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    Villa Amalia
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    151 critiques spectateurs

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    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2009
    S'il y a un réalisateur qui illustre l'adage selon lequel réaliser des films c'est filmer l'actrice dont on est amoureux c'est bien Benoit Jacquot. Après la période Isild Le Besco, revoici une nouvelle complicité avec Isablle Huppert. Qui bien que d'une toute autre génération que Le Besco n'en semble pas moins toujours juvénile voire immarcessible. Le coté sphynx d'Huppert convient d'ailleurs bien au personnage d'Ann Hiden (caché en anglais), solitaire et distant. Il n'etait pas si evident d'adapter le bouquin de Quignard et cette adaptation est tout à fait convaincante. Une très belle photo de Caroline Champetier, un Jean Hughes Anglade très à la hauteur d'Huppert et qu'on retrouve avec plaisir dans un beau rôle. Etonnamment il n'y a quasiment pas de sensualité dans ces différents couples, dans ce qui pourrait être la langueur italienne. Tout le film est très cérébral, l'emotion affleure à peine dans des séquences que d'autres auraient rendu pleines de pathos. Et ceci n'est pas pour me déplaire.
    Cinephilegirl
    Cinephilegirl

    104 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 avril 2009
    La bande-annonce laissait présager un film un peu "mou du genou", ennuyeux et mélancolique, mais au final "Villa Amalia" n'est rien de tout cela.
    On y suit le parcours d'Ann, superbe Isabelle Huppert (comme à son habitude) qui, ayant aperçu son mari en embrasser une autre, décide de tout plaquer du jour au lendemain. A commencer par sa musique... Musique qui la reprendra malgré elle. Avec l'aide de Georges (Jean-Hugues Anglade, trop rare sur nos écrans), un vieil ami d'enfance qu'elle vient à peine de revoir, elle mettra tout en oeuvre pour échapper à sa "condition" et profiter de sa liberté.
    Disons-le clairement: le film déroute. En effet, les plans brefs se succèdent les uns aux autres et il arrive qu'il y ait près de dix minutes de scènes sans dialogues. Néanmoins, cette manière de traiter le sujet n'est en rien rébarbative puisqu'elle fait partie du charme du récit. On se laisse entraîner avec Ann à la découverte de fantastiques paysages italiens, on la suit dans ses pérégrinations. "Villa Amalia" est tout simplement envoûtant et constitue une expérience comme on en voit peu au cinéma.
    hubertselby
    hubertselby

    55 abonnés 436 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2009
    Lecteur assidu par la force des choses de Pascal Quignard. J'allais voir ce film avec beaucoup d'appréhension...
    Au début, je croyais que mes idées allaient se concrétiser puis je ne sais comment le film passe a quelque chose d'envoûtant. La disparition.
    L'horizon comme quête de soi. L'océan comme reflet de la mort. J'ai adoré !
    On peut s'y retrouver dans ce film...
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2013
    Grâce à sa splendide interprétation pleine de justesse, Isabelle Huppert porte sur ses épaules cette œuvre bouleversante où elle donne vie à une pianiste dépressive fuyant, en quête de liberté salvatrice, vers de splendides décors méditerranéens. Comme souvent chez Christian Jacquot, tout en justement fait pour sublimer ces paysages, au risque de leur donner parfois une superficialité de carte postale. Ce beau portrait de femme nous est servi à travers un scénario qui, par moment, parait gnangnan et convenu mais reste au final toujours délicat et bien construit. Malgré son académisme dans sa volonté d’être avant tout celle d’un film contemplatif, la mise en scène réussit à rendre les émotions des personnages tout à fait palpables par le public.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    39 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2009
    S’appuyant pour l’essentiel sur le grand talent d’Isabelle Huppert, Villa Amalia ne brille guère par l’originalité du sujet. L’envie de bousculer les acquis affectifs, sociaux et professionnels d’une vie bien structurée, et de tout remettre en cause au seuil de la maturité, est un thème récurent du cinéma. Cela dit on rendra justice à la sensibilité et au sens de l’émotion intériorisée dont fait preuve Benoît Jacquot, même s’il abuse des symboles appuyés – abandon du téléphone, déménagements, photos souvenirs brûlées, retraite sur une île perdue. On ne peut s’empêcher de songer à Antonioni et Godard, pour l’errance flottante et la quête du sens de la vie, ou l’espoir ne surgit qu’en pointillé. Film lent et esthétisant, qui requiert de la disponibilité pour en goûter les charmes cachés.
    Lilith99
    Lilith99

