Derniers Avis : Black Swan - Page 30

Ce film est d'une beauté visuelle et sonore absolue avec des scènes redoutablement noires ce qui le rend assez machiavélique. Machiavélique parce que derrière un visage d'ange à la vie paisible se cache un grand secret. Machiavélique parce qu’être belle et douée s'est se couper progressivement des autres et du monde pour finir seule face à un destin tragique en apothéose. Natalie Portman interprète magistralement ce rôle. Elle porte à elle seule tout le film, elle crève l'écran, une prouesse saluée par les critiques et les spectateurs qui lui a valu un oscar. Je conseille vraiment ce film!!!!!

Darren Aronofsky nous offre une magnifique fable sur la quête de la perfection et démontre à tous ses détracteurs que le cinéma fantastique a sa place au firmament du 7em art. La performance hallucinante de Nathalie Portman nous entraine dans un ballet endiablé, d’une beauté graphique et musicale à se damner. Une réussite indéniable sur le plan formel comme sur le fond.

Un très bon film qui mérite les récompenses.
Une Natalie Portman a fond dans son rôle qui nous envoute presque.
La scène du doigt qui nous fait tressaillir. Les danses magnifiques et surtout, cette ambiance superbe.
En dépit de tout le tapage autour du film, j'ai aimé et je le recommande vivement.

Angoissant, ce film l'est. Mais il est surtout brillamment mis en scène et les acteurs sont dirigés avec maestria. Natalie Portman crève l'écran et prouve une fois de plus qu'elle ne doit pas être oubliée lorsqu'on évoque les plus grandes. Mais ne sous-estimons pas Mila Kunis pour autant.

Juste le meilleur film récent que j'ai vu jusqu'à maintenant !
Il est excellent, sur tous les points (scénario, jeux d'acteurs, réalisation, musique...) !__________________________
Ça doit faire une 10ène de fois que je le regarde et je n'ai toujours pas fini d'analyser ce chef oeuvre tellement il est précis mais rassurez vous pas besoin d'être à 100 % concentré pour comprendre et apprécier.
Tout ce qui peut être utile au spectateur peu convaincu ou ayant des soucis d'analyse c'est le pitch: Une danseuse étoile fragile et maternée se voit confier les deux rôles majeurs du ballet "le lac des cygnes". Elle va donc devoir expérimenter avec le mal (pour faire le cygne noir) tout en gardant sa délicatesse et son innocence (pour faire le cygne blanc).
A noter la transfiguration de l'histoire du lac des cygnes sur sa propre vie.___________________________________________________
Pour tous les adeptes des films sur les schizophrènes ;D

J'ai cru que j'allais m'endormir, je crois même pas l'avoir regarder en une seule fois , tell'ment ennuyeux...en plus: portman et cassel, pfff juste horrible...après chacun ses goûts..C'est un supplice de voir ce genre de film

Que dire ? Grâce du ballet, folie des personnages, perfection de la musique (Le Lac des Cygnes de Tchaïkovski), génie de la réalisation, ambiance angoissante voir même effrayante parfaitement maîtrisée… Aronofsky (ce génie) nous plonge dans un labyrinthe mental et mortel aussi beau que terrifiant.

Nina est choisie pour incarner le premier rôle du Lac des Cygnes, spectacle débutant la nouvelle saison du New York City Ballet. Mais alors qu’elle parvient parfaitement à rendre l’esprit sage et innocent du cygne blanc, elle peine à rendre la sensualité vampirique du cygne noir. Tandis qu’elle se heurte à la sensuelle Lili, sa doublure et au manipulateur Thomas, chorégraphe du ballet, elle doit chercher toujours plus profondément en elle-même ce rôle qui finit par l’obséder.

C’est un thriller angoissant et horrifique auquel on assiste. Le spectateur dressé sur son siège, assiste, voyeur horrifié et fasciné à l’autodestruction physique et mentale de Nina. La caméra ne la lâche pas d’une semelle, la perdant dans les dédales glacés des décors terrifiants (la chambre rose), la traquant sans relâche, jusque dans sa sexualité, ne lui épargnant aucun traumatisme.

A ce thriller anxiogène et glacé, s’oppose une plongée au cœur de la danse, le plus cinégénique des arts. Là, la caméra devient gracieuse et sensuelle, non plus filmant mais dansant, personnage à part entière du ballet, magnifiant la délicatesse des chorégraphies et la beauté pâle de Natalie Portman.

Voyage mental aux confins de la folie, sublime réflexion sur l’artiste et sur son art, étude du corps et de sa destruction mais avant tout passionnante dissertation sur la perfection (qui débute et achève le film).

Exceptionnel.

Un film qui m'a marqué, que j'ai adoré, que je reverrais avec grand plaisir. Dérangeant, limite malsain, il ne vous laissera pas de marbre... Excellente interprétation, excellent scénario, très prenant, énormément d'émotions dans ce film.
Une fin parfaitement choisie.

très bon film ou on est constamment déstabilisé car on sait pas si c'est réel ou si c'est des rêves de nina, sinon natalie portman est époustouflante dans le rôle de nina

J'ai beaucoup aimé ce film de Darren Aronofsky (realisateur du magnifique Requiem for a dream). Natalie Portman joue a la perfection son rôle de danseuse coincée et obsédée par son rôle de la reine des signes. Je n'ai pas trop accroché les moments de danses au début, mais peu à peu on se laisse entrainés par le film et on passe un très bon moment. Le final de ce film est magnifique.

