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    Le Dernier train de la nuit
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    9 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 145 abonnés 7 225 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 avril 2020
    Le dernier Train de la nuit (1975), aussi appelé "La bête tue de sang-froid", "La chienne du train de nuit" ou encore "Train d'enfer" (en fonction des différentes éditions VHS ou DVD) est clairement un plagia (un pure copié/collé) du célèbre film de Wes Craven : La dernière Maison sur la gauche (1972), lui-même fortement inspiré de La Source (1960), d'Ingmar Bergman.

    La trame de l’intrigue y est identique, seul le cadre change. Ici, l’originalité tient du fait que le film se déroule (pour les ¾) à bord d’un train. Les deux innocentes victimes sont confrontées à deux voyous montés à bord. Ce qui devait être qu’un voyage entre copines va rapidement virer au cauchemar.

    On se retrouve donc face à un "rape and revenge" en bonne et due forme, où les deux jeunes amies seront les proies de deux abrutis en rut. Le film se veut aussi malsain que la version de Craven, tout aussi perverse spoiler: (on pense notamment à la première scène de viol ou au voyeur qui rôde dans les wagons ou encore à la scène glauque du dépucelage au couteau).


    Gênant, malsain (et parfois écoeurant), Aldo Lado ne recule devant rien et y prend un malin plaisir. La mise en scène et la photographie y sont soignée, le casting quant à lui, y joue beaucoup. On appréciera aussi l’impressionnante Macha Méril, qui nous dévoile une très belle palette de jeu (tout d’abord victime de viol, elle se transforme ensuite en une nymphomane insatiable, manipulant à sa guise les deux voyous).

    Une agréable découverte, à la mise en scène soignée et une tension plus que palpable.

    (http://bit.ly/CinephileNostalGeek ☆ http://twitter.com/B_Renger)
    AMCHI
    AMCHI

    5 014 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2015
    Clairement inspiré de La Dernière maison sur la gauche de Wes Craven (qui lui-même s'était inspiré de La Source de Bergman) Le Dernier train de la nuit (aussi connu sous le titre de La Bête tue de sang-froid) est une œuvre ayant certaines qualités mais venant de Lado qui avait tourné le très beau Qui l'a vue mourir ? (tous simplement un des 10 meilleurs giallos existant) on pouvait s'attendre à meilleur traitement. La première heure est quand même assez longuette et fait trop durer le suspense, elle n'est pas très intéressante à suivre, une fois l'agression arrivée on retrouve bien le style outrancier de ce genre de film italien avec parfois un côté grotesque trop appuyé (comme le personnage caricatural de bourgeoise jouée par Macha Méril). La dernière demi-heure avec sa partie vengeance se suit avec moins d'ennui mais si Le Dernier train de la nuit n'a rien de médiocre on a connu le cinéma bis italien plus mémorable. La jolie musique est signée du grand Morricone avec une chanson interprétée par Demi Roussos.
    Nicothrash
    Nicothrash

    289 abonnés 2 906 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 octobre 2023
    Un rape & revenge assez médiocre qui a extrêmement vieilli. Aldo Lado s'inspire visiblement de La Dernière Maison sur la Gauche de Wes Craven pour son film et fait méchamment traîner en longueur la mise en place. C'est mal joué et mal réalisé, il n'y a guère que la mise en scène qui tient bon jusqu'au bout mais alors quel ennui ! Ça doit durer 1h15 à tout casser et on trouve le temps long, un comble. Il faut dire que de la présentation des personnages à la vengeance finale c'est loin d'être palpitant, et d'autant plus lorsque l'absurde fait son apparition à mainte reprises. Et puis se taper 1h de bouillie pour à peine 5 minutes de vengeance, qui plus est extrêmement classique, très peu pour moi. Même le final d'ailleurs n'est pas satisfaisant à 100% en terme de morale. Un vestige du ciné bis italien pas très inspiré à mon sens.
    foxart
    foxart

