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    Le Jour se lève
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    Kiwi98
    Kiwi98

    242 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2014
    C'est après son visionnage de Drole de Drame (1937) que Jean Gabin veut travailler avec le duo Marcel Carné-Jacques Prévert. Pour leur première collaboration ils signent tous ensemble un beau succès qu'est "Le Quai des Brumes" mais avec "Le Jour Se Lève" un an plus tard (1939 donc) l'accueil est plus réservé. Quelque mois plus tard il est interdit aux moins de 16 ans car il est jugé démoralisant en temps de guerre et en 1940 Vichy sort les ciseaux en supprimant quelques scènes et notamment le fameux plan ou l'on retrouve Arléty nue sous la douche. En 2014 le film ressort en version restaurée, les plans manquants ont été retrouvés, l'image rendue en 4K.
    "Le Jour Se Lève" se fait donc une réputation de film maudit comme en témoigne son exploitation très limitée après guerre. Pour le voir c'était en VHS avant un DVD dans les années 2000. Mais coup de miracle le film se retrouve en reprise pour ressortir cette année en Blu-Ray dans le meilleur format possible avec en prime une rediffusion au cinéma. Et c'est l'occasion de voir à qu'elle point ce film est marquant pour son époque, il est un des premier à utiliser les flashback, il réutilise deux fois une même scène en commençant par son final (comme le fera Rashomon après lui), ce procédé était tellement expérimental à l'époque que dès le début du film un mot nous précise bien que nous allons faire un voyage temporel. Le film a surtout une superbe dimension sociale, Gabin fait figure de héros, seul contre tous comme le dit le commissaire dans le film. Il est cloitré dans une chambre au dernier étage, regardant quelque chose que l'on ne vois pas, mais ce qui offre au film ce charme bouleversant c'est surtout son plan final, hautement symbolique. Mais plus que l'image négative que le film envoie à la police c'est sans doute l'allusion au communisme qui aura poussé Vichy à le censurer. Mais aujourd'hui "Le Jour Se Lève" est à sa place, comme quoi l'idéologie ne pourra jamais vaincre l'art, il est au rang qu'il mérite, celui de classique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 septembre 2008
    Certes ce film n'est pas exempt de défauts : Gabin en fait parfois trop, l'histoire est classique, certains dialogues finalement décevants. Mais le film prend bien cependant, grâce aux jeux de lumière (un très beau noir et blanc), à Arletty, à Gabin quand il ne surjoue pas, et à Jules Berry vraiment très impressionnant (il est également le seul à avoir des répliques dignes de ce nom). On aurait aimé voir ces personnages évoluer dans un scénario un peu plus fouillé, mais ce film est à voir comme une leçon de réalisation... même si je conseillerai plutôt drôle de drame.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2008
    Michel Carné demeure un grand cinéaste où Gabin brille et nous dévoile tout l'étendu de son talent. Magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 mars 2008
    Le début est très accrocheur du coup la suite est un peu décevante et m'a semblé plus banale, il faudrait que je le revisionne.
    teofoot29
    teofoot29

