Avis : Les Quatre Filles du docteur March - Page 3

Le jeu des actrices est le principal atout de ce mélo à la réalisation classique et sans grande inspiration. Winona Ryder délivre l'une de ses meilleurs interprétations, couronnée à juste titre par une nomination à l'Oscar de la meilleure actrice. Un film romantique pour les jeunes filles en fleur.

Le destin des quatre filles du docteur March avec ses joies et ses peines et un casting impeccable.

Un vrai bijou de cinéma qui sublime un vrai bijou de littérature. Aucune fausse note. Nous sommes dans l'ambiance, nous sommes dans l'époque, nous respirons avec ces sœurs en lesquelles nous nous reconnaissons... Les acteurs et actrices sont tellement justes qu'il m'est bien difficile de décerner ma "palme" à moi. Cependant, je dois dire que Winona Ryder et Christian Bale ont ma préférence suivis de très près par Gabriel Byrne et Samantha Mathis. Une ode à la vie, à l'amour, à la simplicité, à la sincérité. Je ne me lasserai jamais de voir ce film qui est une bouffée d'air frais quand on voit ce qui se fait de nos jours.
Un chef d'oeuvre, à n'en point douter.

Ce film n'est pas déplaisant à regarder. On ne s'ennuit pas de voir évoluer les 4 soeurs mais il n'y a rien de sensationnel.

Je n'ai jamais lu le livre de Louisa May Alcott et je me suis dit que c'était l'occasion de découvrir cette oeuvre et bien mal m'en a pris...c'est tellement cucul la praline ! Impressionnant ! Les personnages sont surexcités et puérils et ça n'arrête jamais...l'intrigue est légère et mièvre et vraiment je n'aurais rien raté en restant dans mon ignorance. Une chose est sûre je ne lirai jamais le livre...

En pleine guerre de Sécession, les sœurs March vivent dans la pauvreté et sans leur père, parti au combat. On les verra évoluer de l'adolescence à l'âge adulte, avec les drames qui accompagne ce passage. Cette adaptation de 1994 d'un classique de la littérature anglo-saxonne offre une distribution solide, entre quelques "vétérans" (Susan Sarandon, Eric Stoltz, Gabriel Byrne) et des acteurs assez jeunes dont la carrière décollera par la suite (Winona Ryder, Kirsten Dunst, Claire Danes, Christian Bale). Mais elle souffre d'un académisme un peu lisse dans sa mise en scène, d'une intrigue prévisible, et surtout de bons sentiments excessifs. Ainsi, les problématiques de l'époque sont régulièrement évoquées par le scénario (droit de vote des femmes, mariage d'amour ou d'argent, guerre civile...) pour être rapidement dissimulées sous une couche de miel, et de péripéties romantiques. C'est un peu dommage car les acteurs on un réel talent, en particulier les actrices jouant les sœurs, et Gabriel Byrne, étonnant en philosophe affable et sensible, alors que l'acteur est habitué aux rôles machiavéliques et/ou tourmentés !

Ça commence comme pour le bal de Cendrillon. Qui va être la plus belle tellement elles veulent plaire aux garçons mais cela devient vite une famille qui veut réussir par elle-même. Surtout Jo qui a choisi un métier « masculin « !!!!
Je trouve que le récit devient plus beau quand les vicissitudes de la vie pèsent sur leurs frêles épaules.
L’histoire est belle et bien racontée.
Le reproche que je ferai est pour la musique trop envahissante et trop sucrée.

Little Women, une de mes histoires préférées !
J'adore la famille March et ses 4 filles attachantes. Pas ma version préférée, mais une jolie adaptation, sobre et émouvante.
Remarquable mise en scène et beau casting. Winona Ryder est superbe dans le rôle de Jo March.