    15 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 mai 2009
    Comme le temps est long quand les personnages sont antipathiques, les dialogues inconsistants et l'histoire atrocement plate. Mais le pire c'est ce ton prétentieux et intello pour finalement nous servir des platitudes pleines de vide avec cet aplomb qui nous fait sortir de la salle en se rappelant pourquoi un certain cinéma français est chiant... Si les critiques sont émerveillées, nous on sort juste catastrophés. En fait c'est nul quoi !
    tixou0
    tixou0

    629 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 juillet 2010
    Si j'avais fort peu apprécié le travail d'Isabelle Huppert dans ses deux précédents films ("Home" et "Un barrage contre le Pacifique"), pour moi elle renaît ici à l'excellence, avec un rôle écrasant et magnifique, du calibre de "La dentellière" ou des Chabrol, cela sans doute grâce à sa grande complicité avec Jacquot. Ce dernier nous livre comme à son habitude un long métrage d'un abord plutôt austère, d'aucuns diraient "rebutant", mais qui fascine et bouleverse, tout entier attaché à son exceptionnelle interprète principale (on notera cependant aussi la prestation d'un très bon Jean-Hugues Anglade, jouant la partie de l'ami perdu/confident retrouvé). La musicienne réputée, la femme assise, a atteint l'âge de la liberté, celui de dire "non", de partir pour mieux se(re)trouver. Son ailleurs elle le trouve dans une thébaïde italienne, au bout d'un pèlerinage ou d'une errance, où se noyer dans les bleus confondus du ciel et de la mer, la "villa Amalia". Mais ce film n'est pas un portrait fini, c'est une ébauche, une épure, ce qui explique son absence de conclusion : Eliane/Ann n'a pas encore trouvé la paix.
    traversay1
    traversay1

    3 086 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 avril 2009
    Disparaître de sa propre vie comme on souffle une bougie. Et renaître ailleurs. Ou pas. Villa Amalia désarçonne d'emblée par sa forme : scènes courtes et inachevées, montage haché, syncopé, désaxé. Et que dire de l'interprétation de Isabelle Huppert, anguleuse, rêche, petit soldat qui brise les codes ? A ses côtés, quel bonheur de revoir un Jean-Hugues Anglade chaleureux et sentimental. Il est évident que le film de Benoît Jacquot n'est pas réaliste, certaines pièces manquent au puzzle, certaines ellipses sont suspectes... Et alors ? Du cinéma d'intellectuel parisien ? Que nenni, une échappée vers la possibilité d'une île, une rêverie à mille lieux des scénarios prémâchés des (nombreux) films qui saturent nos salles. Après Ricky et La fille du RER, Villa Amalia démontre que la subtilité et le refus d'un cinéma standardisé est possible. Et c'est le meilleur film de Benoît Jacquot, avis tout personnel.
    Angela Ki La
    Angela Ki La

    51 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2011
    Le plus beau c’est le délicieux vertige qui nous emporte quand elle part toute seule comme une grande sur la route, en laissant son ancienne vie derrière elle comme une vieille peau. Le film gagne en rythme, la caméra se fait plus discrète, suit l’héroïne sans rien dire, devient presque subjective, alors on oublie tout. On a tous rêvé de faire ça, pour nous réveiller dans un pays dont on ne comprend pas la langue, et parler le langage des signes, là ce n’est pas le cas, heureusement, elle est polyglotte. Cette évasion est idéalisée, un peu trop, cependant les paysages sont magnifiques. Voilà un film qui aurait très bien pu se passer de dialogue le moment venu quand elle trouve la fameuse villa, vieille bâtisse décrépite digne d’une carte postale propice à la nostalgie, et verser dans la pure contemplation. Malheureusement le metteur en scène s’embarrasse d’un traumatisme lié à l’enfance, d’un mari volage caricatural, qui auraient déclenchés ou justifieraient la fuite, en faisant fin du libre arbitre. Et puis son ancienne vie revient comme un fantôme. Ce détail m’a gâché mon plaisir, et m’a fait redescendre sur terre. Un paysage à la fois aride et beau, et Isabelle fragile comme un roseau devient peu à peu un élément du paysage, c'est beau, c'est déjà ça.
    maycinus
    maycinus

