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    La Piel que Habito
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    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2011
    Le dernier film de Pedro Almodovar confirme ce que je pensais déjà du réalisateur depuis quelque temps : un univers indéniablement personnel et torturé qui explore la sexualité à travers des fantasmes particulièrement dérangeants, une esthétique chichiteuse avec une prédilection pour les couleurs chaudes ainsi qu'une mise en scène redoutablement plate, forte d'un héritage télévisuel relativement néfaste. La Piel que Habito démarre pourtant sous les meilleures augures, avec un sujet original d'une grande intensité émotionnelle : le transfert érotique comme reconstitution sentimentale. Encore une fois Almodovar reste fidèle à ses habitudes, passant au mixer ses quelques thématiques caractéristiques : fétichisme charnel, abus sexuel, transexualité, inceste... On pense au mythe de Pygmalion ou encore aux Yeux sans Visage de Franju au gré du visionnage de La Piel que Habito, sans que le film ne parvienne totalement à captiver, plombé par un style des plus quelconques. C'est alors que l'on accorde peu d'intérêts quant à ce qui motive le personnage d'Antonio Banderas, en dépit de la puissance du scénario et de sa singularité, tant la forme s'avère proprement décevante car trop prévisible. C'est dommage car il y avait pourtant matière à susciter un grand choc artistique avec une histoire pareille. Très moyen dans l'ensemble...
    ghyom
    ghyom

    69 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2014
    Pedro Almodovar mélange ici Frankenstein et Pygmalion pour nous livrer un thriller quasi horrifique. Encore une fois avec Almodovar il est question de l'identité sexuelle, du rapport à la mère, de l'image qu'on a de soi et de celle qu'on renvoi.

    Tout ce questionnement est ici porté par une histoire de vengeance sombre et funeste remarquablement montée. Tout d'abord, c'est l'identité de Vera que l'on cherche et son histoire. Comment cette femme devint prisonnière, presque à son gré semble-t-il, de cet étrange médecin ? Pourquoi cette histoire de peau et de transgenèse ? Puis survient le premier évènement, avec l'arrivé de ce "tigre" violent et malsain. C'est la première violence physique du film et la première vengeance. C'est l'occasion alors d'un retour en arrière pour apprendre l'histoire de ce médecin et comprendre son comportement. Qui est-il ? Quelles sont ses motivations ? Jusqu'où est-il prêt à aller ? Habilement monté, le film nous fait soupçonner successivement plusieurs identités possibles pour Vera (dont l'une est particulièrement troublante et vous fait vous demander si vous n'êtes pas tordu pour en venir à soupçonner une telle histoire) et nous éclaire un peu plus sur ce créateur fou, ce Dr Frankenstein mut autant par l'amour que par la haine et le désespoir. Une fois la véritable identité de Vera dévoilée, ce n'est plus le créateur que l'on scrute mais la créature. Comment se sent-elle dans ce corps ? Se l'approprie-t-elle complètement ? Quels sentiments a-t-elle pour son créateur ?

    Soutenu par une très belle photographie et une musique aussi belle qu'asphyxiante et oppressante. Dirigeant un excellent trio d'acteurs (Banderas, Paredes, Anaya), Almodovar nous livre un thriller glaçant redoutablement efficace. Même si l'histoire est peu crédible, cela devient secondaire tellement l'intelligence du montage maintient l'intérêt du spectateur de bout en bout.

    Un grand Almodovar.
    THE-CHECKER
    THE-CHECKER

    101 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Malgré un discours fleurant bon la propagande LGBT, La piel que habito est suffisamment bien mené et bien interprété (Elena Anaya à croquer!) pour passer outre le coté militant afin d'y voir un drame humain à la problématique proche d'une certaine façon de celle si chère à David Cronenberg première période (le rapport du corps/matière à l'esprit) de type semi Kafkaïenne.

    Un film déroutant à tous les niveaux.
    hubertselby
    hubertselby

    55 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 octobre 2013
    Flippant et dérangeant, un excellent film d'Almodovar !
    Le corps, la sexualité, l'identité sexuelle sont des thèmes chers à Pedro, on sent que ça le travaille un peu d'être une fille avec ce film. Visuellement il est très beau, l'atmosphère est sombre et la musique parfaite.
    C'est bouleversant ce qui arrive au personnage principal et son jeu est formidable !
    Ma-gni-fique !
    Mon seul regret : ne pas l'avoir vu en salle mais grace à ciné + club...
    adicte
    adicte

