une comédie un peu loufoque et quelque peu irrespectueuse vu le pitch et je me suis retrouvé à regarder une petite romance mollassonne bouffie de bons sentiments. La réaction des gens est tellement irréaliste que ça en devient complètement ridicule.

Un film surprenant, déconcertant de par son sujet qui traite de maladie mentale sans vraiment en parler, et plus du regard de la société sur celle-ci, et le tout avec une note de romance. C’est déroutant, inhabituel -Ryan Gosling est d’ailleurs surprenant dans ce rôle- du coup on n’est pas entièrement satisfait, on a du mal à cibler la volonté du film qui raconte une histoire sans vraiment donner de point de vue ou de critique sur la vie, la société, ou la maladie. C’est un peu à l’image de la fin qui ouvre plus de possibilités qu’elle ne donne de réponse… C’est néanmoins plaisant à suivre, mais on aurait aimé quelque chose de plus personnel, de plus touchant et surtout de plus parlant.

Un petit peu déçu par ce film que je voyais comme une verison de "Monique" en plus poético-réaliste. Ce qu'il est effectivement mais avec une dose de morale des plu saoulant. Ryan Gosling est génial et prouve qu'il est un des meilleurs acteurs de sa génération mais malheureusement souvent sous-exploité. Il joue un homme extrêment seul, replié sur lui-même alors qu'il atout pour être heureux, amis et famille compris. Il se réfugie alors dans une relation avec une femme artificiel qu'il croit réel. C'est touchant, plein d'émotion... Trop peut-être car à vouloir faire l'apologie de la tolérance et de la solidarité le réalisateur pousse le bouchon dans un hyper-réalisme qui touche plus de la naïveté. Le film est tout de même sympa, il faut le prendre comme un conte optimiste sur la condition humaine. A voir.