    68 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 août 2010
    Un joyau français à déguster sans perdre de temps, l'histoire est peut être un peu simpliste mais les dialogues de Prévert sont géniaux, on se noie dedans, et côté acteur, on s'émeveille devant Gabin et Arletty sans oublier le fou Jules Berry. Encore une belle oeuvre du tandem Carné/Prévert. A voir.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 août 2023
    Juste avant sa sortie sur les écrans le 9 juin 1939, Marcel Carné organise une projection du “Jour se lève” pour Jacques Prévert, Alexandre Trauner, Jean Gabin et Jacques Viot. A la fin, Gabin un peu bourru affirme tout de go : “Ca vaut pas l’Quai... “ . Carné lui répond : “ Tu te trompes... C’est supérieur au Quai... En tout cas, le film vieillira moins vite...”. Une vision rapprochée des deux films plus de 80 ans après leurs sorties respectives en salles confirme sans contexte la prophétie de leur réalisateur qui sans doute mieux que personne savait de l’intérieur mais aussi par sa vision d’ensemble ce qui avait fait de “Quai des brumes” un film bancal. Une intrigue filandreuse et décousue, des personnages se désincarnant à mesure qu’ils déclament des dialogues parfois pompeux et outranciers qui abîment gravement la cohérence de l’ensemble et le travail très ambitieux sur l’esthétique. Un grand film raté en quelque sorte.
    Des défauts structurels dont ne souffre aucunement “Le jour se lève” avec son intrigue resserrée sur quatre personnages remarquablement dessinés mais aussi parfaitement fluide car s’enroulant harmonieusement autour de trois longs flashbacks. Fort de ce cadre d’action maîtrisé livrant des enjeux lisibles, les acteurs peuvent donner le meilleur d’eux-mêmes. Avec “Drôle de drame” et “Hôtel du Nord” , “Le jour se lève” constitue le trio magique de la filmographie de Marcel Carné riche d’une grosse vingtaine de longs métrages tournés de 1932 à 1977.
    Après le succès du “Quai des brumes”, Carné avait signé pour un autre film avec Gabin. L’acteur qui est alors en position dominante souhaite porter à l’écran “Martin Roumagnac” , un roman de Pierre-Martin Wolf dont il a acheté les droits. Carné après avoir lu le roman n’est pas du tout convaincu. Jacques Prévert de son côté prévient que le film se fera sans lui. Gabin renonce provisoirement à son projet qu’il mènera finalement à bien à son retour de la guerre sous la direction de Georges Lacombe avec Marlène Dietrich à ses côtés. Prévert propose alors une histoire de gangsters sur laquelle s’embarque immédiatement Carné qui part en repérage avec Alexandre Trauner et Prévert aux Baux-de-Provence où l’intrigue doit se dérouler durant une nuit de Noël. Le projet qui prend pour nom “Rue des vertus” se fera avec Arletty et Jules Berry auxquels Prévert et Carné sont très attachés. Mais Prevert semble avoir bien du mal à boucler son scénario ce dont se rend très vite compte Carné.
    C’est finalement Jacques Viot, un voisin de Carné qui va démêler la situation, proposant un synopsis de quelques pages intitulé “Le jour se lève” qui va interpeller le réalisateur par sa structure en flashbacks, procédé narratif jusqu’alors inusité dans le cinéma français. Sentant qu’il tient enfin quelque chose de solide, Carné se met en tête de convaincre le producteur, Prevert et Gabin. La distribution principale prévue pour “Rue des vertus” est confirmée et Trauner se chargera de bâtir l’immeuble devenu fameux où François, spoiler: l’ouvrier sableur joué par Gabin, s’est retranché au début du film après avoir commis un meurtre
    . Jules Berry sera le saltimbanque montreur de chien, escroc demi-mondain au verbe intarissable ,visqueux à souhait et en sus très mauvais perdant Arletty est son assistante, beauté émouvante un peu fatiguée par les épreuves de la vie, sentant son charme s’étioler et ses espoirs de grand amour enfuis. Jean Gabin totalement bouleversant est François, le prolétaire résigné aux goûts simples et aux ambitions raisonnables mais aussi aux principes moraux solidement ancrés qui ne supporte pas l’injustice et le mensonge. Enfin Jacqueline Laurent imposée par Jacques Prévert dont elle est la compagne, interprète Françoise, la jeune fleuriste, spoiler: image parfaite de la fragilité et de l’ingéniosité qui sera au centre du drame pour s’être révélée plus complexe que d’apparence.

    Chacun dans son registre apporte sa petite pierre au drame inéluctable que le spectateur voit se construire à travers trois longs flashbacks parfaitement agencés. Les décors de Trauner, la photographie de Curt Courant et la musique de Maurice Jaubert font le reste pour sertir la magnifique émeraude que sera “Le jour se lève”. Si le concept de “Réalisme poétique” conçu à posteriori pour qualifier une vingtaine de films des années 1930 peut avoir un sens concret, c’est bien “Le jour se lève” l’un des derniers réalisés de la courte liste qui en apporte la meilleure synthèse tant au plan narratif qu’esthétique. Prévert complètement au service d’un réalisateur pleinement affirmé, écrit sans doute ici ses meilleurs dialogues, départis des enjolivures et autres affèteries qui trop souvent alourdissent l’écriture cinématographique du grand poète, conduisant les acteurs à surjouer quand ce n’est pas carrément déjouer. Ici tout concourt à la perfection hormis un petit clin d’œil à “Hôtel du Nord” peu à propos quand Arletty gouaille aux lèvres, s’exclame en pleine scène de rupture : “Est-ce que j’ai une gueule à faire l’amour avec des souvenirs”. Une petite faute de goût largement pardonnée qui n’empêche pas “Le jour se lève” d’être le grand chef d’œuvre de Marcel Carné. A voir et à revoir sans aucune modération.
    Alasky
    Alasky

