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    Black Swan
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    3 918 critiques spectateurs

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    yohanaltec
    yohanaltec

    88 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2016
    Natalie Portman est impériale dans ce chef d'oeuvre troublant du réalisateur acclamé de Requiem for A Dream. Ce thriller psychologique est en effet très efficace grâce à sa mise en scène incroyable, ce qui renforce le côté perturbant de certaines scènes. L'acte finale est sublime, tout comme le reste du film.
    Myene
    Myene

    17 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 juillet 2012
    Comment ce film a t il pu etre porté aux nues ??? Ce n'est pas un film sur la dance.. mais vaguement d'horreur sur un support dit psychologique, le hic, on ne croit pas une seconde aux personnages caricaturaux, on dirait une mauvaise copie de Répulsion de Polanski , dont l'ombre portée rend ce film comme une contrefacon!
    Aurélien Vaillant
    Aurélien Vaillant

    13 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2013
    Sujet sans surprise, introduit dès le départ, du double maléfique qui pourchasse l’héroïne au travers de multiples faux-semblants / jeux de miroirs (on pense d’emblée à « Perfect Blue »). On en attend le final sans suspens : la mise à mort qui seule permet d’échapper à ce cauchemar schizophrène et d’accéder au repos.
    Le film parvient néanmoins à se montrer saisissant dans l’exposé, très éloquent, des innombrables variations sur le thème de l’agression et du sadisme qui mèneront la pauvre Nina à sa perte. Longue curée d’autant plus dérangeante qu’elle nous a été annoncée.

    Black Swan évoque Lars Von Trier avec ses effets caméra à l’épaule, son image à gros grain très naturaliste (déjà employé dans « The westler »), et le martyre du personnage principal qui est en même temps une apothéose. Mais on retrouve la touche Aronofski dans le fait d’introduire au sein de ce traitement, plutôt documentaire, des effets spéciaux et un montage particulièrement retors et sophistiqué. Même s’il n’est pas toujours utilisé avec finesse (on tombe parfois dans la facilité de singer le film d’horreur contemporain à la « ring »), l’effet est dévastateur : on grince des dents pendant une bonne moitié du film et on ressort avec la nausée.
    Un bon point pour le réalisateur, c’est qu’on n’a pas pour autant l’impression d’avoir été instrumentalisé et « pris en otage » comme dans certains Von Trier qui surjouent de pathos. Le spectateur s’identifie ici beaucoup plus au personnage principal (avec l’impression d’être soi-même agressé) qu’il ne pleure sur son sort.

    La montée du mal est insidieuse mais permanente et emprunte tous les avatars imaginables : Le chorégraphe, la rivale, l’ancienne star qu’elle supplante, la mère… Jusqu’à l’héroïne elle-même. Tout le monde ou presque est amené à endosser le rôle du persécuteur.
    Cette violence s’incarne avec une nette prédilection dans les aspects les plus intimes et, normalement, sécurisants de la vie de Nina : Dans son lit, quand elle fait sa toilette, se masturbe… Lui refusant par la même tout réconfort, tout échappatoire. Un gâteau à la crème partagé avec sa mère devient ainsi enjeu intenable, susceptible d’ouvrir à toutes les violences (présence du couteau dans la main de la mère durant toute la scène). Transformation en son contraire de toutes les instances positives de la vie de Nina.

    L’innommable s’introduit dans l’esprit (rêves éveillés, fausses reconnaissances et actions inconscientes) aussi bien que dans le corps (mutilations spontanées, mutation progressive du corps : orteils soudés, plumes de cygnes…) aboutissant à une métamorphose dans un esprit très Cronenberg, où le protagoniste devient le jouet de son propre inconscient.
    Nina n’accède pas pour autant à un autre monde ou réalité parallèle : C’est bien dans le nôtre, redevenu trivial et sans fard, qu’elle s’éteint en définitive. Redevenue elle-même, bercé par l’écho des applaudissements de son triomphe presque déjà posthume, elle ne paraît pas entendre les paroles du chorégraphe qui l’affuble assez maladroitement du surnom de la star qui l’a précédé (ôtant par là même, de façon ironique, toute spécificité à son chemin de croix).
    Roub E.
    Roub E.