    43 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 avril 2009
    Prodigieusement ennuyeux ; Isabelle Huppert, en revanche, remarquable et très belle : sans fard et sans reproche.Les gros plans de Benoît Jacquot donne toute l'intensité à son jeu d'actrice résolument accomplie ; pour le reste c'est plutôt raté : crédibilité du scénario, épaisseur des personnages etc...,dommage. Plus efficace qu'un somnifère.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 10 avril 2009
    Isabelle trimballe sa carcasse avec indolence, et l'on s'ennuie à regarder son visage fané. Comme elle on a envie de fuir, et de sortir de la salle!
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    910 abonnés 4 836 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 octobre 2020
    Je n'ai pas lu le livre mais en ayant vu des films sur l'isolement et le besoin d'une existence remplie de sens, je remarque que ce film aborde la partie du début de la réflexion: la rupture.
    Mais il s'attarde en vérité trop longtemps.
    Ou alors il veut insister sur les doutes, la véracité de son engagement
    Je ne la trouve malheureusement pas très convaincante dans ce rôle. Elle semble à côté du personnage qu'elle joue. Ça me dérange et c'est dommage
    Dora M.
    Dora M.

    48 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2020
    Le film démarre alors qu’Ann (Isabelle Huppert) surprend son compagnon rejoignant une autre femme, et tombe au même moment sur Georges, un ami d’enfance. Suite à cet événement, elle décide de partir et de tout abandonner de sa vie d’avant, elle garde seulement son amitié pour Georges (Jean-Hugues Anglade).
    J’ai bien aimé le début, la volonté d’Ann de tout laisser, de couper avec sa vie, de ne plus rien avoir qui la rattacherait à son passé (jusqu’à revendre son appartement, ses meubles, jeter ses vêtements, etc.). Pour autant, j’ai trouvé que le film rentrait ensuite dans une lenteur (et donc une impression de longueur). A part le fait de couper les ponts, Ann n’a plus vraiment de but, elle se laisse vivre. Il n’y a donc plus d’intrigue, plus rien qui tienne le spectateur en haleine, à mon sens.
    Les relations que tisse Ann avec la jeune Giulia ou avec la vieille Amalia ne sont qu’esquissées, c’est dommage.
    Je n’ai pas été embarquée avec Ann dans sa quête de recherche du bonheur.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 janvier 2012
    Un seul avantage au film, on peut n'en regarder qu' un quart heure, au début, au milieu ou à la fin, il résumera l'ensemble.
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2009
    Un traitement minutieux et la magie Huppert bien entendu. Elle est ici peu loquace, le sourcil accentué, la chevelure en ponctuation, un visage exprimant plus une farouche détermination que la dépression, d'emblée surmontée. Privilège des musiciens qui peuvent déceler dans leurs notes qu'ils sont faux... Par ailleurs, toujours intéressant de voir une femme dire non et encore non. Qu'elle aille donc se promener, et même se perdre dans une cabane surplombant la mer, qu'elle joue à se mettre en danger histoire de renaître, son magot lui garantit gîte et couvert (d'ordinaire, ce délire vous prend autour de vingt ans)... Tout cela est bien empaqueté, fréquentes baignades, les sens se relâchent. Un ami précieux, la mère qui part peu à peu, le père déserteur lui aussi... Beaucoup de charme s'intercale dans ce retour sur soi-même dont on ressort un peu ahuri.
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