    284 abonnés 3 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    Ah Gabin, sa prestance, son charisme, sa belle gueule, son regard, sa voix... Il est tellement beau gosse dans ce film, et là en amoureux transi il est plus craquant que jamais. Arletty à ses côté, quel casting ! Beau film, lent, réaliste, poétique, qu'il faut avoir vu.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2019
    Remarquable film dramatique réalisé en 1939 par Marcel Carné sur des dialogues de Jacques Prévert !! "Le jour se lève" commence sur quelques plans d'un hotel de plusieurs étages ou le personnage principal tue un homme de sang froid et dont l'immeuble va ètre en peu de temps encerclé par la police et des habitants curieux, d'ailleurs, plusieurs tentatives d'assauts se succèdent sans réussite mais le plus intéressant, ce long métrage revient sur le passé en flashback du tueur, je ne raconte pas pourquoi, si vous voulez le voir, vous aurez la réponse. Marcel Carné signe une oeuvre poignante avec un scénario constructif et de superbes décors pour l'époque faits en studio. L'histoire est énigmatique, touchante et foudroyante avec Jean Gabin au sommet de son art à la fois romantique et rageur avec, à ses cotés, l'excellente actrice qu'était Arletty et dans un second role la présence de Bernard Blier. Intriguant et passionnant.
    brianpatrick
    brianpatrick

    68 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Marcel Carné c'est vraiment le précurseur du cinéma moderne mais aussi du cinéma en général et par conséquent du cinéma low cost. Il arrive à produire des scènes de confinement qui durent relativement longtemps. Des discutions entre des êtres qui s'allongent à n'en plus finir. Mais pour cela il a le don d'engager des acteurs et des actrices de talent. Il y a la lutte d'égos entre Arletty et Gagin, puis leur relation plus personnel. Arletty, son charisme incroyable et sa voix impressionnante. Gabin la grande classe. Il y a aussi la jeune et timide, mais très douée, Jaqueline Laurent. Paris, ses cabarets et son ambiance. Il y a aussi cette immeuble moderne, posé au milieu de nul part, on dirait une figure de carton pâte.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 728 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2022
    Portée par le charisme viril de Jean Gabin, cette tragédie appuyée sur une narration originale pour l'époque ainsi que des dialogues pertinents souffre de sa désuétude rythmique due à des étirements superflus de certaines scènes ou à un montage haché. Bien que la mise en scène soit de qualité et qu'il soit plaisant de suivre les réactions emphatiques de cet assassin pathétique, l'émotion demeure absente, entraînant une certaine lassitude. Suranné mais de qualité.
    Hotinhere
    Hotinhere

    417 abonnés 4 736 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2013
    Un superbe mélodrame en forme de quête d'un bonheur impossible. Jean Gabin étale toute sa classe récitant les dialogues de Jacques Prévert, et Arletty est bouleversante. Un grand classique.
    Gonnard
    Gonnard

    214 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 août 2009
    Pas emballé par ce film. Une histoire d'amour contrariée, comme d'hab j'ai envie de dire. Les flashbacks sont mal mis en évidence, mais comme nous ne sommes pas de gros neuneux on s'y retrouve quand même assez vite. Gabin éclabousse le film de sa classe, comme toujours, mais cela ne suffit pas à sauver le film. Du moins en ce qui me concerne, car j'ai bien conscience qu'en mettant zéro étoile je vais à contre-courant de l'orthodoxie cinéphilesque, et que je prête le flanc à la critique. "Le jour se lève" n'en reste pas moins un monument incontournable du cinéma français, à voir au moins une fois dans a vie.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Pivot du réalisme poétique français, "Le jour se lève" sort en 1939, autrement dit durant la grande période de ses auteurs, Marcel Carné et Jacques Prévert. Les deux inséparables signent un film "à l'économie" si l'on peut dire. L'histoire est en effet d'une simplicité déconcertante : un meurtrier reclus, se remémorant les événements ayant abouti à son geste. Au point de vue technique, on a souvent dit que Carné innove en utilisant le procédé du flashback, qui sera néanmoins nettement amélioré par "Citizen Kane" deux ans après. Le film offre cependant une belle vitrine du panorama social de son époque. Jean Gabin incarne à merveille l'ouvrier parisien. On peut toutefois remarquer que "Le jour se lève" n'est peut-être pas le plus grand Carné de cette période faste, accusant un peu le coup. Le film comporte pas mal de longueurs ainsi qu'une fin convenue.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2022
    Le Quai des Brumes et Hôtel du Nord m'ayans sacrément secoué il y'a quelques semaines, je n'en attendais donc pas moins de ce film-ci, Le Jour se Lève que beaucoup considère comme l'un des plus grands longs métrages du Cinéma Français, je le comprend.