    53 abonnés 700 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 avril 2012
    Très déçue par ce film qui n'a d'original que l'histoire, et encore, sans compter sur la fin, qui, banale au possible, gâche totalement ce film déjà bien ennuyeux. Pauvreté des dialogues, mise en scène lourde et musique vingt fois entendue dans les précédents Almodovar. Je m'attendais à une intrigue beaucoup plus passionnante, à une touche d'humour et d'émotions comme sait le faire le réalisateur, mais rien de tout ça. Vraiment pas emballée par ce film très prétentieux et très très moyen.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juillet 2023
    En 2011, Pedro Almodóvar délaisse quelque peu ses sujets de prédilection pour s’attaquer à un thriller sombre et glauque. Est-ce le fait que le scénario un peu chaotique rende l’intrigue confuse ? Ou bien, est-ce le manque d’intensité psychologique des personnages qui laisse un goût d’inachevé ? Quoiqu’il en soit, l’histoire de ce chirurgien esthétique (Antonio Banderas) séquestrant un individu pour en faire sa « chose » possède un caractère malaisant. Néanmoins, cette évidence ne suffit pas à rendre la folie du propos (transformation génétique, violence morale et physique, syndrome de Stockholm, etc.) passionnante. Bref, malgré sa maîtrise technique, ce long-métrage du réalisateur espagnol demeure trop clinique pour en faire un grand film.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 juin 2016
    Film à part dans la filmographie de Pedro Almodóvar, "La Piel que Habito" est empreint d'une noirceur terrifiante, qui devient vertigineuse à la fin du long flashback qui "boucle la boucle" et complète le portrait du docteur Robert Ledgard, paradoxalement le personnage le plus malade et le plus fou. C'est justement autour de la précision de cette folie que tourne le film, qui passe par trois étapes : la séquestration de Vera; la volonté de créer la peau de sa femme sur le cobaye; enfin, le secret de la victime et sa véritable identité. La progression de ces étapes est celle d'un crescendo dans l'horreur alors que la relation Robert-Vera tend plutôt vers le suspense, des tonalités qui résonnent étroitement avec la référence principale ("Les yeux sans visage" de Franju), digérée par Almodovar grâce à un désir singulier de filmer son actrice (et sa peau), la même fascination que celle de Robert, comme en témoigne cette mise en abyme avec les écrans de surveillance de la chambre où est enfermée la victime. Si de ce point de vue, Almodóvar épouse le point de vue du docteur, il garde ses distances avec l'entreprise de ce dernier, celle d'adorer un corps ennemi, impur, tout en projetant l'image de sa femme : un paradoxe excitant qui ne fait étrangement pas basculer le film dans la psychologie de Robert mais qui active le suspense et la décision de Vera, dont l’ambiguïté (est-ce que j'aime l'homme qui m'emprisonne et qui a fait de ma vie un enfer ?) n'est levée que dans les toutes dernières minutes, qui répondent aussi à la question de la conscience de son identité, longtemps brouillée. "La Piel que Habito" est un film parfois drôle mais surtout cruel, parvenant à faire monter sa tension en articulant constamment la distinction nette de deux destins brisés qui fonctionnent dans un rapport d'emprise de l'un sur l'autre. Brillant !
    fandecaoch
    fandecaoch