    79 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 août 2009
    Il y a de petits films méconnus qui s'avèrent de bonnes surprise. D'autres au contraire ont le label "film culte" et s'avère être des bouses... Ce film d'Aldo Lado s'apparente clairement à la deuxième catégorie. La jacquette annonce un film Barbare et choquant. Il me parait surtout barbant et nanard !
    Aucune idée cohérente de mise en scène durant tout le film, des acteurs absolument pathétiques (particulièrement les 2 agresseurs, ridicules !), un scénario totalement plagié sur "La dernière maison sur la gauche" de Wes Craven, sorti 3 ans avant, en version ferroviaire et bourgeoise... ce film est, de bout en bout d'une médiocrité totale. Volontiers racoleur, érotisant et sadique, il ne cesse de se dédouaner de ce qu'il filme - visiblement avec délice - par un discours moralisateur et sécuritaire pour le moins ambigu ou par une prétention à saisir la réalité sociale de l'Italie des années 70. Là où Craven imposait une ambigüe et réussie métaphore du combat entre le Mal et le Bien et du glissement progressif de l'un dans l'autre Aldo Lado ne signe qu'une énième série Z à l'italienne, un énième plagiat du dernier succès au box office et un navet absolu, surtout plus de 30 ans après avec toutes les rides qu'a pris le film...
    Seule l'excellente Macha Méril tire son épingle du jeu dans ce rôle de garce perverse grâce à l'ambigüité, la profondeur et le mystère qu'elle confère à son personnage. A voir, donc, juste pour elle...
    Marc L.
    Marc L.

