"Doomsday" est film cinglé réalisé par un passionné du cinéma de genre des années 80, on peut citer en premier Mad Max, puis Aliens, New York 1997 et d'autres films de la filmographie de John Carpenter, jusque dans la bande son qu'on peut repérer parfois comme Carpenteriènne. Neil Marshall, à partir d'un rêve qu'il a eu de voir je cite, "des soldats du futur, avec des combinaisons et des armes à feu futuristes, luttant contre un chevalier en armure monté sur un fougueux destrier" dans un film rappelant la vague des films de destructions par un virus. Tel est le début de l'histoire, l'Ecosse bunkerisé grâce à un mur remémorrant le mur d'Hadrien que les Romains avaient construit pour isoler les écossais, un virus, La Faucheuse, et une nouvelle société qui se créer dans l'oubli total du reste de la civilisation. Jusqu'à ce que le virus réapparaisse en plein Londres, et un commando sera amené à retourner dans l'enfer de Glasgow. Le réalisateur, encore épris de ses références cinématographiques, nous crée un héros à la Snake Plissken mais à la sauce féminine. Rhona Mitra, explosive dans son rôle, nous gratifie d'actes de bravoure comme Kurt Russell en son temps dans la prison de Mahnattan. En tout cas, mélanger un univers à la Mad Max, un monde post-apocalyptique comme les cinéastes (et les spectateurs) en raffolent actuellement, et un monde style Excalibur donnaient pas la partie gagner, et pourtant, le film s'en sort plus que ce que à quoi on aurait avoir. Violent, gore, dégénéré, délirant, "Doomsday" est de ces films, pourtant de premier ordre qui sont inclassable mais tout autant excitant sur bien des aspects. Deviendra peut être culte d'ici quelques années.