    955 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juin 2013
    La piel que habito : Et bien, un film très spécial et surprenant. Un film choc et perturbant car dans l’histoire, il y a beaucoup de trucks laquelle on s’attend pas. Comme, il y pas mal de scène a caractère sexuel (scène de sexe, orgie, viole…). Et puis, l’histoire est assez spéciale et étrange et on a un peu du mal à savoir ou va le film (c’est peut être une qualité car on est toujours surprit).Mais la, c’est assez déroutant car on passe du présent au futur sans grand compréhension. Car, on suit au début le gars avec son œuvre, après il nous explique sa femme qu’il n’a pas pu sauver, après, on va dans du viole et de la vengeance… Enfin, c’est assez pris de tête et il y a qu’à la fin qu’on arrive à ce trouvé. Et comme je disais, l’histoire est assez incroyable et abracadabrante : je ne fais pas vous révélé le twist final mais quand on apprend ça, on est sur le cul et ça rend le film encore plus bizarre, je n’aimerai pas que ça m’arrive. Car, cette histoire, c’est un peu Frankenstein qui tombe amoureux de son œuvre, mais la, quand on sait ce que sait, il y a quoi devenir fou car c’est un truck de malade quand même son œuvre. Et avec tout ça, on a le droit donc a une ambiance très malsaine et tout aussi bizarre. Et donc tout ça, est des qualités, moi je me demande si ça fait pas la force du film. Car, quand on commence le film, on le fini tellement on est apes et captivé par ce film qui est scotchant du début jusqu’a la fin et c’est peut être parce que, il est bizarre et assez surprenant : ce qui rend ce film unique et si particulier. De plus, la réalisation est vraiment magnifique. Le souci de la mise en scène et du cadrage. Vraiment, cadrage posé et mise en scène sublime. Une réalisation magnifique et irréprochable avec en plus, une belle esthétique pour ce film. Ensuite, les acteurs sont vraiment excellents et très convaincant. Et le casting est génial : ça fait plaisir de retrouvé Antonio Banderas, je l’avais un peu perdu de vu. En plus, il est vraiment excellent et assez charismatique dans ce film, vraiment, très bonne acteur. Tout comme Elena Anaya qui est saisissante. Voila, un film inquiétant et surprenant et assez spéciale qui plaira pas a tout le monde. Mais, c’est ce coté spéciale qui peut faire de ce film ça grand force donc a vous de choisir. Mais moi, j’ai pas décroché une seule seconde.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 801 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 août 2011
    Pour les quelques films d'Almodovar que j'ai pu voir, je ne crois pas avoir été une fois déçu. C'est donc très serein que je vais à l'avant première de la Piel que habito. Les thèmes qu'Almodovar peut aborder, toujours très sensuels, sur le désir charnel, malgré la violence de ses films. Je ne crois pas avoir vu une fois un Almodovar serein, à chaque fois les personnages sont torturés par le passé, par le désir, par leur folie. Et dans la loi du désir et atame où Banderas jouait déjà, son personnage c'était un peu ça, un fou du désir et de chaire. Là c'est encore pareil, sauf que ça va plus loin, beaucoup plus loin. Des films aussi malsain et étranges (sur ce thème) je ne vois que Tiresia, et encore, Almodovar va beaucoup plus loin.
    Je me suis demandé vers la moitié du film où il voulait en venir, je me disais c'est très bien tout ça, mais j'en vois pas la fin, et puis tout commence à se dessiner, c'est absolument monstrueux, immoral, choquant. Sur le coup ça peut prêter à sourire, mais c'est d'une horreur.
    Je pense qu'on peut ressortir du film assez perturbé. Almodovar pousse le thème de la bioéthique bien plus loin, sur le terrain de l'éthique pure.
    C'est un vrai bon film avec pleins de sous entendus qui vont prendre forme plus tard. Je pense à un raccord en fondu enchaîné, je me demande, ce que ça peut bien faire là, pourquoi raccorder ces deux images ensembles, puis idem, on commence à comprendre.
    Et puis ce désir de la chaire, de la chaire qu'on peut modeler, ce Almodovar, si ce n'est quand même pas Parle avec Elle ou bien Volver est un vrai régal, peut-être plus viscéral et moins sensuel que ces autres films, car il décortique, au sens propre, l'être humain, ce qui fait sa sensualité.
    The Rotisseur
    The Rotisseur

    40 abonnés 494 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2011
    Il n'y a pas de doute, La piel que habito est pour moi le meilleur film 2011 !! Inutil de préciser que les interprétations de Banderas et autres sont tout bonnement sublime. Je veux surtout tirer mon chapeau pour l'originalité du scénario (peut être est-ce une adaptation de roman, cela ne m'étonnerai pas !). C'est tordu et sadique mais tellement original. La mise en scène n'a rien d'extraordinaire mais Dieu sait que Pedro Almodovar a le talent de bien raconter l'histoire. Contrairement à beaucoup, je ne me suis pas ennuyé sur la première partie, et pensant que le reste du film s'appuierait sur le même rythme, c'était pour moi le choque total à partir de la 2ème heures ! Nan sérieux ! La piel que habito est une tuerie scénaristique avec des acteurs de très grande qualité !!
    Patrice L
    Patrice L