    40 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2021
    Il fut un temps où en matière d’horreur, le cinéma italien copiait systématiquement les concepts qui avaient fonctionné ou attiré l’attention de la critique de l’autre côté de l’Atlantique. Le procédé n’avait rien de sournois, les producteurs ayant l’habitude de réclamer ouvertement qu’on leur fournisse un clone presque parfait d’un succès américain. ‘La bête tue de sang-froid’ s’avère donc une copie italienne de ‘La dernière maison sur la gauche’ de Wes Craven. Pour rappel, ce père fondateur du Rape&Revenge tablait sur un concept bien réactionnaire, propre à flatter les instincts de justicier des bonnes gens : des voyous sadiques kidnappent, torturent et violent deux jeunes filles, avant de se retrouver, par un concours de circonstances fortuites, sous le toit des parents de ces dernières, qui ne tardent pas à comprendre à qui ils ont affaire et exerceront une vengeance impitoyable. Ici, c’est donc la même chose, si ce n’est que le domicile pouilleux de la bande de Krug est ici remplacé par un train, dont la configuration spécifique apporte un peu de piment et d’originalité à la première moitié du film. Pour le reste, la version italienne est sans doute moins frontale que son inspirateur américain, qui allait vraiment très loin dans la brutalité, mais elle est probablement plus vicieuse, plus insidieuse, même si elle souffre du côté très approximatif (jeu d’acteur, raccords, trucages et effets visuels,...) du cinéma de genre italien de cette époque. En fin de compte, la principale différence tient au message sous-jacent du film, qui en dit peut-être plus long sur les différences culturelles que n’importe quoi d’autre. Le film américain semblait vouloir avertir de la dangerosité foncière des classes populaires, qui auraient la violence et le viol dans le sang. Le film italien fait pareil, si ce n’est qu’il adjoint un côté “Lutte des Classes” au jeu de massacre : d’ailleurs, les deux prolos ne sont en fin de compte que les marionnettes d’une bourgeoise perverse et décadente, qui se repaît de la souffrance et de l’humiliation d’autrui : mes respects à Macha Méril dans un rôle que plus personne n’oserait écrire aujourd’hui !
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 079 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2013
    Le dernier train de la nuit est un film clairement calqué sur La dernière maison sur la gauche. Malgré cela, il a son intérêt, offrant un regard différent sur l’histoire, moins documentaire et minimaliste, et plus artistique et flamboyant.
    Coté casting je retiendrai surtout la prestation de Macha Méril. C’est la seule qui semble pleinement à l’aise devant la caméra, les autres interprètes étant inégaux. Les deux tortionnaires sont franchement faiblards, proposant un jeu peu enthousiasmant, fade et peu réaliste. Face à eux les deux jeunes filles jouaient par la défunte Laura d’Angelo et Irène Miracle s’en sortent plutôt bien, mais on sent des maladresses et des approximations, que ce type de rôle rend tout de même clairement perceptibles. Maintenant c’est leurs premières prestations à l’écran, dans des rôles pas faciles, et elles sauvent les meubles.
    Le scénario est donc un décalque de La dernière maison sur la gauche, sauf que l’on est dans un train. Première partie d’exposition où l’on entend une musique de Demis Roussos, les voies aigües et joyeuses des jeunes filles qui sont attachantes, bref, ca commence comme une comédie sentimentale légère et pimpante. Deuxième partie dans le train avec à la clé violence, sévices, tortures, mise à mort sans pitié. Visuellement ca ne décoiffe pas, mais l’efficacité est là et on a de l’empathie pour les deux jeunes victimes. Enfin dernière partie, c’est la vengeance que j’imaginais plus brutale et crue. Globalement la recette est rodée, elle marche bien, le rythme est là. En somme c’est classique, mais ca se laisse regarder comme un Rape and Revenge de base.
    Visuellement Lado propose une mise en scène intéressante, en particulier dans le train. En effet loin de jeter le regard complaisant et voyeuriste que l’on aurait pu imaginer dans un film de genre italien de cette époque, il fait en sorte de sous-tendre, de contourner l’explicite, et le fait avec talent. De la sorte même si le métrage est cru, il y a au bout du compte très peu de sang et très peu de sexe. Sinon c’est un métrage italien avec des plans travaillés, un sens des cadrages qui dans le train toujours fait merveille. La photographie est raffinée, élégante, pleine de couleurs, dotée d’un réel luxe visuel qui fait plaisir. Il y a par ailleurs un très bon contraste d’atmosphère entre la partie « riante » et celle du train. Les décors sont quant à eux de qualité, réalistes, et très bien exploités. Enfin, la musique est portée surtout par une chanson de Demis Roussos qui au début et à la fin font oublier un milieu très dépouillé en la matière.
    En conclusion Le dernier train de la nuit est un métrage qui mérite un visionnage, pour ceux qui évidemment supporte le genre du rape and revenge. Il ne vaut pas La dernière maison au fond du parc de Deodato, mais Lado a fait du bon boulot avec une matière préexistante. Si la trame est servilement suivie, pour autant il surimpose une esthétique différente, un regard différent, et le résultat pourrait faire un bon diptyque avec le film de Craven. Je lui accorde un 3.5.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 août 2010
    J'met 1 etoile pour le fou rire monumental que j'me suis tapé tellement la scene finale est ridicule. C'est la fin qui m'a le plus fait pleurer apres celle du "Mirage de la vie".. Et c'est pas rien
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 avril 2012
    Pas mal, si ce n'est que ce film est entièrement plagié de " la dernière maison sur la gauche" de Wes Craven. Les situations y sont identiques, le train et la complice perverse en plus. Bien sûr, les acteurs sont loin d'être convaincants, (sauf Macha Méril), parfaite en bourgeoise dépourvue de tout sens moral, (un peu invraisemblable, quand même, le dévergondage de cette belle femme raffinée avec un voyou même pas beau, et de plus toxicomane, mais on a vu pire), je dirais une adaptation du film de Craven pas si mauvaise que ça, l'humour en moins.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 19 octobre 2008
    Un film supposé "barbare et choquant" dont le seul moment un tant soit peu excitant est l'apparition d'une paire de fesses. Elles sont certes agréables à regarder pour qui aime les formes rondes mais sont loin de valoir la peine de supporter les 90 minutes du film.
    On passera sur les quelques plans incompréhensibles qui sont semés par-ci par-là et la musique affreuse pour dire que le scénario est affligeant. Non, en fait, ce n'est pas tant le scénario qui est pitoyable, ce sont les scènes de "violence". Car un train qui se transforme en lieu de tuerie, ça peut déboucher sur un très bon film, il suffirait de passer le script à Rodriguez. Mais là, rien.
    Une étoile, parce que tourner dans un train, ça doit pas être facile.
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