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Fernandel et Gino Cervi forment un duo analogue à celui, bien plus célèbre, de la série des Don Camillo. Cervi est le maire fasciste -pas bien méchant et donc à peine coupable- d'un village italien dont Fernandel, bistrotier et démocrate, est l'opposant.
Cet antagonisme idéologique et politique ne débouche pas ici sur grand'chose et s'en trouve bien moins aigü que celui confrontant Peppone à Don Camillo. Bientôt liés par le mariage de leurs enfants, les deux frères ennemis se trouvent mélé, au moment où les américains libèrent l'Italie, au meutre d'un milicien fasciste - bien crapuleux celui-là- qui met en émoi le village.
Eloignée de la satire italienne façon Risi ou Monicelli évoquant la période noire du mussolinisme, la comédie du dénommé Georges Bianchi est une petite farce inoffensive et futile. Les personnages manquent de saveur et de truculence, et le scénario abonde dans les situations atificielles pas très futées, voire puériles. A quoi s'ajoute quantité d'approximations dans la construction du récit. Cette Italie provinciale, affublée de l'accent provençal dans la VF, ne nous révèlera pas ce qu'y fut, même tourné en dérision, le fascisme au quotidien.

Petit film sympa ou on retrouve les 2 acteurs des Don Camillo.
L'histoire est très original par sa position historique c'est à dire au moment ou les américains sont en train de délivrer l'Italie du fascisme. Cela donne au film un caractère historique rendu plus comique que ne fut la réalité, et c'est bien là la force de ce film.
A voir pour les amateurs de ce genre de film ou de Fernandel, tout simplement, toujours aussi bon.

S'il n'y avait pas eu les films de Don Camillo ce film aurait eu le succès qu'il mérite. Je me suis bien amusé malgré les évidentes références aux Don Camillo. Il abonde en farces réussies et en rebondissements imprévus : en cela il diffère complètement de ses aînés. Fernandel et Cervi, qui ici sont moins rivaux que complices, ne déçoivent pas. À voir et à revoir.

Un seul devoir : combattre! La musique ne fait pas de politique! La musique, c'est la musique et les oreilles n'ont pas d'opinion politique! D'après le roman de Charles Exbrayat, « Avanti la musica » est une petite comèdie taillèe sur mesure pour le tandem Fernandel-Gino Cervi et demeure de ce fait assez sympathique en raison de la fantaisie à l'italienne de l'ensemble! On a souvent l'impression de revoir un èpisode de la saga « Don Camillo » où Fernandel laisse cette fois sa soutane au vestiaire pour celui de l'aubergiste Attilio! Cervi, lui, est toujours maire avec ses colères, ses suspicions et ses petites dènonciations! L'histoire n'a rien de fabuleuse (En 1943, le maire d'une petite ville italienne cède son poste à son opposant) mais vaut par ses situations comiques bon enfant et son duo, surtout! Avec pour la première fois à l'ècran Franck Fernandel qui montre ses limites en tant qu'acteur! A noter que le grand Sergio Leone aurait rèalisè - parait-il - quelques plans du film! A voir...

Le succès de Don Camillo a généré ce film où l'on retrouve le duo Fernandel et Gino Cervi dans une rivalité amicale quasi identique appliqué durant la seconde guerre mondiale et le fascisme italien. Forcement ce copier-coller ne plaide pas en faveur de l'originalité du film.