    729 abonnés 4 820 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2013
    Ce film m a passionné. En filmant le lac des cygnes à la manière d'un thriller Arronofsky
    réalise une œuvre d une audace folle, pleine de modernité. L ambiance du ballet, de la rigueur militaire des danseuses est parfaitement rendue. Les acteurs sont vraiment parfaits dans cette ambiance ou tout semble sous contrôle mais menace d exploser à tout instant. La mise en scène est vraiment fantastique du grand art.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    57 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2011
    A première vue, on pourrait trouver à "Black swan" le même grand défaut qu'à "Requiem for a dream" : l'emphase. A l'image du film qui avait valu à Darren Aronofsky de se faire connaître dans le monde entier, l'emploi presque à overdose d'effets horrifiques et paranoïaques (comme les miroirs et leurs inquitants reflets ...) pourrait lui porter préjudice. Mais il n'en est rien. Si Aronofsky cherchait avant tout à appitoyer et à éprouver le spectateur dans le premier film, son but est beaucoup plus subtil ici. En effet, l'utilisation ad nauseam de ces procédés (dont certains mouvements de caméra qui, signalons-le, se marient superbement avec le contexte du film - celui de la danse classique - en y apportant un dimension désenchantée et infernale) soulève une question simple, mais ô combien importante : celle de la recherche de la perfection, de la plénitude. L'atteindre, c'est bien entendu le but de la protagoniste de ce conte philosophique (interprétée par une Natalie Portman en état de grâce), qui se penchera sur ses propres zones d'ombre et se laissera littéralement dévorer par sa suffocante passion (la danse se retrouve dans les moindres recoins du film, de la moiteur d'une boîte de nuit à l'inquiétante douceur d'une boîte à musique), quitte à se confiner à elle. Le destin de cette danseuse plane peut être au dessus de chaque être : jusqu'où irait-on, nous, pour atteindre (ne serait-ce qu'un instant) la perfection ? Ce grand film pousse cette quête frénétique jusqu'à son paroxysme et terrifie : nos certitudes peuvent s'en trouver ébranlées ...
    Yetcha
    Yetcha

    743 abonnés 4 281 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 octobre 2015
    Ah oui quand même! Je ne m'attendais pas du tout à ça. j'ai été soufflé. J'ai longtemps attendu avant de voir ce film et j'ai finalement décidé de ma lancer. et bien j'ai été happé par les images dès les premières secondes et je n'en ai pas décollé jusqu'à la fin. La lutte de Portman contre elle-même, le dépassement, la volonté, le renoncement, les souffrances infligés, la dureté de la sélection dans le milieu de la danse, les rivalités, les liens qui se tissent, les stimulations, les mises en garde puis le triomphe. On sonde l'esprit humain au travers de l'image et c'est là qu'est la force principale du film. Un grand bravo à Darren Aronofsky. On est dupé jusqu'au bout, on se pose des questions jusqu'aux derniers instants. Un très beau film, inattendu dans le milieu de la danse. Portman est excellente et malgré toutes les controverses qui ont eut cours sur ce film, il n'en reste pas moins excellent.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 173 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2011
    Natalie Portman accède enfin au rôle de sa vie, celle qui avait été révélée aux yeux du grand public par Luc Besson grâce à Léon (1994) à l'âge de 13 ans obtient enfin la reconnaissance à 30 ans avec ce rôle titre qui la fait entrer dans la cour des grands. Celle qui n'aura eu de cesse d'alterner avec brio le cinéma Hollywoodien et le cinéma indépendant, nous prouve qu'elle ne nous a pas encore tout dévoilée de ses talents d'actrice. En réalisant une libre adaptation du roman d'André Heinz, Darren Aronofsky nous offre une énième perle cinématographique, après (Pi - 1999, Requiem for a Dream - 2001 & The Fountain - 2006), ce drame oscille brillamment entre le thriller psychologique et le thriller fantastico/horrifique. Centré sur une ballerine qui rêve de devenir danseuse étoile, elle va devoir faire face à ses propres démons, à ce qu'elle a toujours redoutée, face à une rivale et l'ambition d'une mère trop protectrice. Darren Aronofsky y dépeint le monde de la danse, de ses coulisses et de la souffrance qu'endurent ses danseurs pour parvenir à la perfection qu'ils recherchent. Black Swan (2011) lève le voile sur une ambitieuse danseuse qui perd peu à peu la raison en voulant devenir ce qu'elle chérie le plus au monde. Le film possède une élégance dans sa mise en scène, filmé caméra à l'épaule pour être au plus près des acteurs et pour mieux ressentir leurs émotions, Natalie Portman en impose et force le respect, à la fois fragile, battante et jusqu'au-boutiste, face à un Vincent Cassel manipulateur et perfectionniste. A leurs côtés, on retrouve aussi, la séduisante Mila Kunis ainsi que la troublante Winona Ryder et l'inquiétante Barbara Hershey. Une passion auto-destructrice, une quête de la perfection qui se transforme en une descente aux enfers qui de minute en minute nous emmène au point de non retour, une immersion inéluctable qui devrait à coups sûrs choquer ou troubler beaucoup de personne, ce qui est sûr, c'est que vous ne resterez pas indifférent.
    Une oeuvre remarquable en tous points et qui n'est pas passée inaperçue lors des Golden Globes 2011, puisque sur ses 5 nominations, le film est reparti avec une récompense pour Natalie Portman (Meilleure Actrice dans un film dramatique), qu'en sera t-il avec les Oscars ? Le film étant nominé à 5 reprises, dont celui du Meilleur Film, du Meilleur Réalisateur & de la Meilleure Actrice, il devrait sans le moindre doute rafler encore pas mal de trophées !
    moket
    moket

