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    Assassin(s)
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    88 critiques spectateurs

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    Oblomov
    Oblomov

    2 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2020
    Bien réalisé, les mouvement de caméra n'ont pas vieillit... Les acteurs par contre sont par moment dépassé.
    Là ou cela peche, c'est la morale du film... on fait un film violent pour critiqué la violence. C'est pas très subtil et c'est meme idiot. Le film fut sifflé a cannes...un peu compréhensif.
    Ceci dis le film se laisse voire sans ennuit.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    On est plongé dedans, ça c'est sûr. On aime ou on aime pas, ça c'est sur, mais quand on aime les films qui parlent de violence(s), on ne regarde pas les films de Gaspard Noé, on ne regarde pas non plus assassin(s). Le jeune perdu, le vieux qui semble si sûr de lui mais qui se sent bien seul aussi, et cette télévision toujours allumée. On se surprend même à la regarder à travers le film. On nous montre bien des choses, on en voit beaucoup mais les a-t-on bien regardées ?

    La dernière partie du film m'a un peu surpris, mais il fallait bien que ce personnage aussi parte à la dérive, il l'a simplement fait à sa manière. Max lui, était déjà à la dérive, il n'a jamais vraiment compris.

    C'était peut-être le plus facile, mais j'ai bien aimé le contraste entre chacun des personnages, ce qu'il apporte à l'histoire, ce qu'il apporte au sujet, sa position par rapport à cette violence, sa propre manière de l'appréhender. J'aurais voulu en savoir en peu plus sur chacun d'eux, mais ainsi on s'identifie plus facilement, cela évite d'en faire des cas sociaux, de trop les marginaliser.

    Ce n'est pas un film très violent, ce n'est pas une violence gratuite. Elle ne détourne pas le film de...

    Les plans sont choisis avec minutie, la musique n'est pas trop présente, la lumière est peut-être juste un peu enfermée, question de goût sans doute.

    Le film coule de lui même, l'histoire suit son court, les évènements se dévoilent sous nos yeux. Meutres, crimes, violences, le sang qui coule, a flots ou par gouttes, les circonstances, la justice, le pouvoir, la fascination.

    On a voyagé ce soir...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 3 janvier 2008
    Pour dénoncer les dangers sur l'influence de la télévision, je ne pense pas que ce soit le film idéal. Michel Serrault ne m'a pas convaincu et encore moins Mathieu Kassovitz. Les scènes de violence ne m'ont pas choqué plus que ça. En gros, on alterne entre film dramatique et polar, mais même à voir comme un simple polar, je n'arrive pas à accrocher. Le panneau publicitaire avec le slogan : "le monde est à vous" que l'on voit au début du film nous rappelle LA HAINE mais on est loin de sa réussite !
    Alex6169
    Alex6169

    2 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 octobre 2008
    Très bonne interprétation de Michel Serrault en « serial killer » sur la fin. Mathieu Kassovitz, en revanche, ne paraît pas correspondre au mieux au rôle… Cela reste un bon film, malgré les longueurs que l’on ressent après 1h30, ça se traîne un peu. L’occasion de voir les conséquences de la violence qui est montrée partout dans la société, depuis le dramatique jusqu’au comique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 juin 2007
    Allez Kassovitz, reste devant la caméra mais ne vas pas derrière même si tu joues dans le film. Ca t'évitera de faire de la merde ! J'ai honte pour Michel Serrault. Ca fait un peu "tache" pour un grand acteur comme lui.
    Buddy_Noone
    Buddy_Noone

    1 abonné 89 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 décembre 2020
    Dans ma petite vie de cinéphile, rares sont les bandes-annonces à m'avoir marqué à tout jamais. En 96, je devais avoir 14 ans, Kassovitz venait de triompher avec La Haine et s'apprêtait à balancer son ultime brûlot sur les écrans. C'est ainsi que je découvris dans une salle obscure la bande-annonce du film, tétanisante, toute aussi courte qu'intrigante.

    Je ne vis pas le film au cinéma mais à sa sortie vidéo. Dès mon premier visionnage, le film me posa problème. Ce qui est drôle, c'est que près de vingt ans après, le film me pose le même problème, c'est à dire que je ne suis toujours pas en mesure de pouvoir dire si je l'apprécie vraiment. Car non exempt de défauts évidents (Kassovitz verse parfois dans la surenchère inutile), cet Assassin(s) reste suffisamment subversif pour faire durablement réfléchir et marquer à tout jamais la mémoire de ses spectateurs.