Quatrième adaptation cinématographique de la saga de Louisa May Alcott, Les Quatre Filles du docteur March de Gillian Armstrong (qui regroupe le livre éponyme et Le Docteur March marie ses filles) pâtit d’une réalisation extrêmement classique. En effet, malgré un beau casting (Winona Ryder, Susan Sarandon, Kirsten Dunst, Claire Danes, Gabriel Byrne, Christian Bale, Eric Stoltz…), elle est d’un académisme trop présent même si elle bénéficie d’une belle photographie. Le récit se situant à une époque très guindée et l’histoire n’étant pas constituée de grands rebondissements, cette absence d’originalité entraine un rythme trop lent qui peut causer de l’ennui. Ainsi, si on ne connait pas l’œuvre originale et si on n’est pas obligatoirement un grand amateur de films à l’eau de rose, Les Quatre Filles du docteur March version 1994 est un long-métrage qui risque de ne pas donner envie à de nouveaux lecteurs de découvrir le travail de Louisa May Alcott.

AUTANT EN EMPORTE LE VENT. C'est grave docteur? On nage dans le bonheur dans ce classique daté de la littérature américaine. Au delà de l'illusion, mieux vaut mourir au combat. Je plis sous le poids de tant de niaiseries. Le temps de développer et de se perdre dans les défauts, je promets d'être sage et de consulter un doc.

Une film sympathique et féminin à l'époque de la guerre de Sécession où 4 jeunes filles vont passer peu à peu à l'âge adulte. Les occupations, les décors, le langage et les costumes sont là. L'histoire n'est pas mauvaise et le casting est parfait.

Une énième adaptation du roman éponyme. Dans un style très classique, très romantique, on est transposé dans les USA du 19e siècle , dans le contexte de la guerre de secession. Le film doit beaucoup au très bon jeu des acteurs et entre autres de Wiona Ryder, excellente. Christian Bale en beau ténébreux romantique est aussi très bien.

Au-delà des apparences, Gillian Armstrong ne brille pas dans le milieu, mais il y a de quoi débattre sur sa relecture des “Quatre Filles du Docteur March”. Après trois tentatives recommandables, la cinéaste australienne nous ramène dans les écrits de Louisa May Alcott, sur un ton très poétique. Le scénario est poussé intelligemment vers le développement de Jo (Winona Ryder) et son rapport aux hommes. Bien entendu, la trame ne change en rien, mais cette histoire, si simple et si généreuse, possède une certaine âme qui évolue avec son temps. Le film avance à un rythme souple et élégant, avec des intentions novatrices pour un roman, dont il n’y a plus rien à cacher. Pourtant, le discours intimiste passe mieux, malgré le manque d’artifice et c’est là où la beauté s’empare de l’écran.

Jo est toujours aussi sauvage, rebelle mais protectrice envers ses soeurs et toute sa famille. Mais ce combat possède ses limites, qu’elle rencontre en la personne de Laurie (Christian Bale). Ses deux êtres sont des passionnés des sentiments, mais ne les exploitent pas de la même façon, mais surtout pas dans la même direction, ce qui soulève bien des tragédies. En découvrant leur visage, nous comprenons à quel point ils se cantonnent à exprimer leur affection l’un pour l’autre, sans jamais rien demander en retour. Leur relation semble être un peu plus conséquent que dans le passé, car on nuance ce qu’il faut de l’agressivité de Jo. Elle n’est qu’une jeune femme qui cherche ses marques, ainsi que l’amour, qui lui échappe, au sens propre comme au sens figuré. L’approche est donc plus fluide et plus mature dans ce conte des plus vifs et des plus réalistes. Et c’est en creusant dans les mots et une certaine mise en scène envoûtante qu’on finit par trouver une réponse.

La réelle présence de Fritz (Gabriel Byrne) compte énormément pour le personnage solitaire de Jo, qui affine ses pensées et ses maladresses afin d’en faire des armes de soutien et non d’attaque. La richesse de ses sentiments est justement fragmentée en la personne de ses proches, Meg (Trini Alvarado), Beth (Claire Danes), Amy (Kirsten Dunst) et sa mère (Susan Sarandon). Elle ne partage pas leur compétence, mais l’expérience dans toute une affaire de famille, qui se métamorphose en une affaire de condition humaine. Ce qui est dommage, c’est d’autant laisser la guerre de Sécession en arrière-plan, qui aurait pu contribuer à redorer un blason féminin qu’on aura beau anticipé dans un profond projet féministe, mais qui loupe le coche du rapport à la violence des hommes. Symboliquement, quelque chose de fort aurait pu alimenter ce discours, qui ne dément pas l’implication intimiste, mais l’ouverture manque de visibilité, sans que l’on puisse en vouloir à l’auteur, qui s’est déjà battu pour son intégrité et sa dignité.