    Bien sur, il faut revenir sur le fonctionnement de ce film, qui pour l'époque est d'une véritable innovation, une audace qui perdure à ce jour. Cette conversation dans l'escalier sur la présence ou non d'une armoire dans la chambre de François, et de la manière dont la scène nous est dévoilée est remarquable de par son dialogue, une habitude lorsque l'on se familiarise à Carné et Prévert, mais aussi, surtout dans ce champ contre-champ astucieux et qui appuie sur le ridicule d'une situation pourtant tragique. Alors évidemment, toutes les séquences de bascule entre narration de l'instant et du flashback sont elles faramineuses et d'une lucidité qui fusionne aux maux de ce film, l'un des plus beaux de son cinéaste.

    Le Jour se Lève est dur après séance, il l'est entrecoupé de douceur dans son visionnage, dans l'action et la réception de son dédale d'émotion. J'en reviens à son texte, comme déjà soulignée, une habitude de la confection du bon mot, de sa justesse non pas pour plaire ou déplaire mais bien pour visé juste. Les dialogues touches, l'interprétation des comédien.e.s n'y ajoutent qu'encore plus de délicatesse. Jean Gabin et Arletty sont de suite à émouvoir lors de leur rencontre. " On est de la même famille, puisque l'on a pas de famille. " Cela, prête à sourire, et pourtant ...

    D'autres moments de ce genre sont captés au travers de cette histoire imprégnée par la condition, le sort, l'échec ! Françoise le dit, à sa façon, dans sa comparaison entre sa nouvelle rencontre et son compagnon de toujours, ce petit ours qui en a vue d'autres. " Il a un œil gai et l'autre qui est un peu triste. "

    La scène qui les rassemble et que je " préfère " reste néanmoins lorsque allongés, il et elle se témoigne leurs sentiments, un instant d'une rare contorsion entre l'évidence et son autre pendant, sa fatalité. " J'ai eu les ennuis, les gros, les petits ... "

    Arletty et Jean Gabin sont renversants, leurs partenaires à l'instar de Bernard Blier, Jules Berry et Jacqueline Laurent ont eux aussi des passages étroitement compliqués à sublimés, c'est chose faite. L'étonnante démonstration de mensonge de Valentin sur la personne de François, attendrit sans le montrer par la faconde de ce type, par son discours sur le " remord " qui n'est comme il le dit " Pas une blague mais une faute qui ronge ... " tiens d'une prouesse. Tout de suite confondu par des révélations non surprenante en fin de compte ! Oui, chacun est sa place dans ce récit étiré dont tous son concerné.

    Le Jour se Lève est un film profondément inspiré par les vues de Marcel Carné à identifié et à caractérisé les causes, les trajectoires, à comprendre les personnages qu'il entrevoie et redessine, à sa juste hauteur, pleine d'humanité. Encore un long métrage bouillant de conscience et de poésie, une délivrance qui continue de suriné après coup.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 421 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2021
    Le Jour se lève se lève est un film de Marcel Carné assez prenant avec un Jean Gabin au sommet de son art.
    L'acteur est impeccable (dans le rôle d'un personnage sombrant peu à peu dans la colère folle) et porte le film sur ses épaules. Les seconds rôles sont également interprétés par la crème du cinéma français (Bernard Blier ou Arletty). L'usage des flash-backs ici est particulièrement pertinente à l'histoire (on en apprend chaque fois un peu plus sur ce qui a pu pousser le personnage principale à commettre l'irréparable) et novatrice (je ne suis pas sûr que dans les années 30, on utilisait autant cette technique de narration qu'aujourd'hui).
    Je recommande.
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