    "Toute société a les crimes qu'elle mérite" nous assène la tagline de ce film à l'époque sujet à polémique et depuis injustement oublié. Kassovitz, plus inspiré que jamais, y dresse avant tout le constat déplorable de la dévolution sociale et médiatique du pays et tire à boulets rouges sur la société désormais révolue des années 90 (mais est-ce pour cela que le film perd de son acuité ?) et notamment sur l'influence d'une télévision aliénante sur la jeunesse.
    Il y traite tout d'abord d'un choc générationnel à travers la rencontre d'un vieux tueur professionnel et d'un jeune délinquant qui devient son "apprenti". L'assassinat se présente ici comme un artisanat nécessitant passion et conscience professionnelle. Aux yeux du vieux Mr Wagner, tout individu n'est plus qu'un animal social prêt à être abattu pour peu qu'on y mette le prix.
    Un film réaliste Assassin(s) ? Non, quand même pas. Kassovitz appuie son histoire par un contexte social déliquescent, exacerbé par la banalisation de la violence dans les médias et les jeux télévisés stupides qui entraîne l'indifférence et le désoeuvrement de toute une partie de la jeunesse.
    Comment ça, ça ressemble quand même un peu à la réalité ? Vous exagérez, on en est pas à diffuser des séries de meurtres en série en prime time (Esprits Criminels) ou a inonder les chaînes de jeux d'argent dégradants (Money Drop). Alors, réac ou lucide cet Assassin(s) ?
    A travers son histoire de tueurs de formation, Kassovitz fustige l'irresponsabilité des médias qui ne véhiculent plus la moindre valeur éthique, et conditionne ainsi une jeunesse désenchantée. Le personnage de Mehdi et son détachement moral devient alors la conséquence principale de cette déchéance médiatique et sociale.

    Une de mes séquences préférées (parce que des plus éloquentes) reste celle de la voiture, précédant celle du night club, dans laquelle le personnage de Max demande au vieux tueur à gages s'il n'a jamais eu mauvaise conscience, ce à quoi ce dernier s'emporte et réponds sur un ton des plus rageurs :
    "Qu'est-ce que tu me fais chier avec ta mauvaise conscience ?! Mais t'as donc rien compris ? La presse, la bouffe, la finance, la politique, tous des pourris t'entends ! Voilà ça c'est des assassins, alors m'emmerde pas ! La mauvaise conscience, tu parles... (...) Mais l'air, tu comprends une chose, l'air même est pourri !!! (Puis sur un ton plus calme) Des assassins, évidemment qu'il y en a des assassins."

    Le terme-même d'assassin ne désigne donc plus ici seulement les tueurs à gages mais bien toute une partie de la population des nantis privilégiant le pur profit à toute morale et valeur humaine. Les industriels nous empoisonnent quotidiennement par leur produit polluant et leur bouffe douteuse, les politiques se fichent continuellement de nous en nous berçant de douces promesses qu'ils savent bien être incapables de pouvoir tenir, la presse, elle, se nourrit essentiellement du malheur d'autrui, les médias privilégient l'audimat à toute éthique et les financiers détiennent le monde et jouent avec comme sur un simple échiquier.

    Peut-être Kassovitz s'attarde-t-il trop à étudier la mécanique du meurtre de sang froid et l'inhumanité (ou l'humanité) de ses protagonistes, peut-être se vautre-il également dans la dénonciation gratuite et la provocation à outrance, toujours est-il qu'il ne se prive pas de rappeler certaines vérités toujours d'actualité au 21ème siècle et donc encore bonnes à entendre.

    Impossible de ne pas évoquer l'interprétation de Michel Serrault, étonnant dans un rôle à contre-emploi de vieux tueur froid et impitoyable, déterminé à former un successeur. Cet apprenti il le trouvera d'abord en Max (incarné par Kassovitz lui-même), jeune cambrioleur et voix-off d'une grande parti du film, avant que le réalisateur ne brise subitement les règles de la narration conventionnelle en le condamnant au silence.