Bordé par une magnifique partition de Thomas Newman, ce nouvel essai transpire d’émotions, comme nous le verrons rarement dans un contexte où la femme doit rester au crochet d’un homme ou bien dans son ombre. L’absence d’une paternité souligne également le fait qu’il existe des responsabilités conséquentes au sein d’une famille qui ne vivent que de théâtre et de fantasme. Le film entretient honnêtement ce point et s’exprime brillamment au sujet de la place d’une femme dans un couple, une famille nombreuse ou une vie active loin d’être avantageuse. Mais nous sommes loin de l’embarras, car il est important de ne pas retenir une passion au risque qu’elle nous conditionne à une vision rectiligne. Il faut donc se donner les moyens d’écarter les barreaux pour changer de point de vue.

Ce film, réalisé par Gillian Armstrong et sorti en 1994, est la première adaptation que je vois du roman homonyme de Louisa May Alcott et le résultat en est plutôt décevant ! Enfin décevant, je dois plus précisément dire que je savais plus ou moins ce qui m'attendais, étant donné que je ne suis pas non plus très fan du roman (et pourtant lu en version abrégée). On suit donc ici l'histoire des quatre sœurs March dont le père est parti au front pendant la Guerre de Sécession. Elles vivent alors avec leur mère et on les suit de leur adolescence jusqu'à l'âge adulte. Je ne parlerai donc pas de ce film en tant qu’adaptation car, premièrement, j'ai lu la version abrégée donc mais également car je n'ai pas été très attentif au roman, l'histoire m'ayant très vite ennuyé. Mais malheureusement, c'est un peu la même chose ici ! Enfin, à la limite, j'ai relativement apprécié toute la première partie qui fait très film de Noël en tombant dans tous les défauts du genre, à savoir la mièvrerie et le mélodrame. Et, hors période de Noël, je dois dire que je ne suis pas tellement réceptif à ce genre de film. Mais bon, à la limite, pourquoi pas, on peut se laisser emporter par le fameux esprit de Noël, même en pleine canicule de juillet. En revanche, je suis très vite tombé dans un ennui profond dans la deuxième partie, notamment à partir du moment où les sœurs deviennent adultes, après que Beth ait été malade quoi. Là, on tombe dans le grand drame américain mais sans aucune subtilité. Alors, d'un côté, le film retranscrit très bien l'ambiance du bouquin qui jouait également beaucoup sur le mélodrame (c'est également l'époque qui veut ça) mais, au moment de la sortie du film, c'est-à-dire milieu des années 90, tout cela sonne très vieillot. L'affiche en témoigne d'ailleurs avec cette esthétique propre aux films d'époque des années 50, style "Sissi impératrice" et tout ce qui s'en suit. Je veux dire, oui il existe encore des films d'époque, en costumes avec de très beaux décors etc. mais celui-là fait vieillot sur toute sa longueur. Heureusement, le sublime casting est là pour sauver le tout et nous retrouvons, en vrac, Susan Sarandon, Winona Rider, Kristen Dunst, Claire Danes, Christian Bale, Eric Stoltz etc. qui jouent très bien. Cette quatrième adaptation des "Quatre Filles du docteur March" est donc bien laborieuse, à l'image du roman homonyme.

Une adaptation de plus, qui sent légèrement la guimauve, mais qui est néanmoins plaisante à regarder. Le mélange entre romance et drame fonctionne bien, à condition de ne pas être réfractaire au genre. A noter surtout la prestation de Winona Ryder dans la peau de Josephine March, un personnage charismatique et attachant. J'ai bien aimé aussi l'ambiance chaleureuse de l'ensemble, et les personnages, tous plus sympathiques les uns que les autres. C'est à voir au moins une fois.