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Cinémonde
125 abonnés
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2,0
Publiée le 15 novembre 2023
Pedro Almodovar est un réalisateur qui se balade un peu de manière sinusoïdal dans mon cerveau ; tantôt, je trouve qu’il fait de super film, tantôt beaucoup moins. En l’occurrence, j’ai trouvé ce film vraiment pas terrible. Je n’ai ni accroché à l’histoire, ni à la façon dont elle est réalisée.
Je ne remets absolument pas en cause le travail de mise en scène de Pedro Almodovar dans ce film, je trouve juste que le cadrage et les effets visuels inspirés des giallos donnent un aspect cheap à l’ensemble. Je trouve que c’est un genre d’un temps révolu. Sinon, la musique est légèrement trop présente bien que très belle et la photographie n’est pas vraiment marquante. Malheureusement, tout se rapporte au giallo et je n’affectionne pas vraiment ce genre ; par conséquent, j’ai eu un léger blocage quant à la réalisation.
En ce qui concerne le scénario, j’aurais les mêmes réflexions ; le giallo comporte trop de clichés pour que je rentre dans l’histoire. La narration est quand même très chouette mais l’histoire ne me surprend pas et m’a terriblement ennuyée. Quant aux protagonistes, je trouve qu’ils sont un peu trop inhumains et peu attachants. En fait, Almodovar me garde dans le film mais la culture du genre italien me repousse, et ce, malgré la qualité de la narration et sans doute une histoire qui pourrait être intéressante.
De mon point de vu, je ne recommande pas ce film n’étant pas fan de l’inspiration de base. Mais ce faire son propre avis est nettement mieux que de me lire. ;).
"La Piel que habito" est certainement l'œuvre la plus sombre et dérangeante d'Almodóvar, réalisateur à l'univers atypique qui nous a pourtant habitué au fil des ans à un cinéma sans concessions et unique en son genre. C'est donc une surprise de découvrir que "La Piel que habito" est l'adaptation d'un roman français, "Mygale" de Thierry Jonquet, tant l'histoire et les thèmes brassés semblent purement almodovardiens. Au point qu'on se demande comment un autre esprit que le sien a pu inventer cette histoire totalement tordue. "La Piel que habito" est tout entier construit autour du twist présent à la moitié du film et qui bouleverse totalement notre perception de l'histoire et des personnages, donnant au film plusieurs niveaux de lecture. Or, on retrouve cette idée de niveaux multiples non seulement dans la structure du film mais également dans le récit. Différents espaces temps s'entre-mêlent (le temps du présent, le flash-back issu de l'esprit de Robert, celui venant de Véra et enfin les deux mêlés), de multiples peaux sont successivement greffées sur Véra, spoiler: qui a également subit de multiples opérations chirurgicales visant à la transformer en femme , les nombreuses portes que tous les personnages doivent passer pour atteindre Véra spoiler: (métaphore de l'homme profondément enfoui sous la femme) ... Réécriture du mythe de Frankenstein, le film doit également beaucoup aux personnages et notamment à celui du Dr Robert Ledgard (Antonio Banderas), spoiler: mégalomane qui se prend pour Dieu en manipulant à sa guise ses semblables et qui pousse le vice jusqu'à coucher avec sa créature . Probablement l'un des films les plus intrigants et dérangeants de Pedro Almodóvar.
La Piel Que Habito est un film dont on sort le souffle coupé, un film que l'on veut partager.. Almodovar nous sort une œuvre torturée (une sorte de Thriller Fantastique)où l'on est pas au bout de ses surprises. (Un suspense digne des plus grand films noirs) Les Acteurs (Banderas de retour, Marisa Paredès toujours brillante et Elena Anaya..tellement belle), la Mise en scène, la Musique les Lumière sont parfaites. Un bijou.
Muy bien !!!!!! Une bonne surprise, je suis allé voir ce film en trainant les pieds à cause d'une bande-annonce qui me laissait présager le pire. Je me suis bien fait avoir car la bande-annonce ne révèle à peu près rien du film (ce qui est fort inusité) . Tres bon scénario, esthétique almodovarienne au rendez-vous, allez le voir !