    Vous pourrez donc aimer ce film mais difficilement l'adorer, ou vous pourrez tout simplement le haïr infiniment et de tout votre coeur. Toujours est-il que cet Assassin(s) ne vous laissera certainement pas de marbre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 février 2007
    ASSASSIN(S) est un semblant de film d'auteur, une fausse bonne idée, c'est de la poudre aux yeux,le genre de film qui se croit doté d'une puisante réflexion sur la société. Mathieu Kassovitz s'est malheuresement aventuré dans un sujet trop prétentieux, abordant les thèmes de la mort, de la violence, des banlieues, de la jeunesse en proie à l'hyperviolence MAIS il a lamentablement tout confondu et le film part dans tous les sens sans parvenir à maintenir une direction et c'est justement à cause de ça que c'est une catastrophe. Il est vrai que le début est prometteur créant un vrai climat, une vrai originalité, une réelle absurdité et un vrai départ de réflexion. On se sent alors embarqué dans une véritable oeuvre complexe mais très vite tout s'effondre laissant ainsi place aux clichés, à la vulgarité et à l'inutilité. Pourquoi Mathieu Kassovitz s'est il sentit obligé de retomber dans la caricature de banlieu lors de la seconde partie du film au lieu d'essayer de maintenir l'originilaté et la perspicacité du début. En voulant ainsi rationaliser à tout prix son film, Mathieu Kassovitz est peut- être passé à côté de quelque chose de réellement interressant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 décembre 2007
    Violent, provocateur, ce film fausse toutes les règles du cinéma traditionnel en se moquant des tabous (l'enfant "pur", notamment). A voir avec réserves.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 février 2008
    Pas mal... sans plus.
    En faite je l'avais vu il y a 10 ans et j'avais beaucoup aimé mais là... Ca ressemble trop a "La haine" au niveau de la réalisation. Sinon Serrault toujours au top (la classe), rien que pour son role le film mérite d'être vu.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2008
    Dernier film de Kassovitz avant qu'il se fasse enlevé par des extra terrestre qui lui on mis dans la tete le meme programme de manipulation que Roland Emerich (10 000, ID4...), bref je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre, un monde ou le film Les rivières pourpres n'avait pas encore été réalisé...ou Gothika était une blague de comptoir et ou Vin diesel n'avait( pas encore interprété magistralement Baby-sittor...Message aux ET! Rendez nous Mathieu!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2006
    "Difficile de decider du nombre d'etoiles a donner a un genre de film si deroutant...je ne sais pas si je dois remercier ou en vouloir a Kasso de m'avoir mis dans un etat pareil apres la vision en 97. Ce serait comme assister a une accident de route tres grave, on est degouté mais on regarde quand meme. Assasins est tellement violent..pas forcement dans le propre, mais il met le doigt exactement ou ca fait mal, la ou ca gene, comme une toute petite echarde sur la plante du pied, trop petite pour etre enelevée mais toujours presente quand on marche. Il me faudrais revoir ce film 10 ans apres pour savoir si mon regard capte les memes choses. Interpretation excellent de Serrault en vieux tueur a gages desabusé, d'une justesse (une habitude) suisse de la part de Kasso en debutant pas vraiment a sa place(cf l'excellent 'un heros tres discret')..sans compter les scenes et pastiches d'emissions (la scene de parodie de serie americaine est particulierement choquante et puissante)...malgré tout j'aimerais faire le distingo de ces 3 etoiles avec d'autres plus conventielles et attachantes pour d'autres raisons."
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 décembre 2012
    Mathieu Kassovitz nous plonge dans ce film pour dénoncer les défaults de notre société. Un film qui peut rapeller pour de nombreuses personnes " Tueurs Nés " de Oliver Stone, avec pour pretexte un scénario avec un tueur à gage joué par Michel Serrault, voulant laissé le flambeau à son jeune apprenti. Seulement voilà, en montrant la banalisation de la violence et la vie dans les cités, Kassovitz se perd un peu. Les prestations des acteurs ne sont pas convaincantes ( Mis à part Michel Serrault qui se démarque ), le scénario dérive vers le milieu du film, des longueurs...
    " Assassin(s) " est, je pense, plein de bonnes intentions mais le tout est mal exploité et ne parvient pas à captiver jusqu'au bout, dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 août 2007
    La jaquette du film nous annonce le film le plus nul de l'histoire du cinéma. Comme quoi, la polémique peut faire perdre toute objectivité et sens de la critique. Car, en dehors de tout propos, le talent, la virtuosité, et le sens de la mise en scène de Mathieu Kassovitz ne sont ici pas loin de ce qui lui avait fait remporter la Palme à Cannes.
    De la même manière qu'il ne faut pas s'arrêter à la violence de Fight Club, il serait profondémment injuste d'arrêter le film de Kassovitz à la description du quotidien de deux tueurs. Chaque société à les assassins qu'elle mérite. Tout est dit. Pourquoi Max deveint-il tueur? La justification de Michel Serrault pour se dédouaner de tout sentiment de culpabilitéz engendre une résonnance tout à fait contemporaine dans notre société actuelle. Pourquoi un poste de télévision est-il constammant allumé? Il faut de fait voir bien plus que le film nous donne à voir au premier abord. Le parralèle avec le film de David Fincher est inévitable, tant le film nécessite une revision et une lecture profonde pour être saisie à sa juste valeur, autant dans sa mise en scène que dans son propos.
    Il faut également souligner la performance impressionnante de Michel Serrault, parfois glacial ou inquiètant, ou vieillard pitoyable.
    A l'heure où l'on attend avec impatience le prochaine film de Mathieu Kassovitz ( Babylon Babies?), revoir ce film majeur sous-estimé, nous montre à quel point le talent est bien présent en France...
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