    434 abonnés 4 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 février 2011
    Si vous décidez de vous rendre dans les salles obscures pour assister à une projection de Black Swan, vous n'irez pas voir un film mais une véritable oeuvre d'art ! Darren Aronofsky nous entraîne dans ses tourments avec ce thriller fantastique à l'ambiance étouffante qui sait faire monter l'angoisse et le mystère, à travers une Nathalie Portman tout simplement éblouissante, aussi convaincante physiquement qu'émotionnellement (assurément une prestation à oscar !) et bien épaulée par des seconds rôles de choix (Mila Kunis inquiétante ou Vincent Cassel charmeur et détestable). Un véritable ovni à découvrir absolument !
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 897 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 février 2011
    Un film complexe du réalisateur Darren Aronofsky qui , aprés le catch avec "The wrestler", s'aventure dans le monde de la danse classique !!! Ce film fait plus état de la psychologie, celle d'une danseuse qui cherche à etre parfaite dans ses chorégraphies mais cette fille est fragile et solitaire. Son maitre entretient avec elle une relation adultère et rugueuse, une rivale à la beautée fatale qui s'insurge, la reine du bal souffre physiquement (avec des séquences qui sensibilisent la chair humaine) et mème mentalement. Un long métrage trés intense dans le fond comme dans la forme, on entre dans une intérioritée qui va de pas à pas etre douloureuse. Natalie Portman est totalement habité dans son personnage qu'elle devient parfaite (Un Oscar serait totalment mérité). A ces cotés , on retrouve un trés bon Vincent Cassel, une excellente Mila Kunis à la beautée vénéneuse et Barbara Hershey impeccable dans la peau de la mère souciante. A noter aussi dans les seconds roles la présence de Winona Ryder qui fait plaisir. Je ne mets pas le maximum car la fin m'a un peu mis mal à l'aise, déconseillé aux ames sensibles mais pour les autres à voir.
    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2011
    Darren Aronofsky livre film après film une œuvre encore débutante (c’est seulement son cinquième long métrage) mais qui tient déjà une place à part dans l’histoire du cinéma. Dans la droite ligne de The Wrestler, où Mickey Rourke exposait à un public hystérique sa chair sanguinolente, il reprend son étude passionnée et inspirée du corps humain en tant que lieu unique de tous les conflits, de toutes les jouissances et de toutes les souffrances. Après le catch, c’est ici la danse qui s’offre en support à un scénario d’une richesse inouïe… la danse et les corps des danseuses, malmenés, martyrisés, torturés. Dans des images d’une puissance incomparable (seul peut-être Martin Scorsese a parfois atteint ce degré de virtuosité et d’efficacité quasi parfaites), il expose le travail surhumain demandé par cet art du fond des âges pour lui permettre de dégager cette impression de facilité et de grâce, un travail forcené au jour le jour qui laisse la chair épuisée, écorchée, exsangue. L’interprétation est magnifique avec Vincent Cassel qui affirme une fois de plus tout son talent et son magnétisme, Barbara Hershey en mère terrible et dévorante, Mila Kunis en doublure ambiguë et enfin et surtout Natalie Portman, au sommet de son art et de sa beauté, miraculeuse de grâce et d’émotion, qui peut en un seul regard exprimer toute la complexité de son âme. Le propos du film est d’une telle richesse qu’il laisse interdit, exposant la jonction progressive de la réalité et de la fiction dans un point contrepoint de plus en plus serré jusqu’à la chute finale (à tous les sens du terme), terrible mais inévitable. La justesse de l’observation psychologique est remarquable, accompagnant la descente de l’héroïne dans sa psychose jusqu’à son sacrifice ultime. La réalisation d’Aronofsky est d’une force et d’une justesse absolues, produisant un chef-d’œuvre dont on sort avec une pointe fichée dans le corps tant il reflète au plus près les vibrations insupportables de la vie humaine.
    andika
    andika

    93 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2011
    rien que pour la superbe musique de Tchaikowski ce film merite d'être vu, on sombre peu a peu avec cette Nina remarquablement interprété par Natalie Portman, lacher prise peut parfois causer des dégâts...
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2011
    Black Swan est magistral. Dès la première scène, le ton est donné. Une danseuse sur une scène, l'obscurité qui règne autour d'elle, la caméra qui virevolte magnifiquement, le grain de la photo est sensuel, son partenaire tout à coup se transforme en créature maléfique. Il s'agit d'un cauchemar. Enfin, peut-être.