Ce film est une catastrophe! Librement mais alors très librement inspiré du livre de Thierry Jonquet " mygale". Je vous conseille de lire le livre qui lui est magnifique. POur revenir au film, très mauvaise utilisation des flash-backs, les liens entres les principaux personnages sont très peu expliqué, personnage secondaires ridicules(le fils costumé en panthère). La fin...du grand n'importe quoi. Pour voir comment raté un film, malheureusement, vous pouvez y allez.
J'ai l'impression que je suis un peu allergique au style d'Almodovar, avec ses films très terre à terre, bavard et au rythme assez lent (j'avais déjà peu apprécié parallellas madre), mais ici, même si j'ai mis du temps à entrer dans le film, je trouve qu'il vaut vraiment le détour. Si au début ça ressemble plus à une pâle copie des Yeux Sans Visages, La Piel Que Habito prend une toute autre tournure à partir du flashback, qui donne une toute autre dimension à l'intrigue et au personnage flippant qu'est Robert, brillamment interprété par Antonio Banderas. Bref, un film qui met du temps à démarrer mais qui nous emmène toujours plus loin dans la folie de son intrigue, avec un dénouement incroyable. Une belle découverte, je recommande.
Très différent de ces anciens films, Pedro Almodovar continu tout de même son fantasme du transgenre et transcende le roman « Mygale » de Thierry Jonquet. Il en tire un film magnifiquement horrifique, sensuel, passionnant et troublant. Du grand art !
Très bonne réalisation espagnole ! Avec une chute à la fois surprenante et inattendue ! Le film puise sa force dans la manière dont les scènes sont tournées ( souvent de gros plans sur les détails ), et les aller-retours en arrière, rendent la réalisation vraiment intéressante ! Le film est long à démarrer mais fini par quelque chose de grand et émouvant ! Bravo !
Almodovar est un véritable génie. Déjà très controversé et critiqué avec « Parle avec elle » qui prend des positions, pour certains, choquantes et immorales, là, il va encore plus loin. Il nous bouscule dans notre morale, nos préjugés et nous fait même culpabiliser sur certaines pensées que nous aurions eu dans le film ; pensées, bien évidemment dirigé, manipulé par ce réalisateur complètement fou qui doit se délecter de plaisir. La mise-en-scène est diabolique, a priori quelques scènes sont là pour nous faire rire, d’apparence inutile mais chaque partitions de cette œuvre ont une raison d’être concernant le fond du film. Dans la cadre, de la chirurgie esthétique, Almodovar explore l’âme humaine et nous y arrache notre innocence pour nous y laisser que la perversité. Le duo Banderas-Anaya est fantastique et les rôles secondaires enrichissent véritablement le film. L’œuvre la plus sombre qu’il m’ait été donné de voir du cinéaste espagnole. Petite déception, l orsqu’on apprend que le film est inspiré d’un roman et que le scénario ne soit pas sorti de l’imagination vicieuse du cinéaste, bien que l’on pourrait croire que l’auteur l’ai écrit exprès pour Almodovar car c’est tellement du Almodovar.
nul !!!!! j'ai trouvé ce film mou et inintéressant : le film ne prend pas au tripe malgres Antonio banderas dommage je suis déçu a nouveau de Almodóvar ....
Encore un chef d’œuvre signé Almodovar. Le scénario, à rebondissements, et le jeu des acteurs sont excellents. J'adore Elena Anaya, toujours superbe dans ses rôles. A voir absolument.
Il faut s'accrocher sur la première partie du film où on ne comprends rien il faut bien le dire. Cependant à mi parcours, l'intrigue se dévoile et on plonge alors dans cette histoire fascinante et déroutante.
On voit ici que Almodovar s'est surpassé avec ce film, long délire malsain, dément et insane. Ce mélodrame alambiqué, laborieusement filmé, rejoint la longue liste de navets dont abonde la carrière du cinéaste. Qu'on ait imaginé de sélectionner cette poussive absurdité au festival de Cannes, sans même susciter de polémique, en dit long sur le désarroi intellectuel des milieux cinéphiles. Un film tellement tordu que je me demande sérieusement si Almodovar ne souffre pas de quelques problèmes mentaux. Définitivement dépourvu du moindre intérêt.