Sujet sans surprise, introduit dès le départ, du double maléfique qui pourchasse l’héroïne au travers de multiples faux-semblants / jeux de miroirs (on pense d’emblée à « Perfect Blue »). On en attend le final sans suspens : la mise à mort qui seule permet d’échapper à ce cauchemar schizophrène et d’accéder au repos.
Le film parvient néanmoins à se montrer saisissant dans l’exposé, très éloquent, des innombrables variations sur le thème de l’agression et du sadisme qui mèneront la pauvre Nina à sa perte. Longue curée d’autant plus dérangeante qu’elle nous a été annoncée.

Black Swan évoque Lars Von Trier avec ses effets caméra à l’épaule, son image à gros grain très naturaliste (déjà employé dans « The westler »), et le martyre du personnage principal qui est en même temps une apothéose. Mais on retrouve la touche Aronofski dans le fait d’introduire au sein de ce traitement, plutôt documentaire, des effets spéciaux et un montage particulièrement retors et sophistiqué. Même s’il n’est pas toujours utilisé avec finesse (on tombe parfois dans la facilité de singer le film d’horreur contemporain à la « ring »), l’effet est dévastateur : on grince des dents pendant une bonne moitié du film et on ressort avec la nausée.
Un bon point pour le réalisateur, c’est qu’on n’a pas pour autant l’impression d’avoir été instrumentalisé et « pris en otage » comme dans certains Von Trier qui surjouent de pathos. Le spectateur s’identifie ici beaucoup plus au personnage principal (avec l’impression d’être soi-même agressé) qu’il ne pleure sur son sort.

La montée du mal est insidieuse mais permanente et emprunte tous les avatars imaginables : Le chorégraphe, la rivale, l’ancienne star qu’elle supplante, la mère… Jusqu’à l’héroïne elle-même. Tout le monde ou presque est amené à endosser le rôle du persécuteur.
Cette violence s’incarne avec une nette prédilection dans les aspects les plus intimes et, normalement, sécurisants de la vie de Nina : Dans son lit, quand elle fait sa toilette, se masturbe… Lui refusant par la même tout réconfort, tout échappatoire. Un gâteau à la crème partagé avec sa mère devient ainsi enjeu intenable, susceptible d’ouvrir à toutes les violences (présence du couteau dans la main de la mère durant toute la scène). Transformation en son contraire de toutes les instances positives de la vie de Nina.

L’innommable s’introduit dans l’esprit (rêves éveillés, fausses reconnaissances et actions inconscientes) aussi bien que dans le corps (mutilations spontanées, mutation progressive du corps : orteils soudés, plumes de cygnes…) aboutissant à une métamorphose dans un esprit très Cronenberg, où le protagoniste devient le jouet de son propre inconscient.
Nina n’accède pas pour autant à un autre monde ou réalité parallèle : C’est bien dans le nôtre, redevenu trivial et sans fard, qu’elle s’éteint en définitive. Redevenue elle-même, bercé par l’écho des applaudissements de son triomphe presque déjà posthume, elle ne paraît pas entendre les paroles du chorégraphe qui l’affuble assez maladroitement du surnom de la star qui l’a précédé (ôtant par là même, de façon ironique, toute spécificité à son chemin de croix).

Natalie Portman est éblouissante, son visage d’ange et naïf fait qu’on ne lui prêterait pas un dark-side, ce qui donne encore plus de force à son personnage. Mila Kunis est elle aussi surprenante en dehors de ses rôles de comédie romantique et ce, dans le bon sens. Les deux actrices montrent qu’elles sont à l’aise dans tous les genres. Les images sont sublimes même si parfois dérangeante et contribuent à l’ambiance générale : un film où on est mal mais qui nous captive malgré tout. L’intrigue est extrêmement bien menée et la fin est parfaite, à point nommée. La réputation du film est on-ne-peut-plus méritée.

Magnifique film. L'interprétation de Nathalie Portman a coupé le souffle.

Pas plus envie de voir ce film. Pourtant j'ai été bluffé: Aronofski prouve qu'il est un des grands maîtres du ciné indépendant US. Réussir à faire d'une histoire de ballet un thriller psychologique, c'est déjà balaise! N. Portman est très juste en psychorigide, formatée par une mère castratrice. On retrouve "la sauce maison" de Requiem for a dream. D'ailleurs cela avait propulsé J. Connelly sur les marches des Oscars. Portman reçoit ici celui de la meilleure actrice. Et c'est mérité. Un bon film, névrosé, prenant. A regarder même si l'on est rebuté de prime abord.

Certes la photographie est de toute beauté. Certes le cygne est d'une beauté diabolique. Mais cela ne suffit pas pour montrer la dualité entre le bien et le mal qui sommeille en cette danseuse et c'est bien dommage. Le film demeure néanmoins une histoire bien ficelée et largement regardable.