    Nina est danseuse professionnelle. Elle rêve d'obtenir le premier rôle dans la nouvelle production de son ballet : une version revisitée du Lac des Cygnes. Pour cela elle doit prendre place de la danseuse étoile (Winona Ryder), qui était la maîtresse du chorégraphe (excellent Vincent Cassel, qui pour une fois n'en fait pas trop). Elle doit aussi se méfier d'une nouvelle venue (étonnante Mila Kunis), aussi sensuelle et intuitive qu'elle est elle-même réservée et introvertie... Mais pour obtenir le rôle, elle doit apporter la preuve qu'elle peut être à la fois le cygne blanc, et son double maléfique, le cygne noir.

    Darren Aronofsky, qui avait impressionné avec son excellent The Wrestler, livre ici une copie quasi-parfaite. Le film est troussé avec une maestria qui l'entraîne vers les plus hauts sommets : tout ce qui ce fait l'art de la mise en scène semble y être porté au plus niveau d'achèvement. La caméra évolue avec une liberté vertigineuse, le cadre est parfait, le montage irréprochable. Aronofsky signe une oeuvre qui parvient à être à la fois follement sensuelle et brillamment conceptuelle.

    Natalie Portman trouve certainement là le rôle de sa vie. Elle est absolument bouleversante dans ce rôle de prodige hyper-sensible, tendue comme un arc vers la perfection. La folie est très présente dans le film (paranoïa, schizophrénie), et l'ambiance y est extrêmement pesante. Autant le dire, il vaut mieux ne pas être trop sensible pour apprécier le film qui est fort déstabilisant lorsqu'il montre des modifications corporelles insolites dignes d'un Cronenberg, ou des apparitions qui font sursauter et génèrent des frissons comme a pu le faire en son temps le Shining de Kubrick.

    Les 30 dernières minutes en particulier sont époustoufantes. Le film prend alors l'allure d'une sorte de toboggan de la peur et de l'horreur, accumulant les morceaux de bravoure comme des perles, et culminant avec une danse du cygne noir qui peut dès maintenant être classée parmi les plus beaux moments de cinéma vus en 2011.

    La personnalité de Nina, son éveil chancelant à la sexualité, son rapport difficile au corps et sa soif d'absolu vous accompagneront pour longtemps, si vous n'avez pas trop peur d'avoir peur.
    D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2011
    La prestation de Natalie Portman tient du chef d'oeuvre : beauté gracile, ambivalente, entre concentration tout en retenue et fébrilité dissonante, fonctionnant par saccades. L'actrice surprend d'un bout à l'autre, de manière éprouvante, passant d'un registre au suivant avec un professionnalisme beaucoup trop rare pour ne pas être souligné. Black Swan est avant tout et de toute évidence une performance, un film d'expression corporelle qui prend le parfait contre-pied du précédent long métrage de Darren Aronofsky ( le superbe The Wrestler ) tout en s'inscrivant logiquement dans sa continuité : caméra-transe, personnage-montagne, corps mis à l'épreuve du regard... Black Swan est certainement le film le plus musical de son auteur, ce dernier portant au pinacle l'Oeuvre-phare de Tchaïkovski tout en traversant son métrage de nombreuses ruptures de ton, d'eurythmies inattendues, avec une audace particulièrement bienvenue. Voilà un film qui prend aux tripes, d'une lumière aqueuse et granuleuse ( saluons le magnifique travail de Matthew Libatique, déjà chef opérateur de Darren Aronofsky sur Requiem for a Dream ), qui se permet les outrances les plus surprenantes - gimmicks du cinéma d'horreur, amplifications sonores, jeu de miroirs proche de l'esbroufe - sans jamais sombrer dans le grotesque. Seul Vincent Cassel déçoit, sa parfaite élocution ne faisant pas le poids face à son jeu dépourvu d'inspiration. Frimeur mais flamboyant, Black Swan - toujours à l'instar de The Wrestler - se termine sur une chute, celle de ce bel oiseau complexe touché par la grâce, comme au bord du précipice... Une réussite percutante.
    Ti Nou
    Ti Nou

    405 abonnés 3 355 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2011
    Aronofsky fait de nouveau avec un film à l'identité visuel marqué et appuyé, se définissant un style qu'il parvient pourtant à renouveler à chacune de ses œuvres. Après la performance magnifique de Mickey Rourke dans "The wrestler", c'est au tour de Natalie Portman de briller dans un film aux thématiques très proches.
    Selingues G
    Selingues G

    59 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juillet 2011
    Que l’on aime ou non Black Swan, on peut s’accorder sur le fait que ce film dérange. Avec son atmosphère et sa réalisation prés du corps, le réalisateur film presque avec amour tous les personnages de ce film. Cependant l’abatage des scènes de « sexe » pourront choque plus ou moins les spectateurs de ce film. A réserver à un public avertit.
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