    19 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 octobre 2011
    J’ai rarement vu un film aussi grotesque, à la fois complètement plat et curieusement boursouflé. Trop de thèmes sont abordés, aucun n’est traité. Tous ces éléments qui obligent à tous ces sauts temporels qu’on critiquerait vivement chez un étudiant réalisateur, toutes ces relations entre les personnages qui ne participent en rien à la structuration de l’intrigue (les demi-frères qui s’ignorent, la vendeuse lesbienne, la drogue, la phobie, la chirurgie esthétique, la transgénétique…). Un catalogue sans queue ni tête. On s’ennuie ou on sourit. J’ai fait les deux, en regrettant la pureté rectiligne le roman de Jonquet qui, lui, explorait avec intelligence et acuité la question de la (re)construction du genre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 juin 2015
    La piel que habito est mon premier film d'Almodóvar (oui, OK, je n'ai pas vu beaucoup de films d'Almodóvar, excusez-moi !) et c'est franchement une bonne surprise. Vu l'affiche et le sujet, je n'étais pas vraiment tenté par ce film, mais comme j'adore les thrillers, il fallait que j'y jette un œil, et c'est donc chose faite. Premier constat : bon sang que c'est sombre. Au début ça démarre lentement, ça semble normal, mais au bout d'un moment une vraie ambiance commence à se créer et le film prend de plus en plus les trippes de son spectateur. Comprenez, pour clairement exprimer mon avis sur ce film, je dois faire l'éloge de son incroyable scénario vraiment bien écrit ; il arrive un moment où Almodóvar perd complètement son spectateur mais rassurez-vous, tout finit par s'expliquer et le scénario, confus à un certain moment, devient clair trois scènes plus tard. La mise en scène est également très bonne, très posée, car ce film a beau être un thriller, il est assez lent, laissant le temps au spectateur d'être déconcerté par cette ambiance assez glauque. Enfin, glauque est un bien faible mot, c'est juste horrible ! L'histoire est juste affreuse, terrible. Elle est bourrée de suspens, de rebondissements bien trouvés qui retournent littéralement le spectateur. Les personnages, également, sont bien écrits. Notre vision de ceux-ci change au fur et à mesure que le film se déroule. Les acteurs sont excellents, surtout Banderas, qui fait froid dans le dos, probablement son meilleur rôle. Après, c'est un film vraiment très particulier, ou on accroche ou on accroche pas, car l'ambiance, le rythme, le scénario et les personnages, tout cela est dur à cerner dès le départ et il faut laisser au film le temps de démarrer.
    Un thriller sombre, qui mérite d'être vu pour sa maîtrise technique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 juillet 2014
    Déjà, pour être honnête, je n'ai jamais vraiment accroché avec le cinéma d'Almodovar. Au moins, il faisait partie de ces gens qui ont précipité dans les années 1970-80 la sortie de la société espagnole du moralisme bien facho des conservateurs catholiques, lui et tous ces bédéistes, écrivains, théâtreux et vidéastes, catalans pour la plupart, qui ne cessaient de parler de cul et de révolution comme des zébulons surgissant de leur boite. Mais là, non, STOP !!! Je me suis fait chier deux longues heures devant cette exploitation à vide de l'esthétique de l'ancien Almodovar : personnages psychotiques, baroque des situations, sans oublier la tentative d'identification à l'homosexualité. En fait, La Piel que habito ( la peau que j'habite) est un film de vieux, narcissique et repu, un film de boursicoteur. Franchement, Almo, t'as pas envie de regarder à nouveau la société dans les yeux ?
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 octobre 2012
    "V'voyez... c'est... c'est toute la folie perverse et sexuelle de l'homme qui est magnifiquement mise en lumière dans ce chef-d'oeuvre, v'voyez, c'est tout à fait bouleversifiant...".
    Oui, quand j'ai vu ce film, j'ai cru à une parodie des Inconnus. Mais non, il s'agit d'une oeuvre du "grand" Almodovar : du grand n'importe quoi, des dialogues surréalistes, une intrigue nulle, une musique qui vrille les tympans, quant au principe du scénario... spoiler: pardonnez-moi, mais je ne vois aucun génie dans le fait qu'un médecin kidnappe le mec qu'il considère comme responsable de la mort de sa fille, pour lui foutre un vagin et lui poser le visage de sa femme morte, et le/la sauter par la suite (et il se laisse faire en plus, aucun souci !). Moi, je n'y vois rien d'autre que quelque chose d'hyper crade et malsain. J'ai fait l'effort surhumain de regarder ce film jusqu'au bout, pensant qu'il y aurait une chute de dingue... hélas, elle s'avéra totalement prévisible.


    Moi qui habituellement n'aime pas Almodovar, j'ai fait un gros effort d'abstraction pour regarder ce film en toute objectivité mais ça n'a rien changé... ou peut-être qu'au contraire, c'est justement parce que j'ai regardé ce film d'un oeil neutre que je l'ai trouvé absolument mauvais; et que ceux qui en font des critiques dithyrambiques n'ont peut être pas fait le même effort d'abstraction et dès qu'ils ont vu "Almodovar", ils l'ont trouvé génial avant même de l'avoir vu.

    Tiens, ce film m'a donné une idée de scénario :
    C'est l'histoire d'un homme dont le hobby est de faire des félations à des orang-outans tout en faisant caca dans le cou de têtes humaines fraichement décapitée car il ne peut se satisfaire autrement, comme certains ne peuvent chier que chez eux. A la fin, le type se rend compte qu'il a tué sa propre mère, et pour lui rendre hommage, il la mange... accompagnée de champignons de Paris.
    Et je signerai "Almodovar".
    Là, peut-être que des intellectuels s'exclameront avec émotion :
    "V'voyez... c'est... c'est toute la folie meurtrière, zoophile, scatologique et nécrophage de l'homme qui est magnifiquement mise en lumière dans ce chef-d'oeuvre, v'voyez, c'est tout à fait bouleversifiant..."."
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 septembre 2011
    Pedro Almodovar a de sérieux problèmes dans sa tête, tout comme ceux qui crient au chef-d'œuvre. Quel film malsain !
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