Avis : Le 4ème morceau de la femme coupée en 3 - Page 2

Bien mené, bien joué, réfléchit.
Un peu long parfois, dommage.
A voir quand même, parce que c'est très réaliste et actuel.

N'est pas Rohmer qui veut...

Laure Marsac n'a rien à dire et elle tient à nous le faire savoir ! Elle SE filme, elle, elle, ses jambes, elle, son petit humour, sa sensiblerie de femme-enfant défraichie, son désoeuvrement petit bourgeois; et c'est mou, mou, mou, plat, creux, vide, accablant, affligeant, puéril, stérile, et long, long, long.


A voir au second degrés.

Un film bien à la hauteur de l’étrangeté de son titre. On navigue au sein de situations minimalistes complètement plates et quotidiennes sans intrigue aucune. Ou plutôt sans intrigue apparente. Une vraie mine d’interrogations sur le sens d’une fiction. La dernière séquence, encore plus inattendue que le reste, est formidable d’authenticité et d’originalité. Beaucoup d’audace, beaucoup de décalage. Bravo !

Film tout en nuance.
Un ange passe.
Bravo !

Mignon, sympa, léger. Laure Marsac est délicate et touchante. Je me retrouve bien dans ce personnage. Comme une bulle dans ce monde de brutes. Un peu inapte aussi. Ah... C'est dur d'être un homme! :)
Un film plaisant et une bise pour Laure.

affligeant ! Certes Laure Marsac est très joile et touchante, et le début du film est prometteur, avec un très bon Denis Podalydes, tout comme la secrétaire de l'auto-école.
Hélas dès que le permis est obtenu, le film devient d'une banalité déconcertante.Le grand problème de Louise est celui d'une femme qui fait ses courses enferme ses clés de voiture à l'intérieur de sa voiture, et donc cherche en vain à être secourue.
On assiste dès lors à un enchainement de scènes sans intérêt, tout comme le flash-back final interminable. Les critiques se coupent du public en encensant ce film, qui aurait fait un bon court métrage si le vide n'en avait comblé plus de la 2ème moitié.

J'ai vu ce film aujourd'hui et je l'ai trouvé formidable.

Quelle fraîcheur ! Quelle simplicité ! Une denrée rare à notre époque.
En trois épisodes enlevés, avec humour et délicatesse, la réalisatrice nous touche à travers l'histoire de ce personnage décalé, qui a du mal à trouver sa place dans le monde.
On se reconnaitra facilement dans cette héroïne sympathique et un peu perdue, et on explorera avec elle son rapport à la voiture dans tout ce qu'elle peut représenter; indépendance, liberté, autonomie mais aussi isolement, frustration, lien maternel...

Une réelle vision de cinéaste, de très beau plans, en font un film français vraiment intéressant (ce n'est pas tout les jours !) et surtout un film d' auteur comme on en voit peu.

Mention spéciale pour la musique qui, légere et douce tout autant que mélancolique, sublime réelement le film.

LAURE MARSAC a choisi la difficulté pour ce premier film, bien sur le temps semble long, bien sur, il n'y a pas de faits extraordiaire tout comme dans la vie d'une femme de tout les jours, mais ceci est decrit avec tant de délicatesse,tant d'emotions contraintes et filmé avec tant de magie ( laure marsac est merveilleuse)tant de beauté que nous sommes emerveillés come des enfants