Mon compte
    Le 4ème morceau de la femme coupée en 3
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le 4ème morceau de la femme coupée en 3" et de son tournage !

    Un titre original

    Dans le titre du film, Le Quatrième morceau de la femme symbolise en réalité une partie occultée de la vie de Louise, le personnage principal. "C'est aussi ce qui nous échappe, ce qu'on ne dira jamais sur elle" , commente la réalisatrice, Laure Marsac.

    Trois moments clés

    Le film s'articule autour de trois parties dans lesquelles Laure Marsac a tenu à utiliser des temporalités différentes : "La première c'est le temps fictionnel, le temps de passer le permis, des petites scènes qui résument l'action... c'est le temps du cinéma c'est une convention, très facilement acceptée par le spectateur La deuxième, c'est le temps du réel, assez lent. La troisième, c'est un temps imaginaire, recomposé, un temps sans temps."

    Genèse du projet

    Pour écrire le scénario du film, la réalisatrice, s'est en partie inspirée de son expérience personnelle: "Je me suis demandée pourquoi alors que j'ai beaucoup voyagé, que je travaille, que je gagne ma vie, il y a une chose d'adulte que je n'arrive pas à faire : conduire. Puis je me suis mise à noter les instants remarquables où j'ai été confrontée à cette incapacité, pour les remettre dans un réseau de sens, un réseau routier... J'ai vécu la situation du parking, dans un pays étranger, enfermée dehors. Je suis restée obsédée par cette aventure et pendant que je la vivais, je savais que c'était une aventure, humainement étrange, un moment où j'étais au bord de moi même. Cet empêchement profond, viscéral, encrassé, autour de la voiture, du permis, de la conduite, me paraissait symptomatique de tout ce que je n'arrivais pas à faire dans la vie. "

    Un esthétisme saisissant

    A la fois frappante sans être envahissante, la mise en scène de Laure Marsac étonne par son originalité : " Je cherche à trouver du beau dans le réel, dans le quotidien. Pour m'élever. Pour moi le beau ce n'est pas le tiré à quatre épingles. C'est quelque chose d'incarné, de vivant, de spontané. Je cherche de la grâce, qui révèle de l'humain. Il y a des endroits moches dans la vie, mais je n'y vais pas, je n'y reste pas, je n'y vis pas, je ne les filme pas. Où que je sois, et Nicolas, mon directeur de la photo est pareil, on partage ça... Où que je sois, je cherche un cadre, qui est ma façon de poser mon regard sur ce lieu, cette situation, cette personne... L'esthétique tient à l'attention portée aux détails. Dans ce film ce sont des aplats et des taches de couleur rouges, qui vous accompagnent d'une histoire à une autre. C'est l'histoire de quelqu'un qui se contient. Il faut donc que ce soit très clair, très cadré. "

    Aux petits soins

    Très attentionnée envers sa plus jeune actrice Justine Gallou, Laure Marsac a élaboré une technique de travail pour qu'elle puisse être à l'aise pendant le tournage: "Diriger un enfant c'est avoir une pensée sur le dispositif qu'on installe autour de lui pour qu'il puisse jouer. Il faut du temps pour l'enfant, du silence et une vraie souplesse d'esprit chez les adultes. C'est une responsabilité humaine aussi. Qu'est-ce qu'on fait vivre à un enfant qui tourne dans un film ? J'ai demandé à une amie peintre de faire des dessins à partir des séquences pour que Justine se fasse une idée de ce qu'elle allait vivre dans la voiture. J'ai enregistré tous les dialogues pour qu'elle puisse les écouter comme une histoire. Un enfant de cet âge-là fait trois prises, après elle a l'impression d'avoir raté. Pour pouvoir tourner sans que la petite s'en rende compte cela demande une confiance entre nous, un confort. Il faut savoir continuer à être dans le propos tout en saisissant les choses qui sont belles."

    Double rôle

    En plus de la réalisation, Laure Marsac tient le rôle de Louise, le personnage principal du film : " J'ai fait une transformation physique pour créer un personnage de cinéma. Louise, c'est, pour laquelle elle a du modifier son apparence : Louise, c'est une vraie personne qui existe, à laquelle on croit, mais dès qu'elle apparaît, par sa blondeur, sa silhouette, ses chaussures, elle vous transporte au cinéma. C'est l'effet d'un personnage. Avoir fabriqué ce personnage, esthétiquement, fait que le spectateur ne se dit pas que la personne qu'on voit là c'est la réalisatrice, ça participe à la fiction. "

    Un lien sincère

    Sur le tournage, la réalisatrice a entretenu une étroite complicité avec ses acteurs et actrices : " (...) Je dis aux acteurs tout ce que je sais. Je leur dis de ne rien faire de spécial, rien d'autre que d'être habité par ces informations que je leur ai donné. Et puis je les choisis comme tout le reste pour ce qu'il y a de beau en eux et que je pense être la seule à pouvoir montrer. Et aussi je les aime énormément, sinon je ne peux pas les filmer. "

    Les secrets de tournage des films les plus populaires lors des 30 derniers jours
    • Civil War (2024)
    • Nous, les Leroy (2024)
    • Pas de vagues (2023)
    • Il reste encore demain (2023)
    • La Promesse verte (2024)
    • Et plus si affinités (2024)
    • Kung Fu Panda 4 (2024)
    • Dune : Deuxième Partie (2024)
    • Le Jeu de la reine (2023)
    • Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire (2024)
    • S.O.S. Fantômes : La Menace de glace (2024)
    • Borgo (2023)
    • Une vie (2023)
    • Le Mal n'existe pas (2023)
    • La Malédiction : l'origine (2024)
    • Quelques jours pas plus (2024)
    • Rosalie (2023)
    • LaRoy (2023)
    • Hors-saison (2024)
    • Ici et là-bas (2024)
    Back to Top