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    Tetro
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    349 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    Cette année à Cannes, le dernier film de Copolla n'avait pas droit à la Sélection Officielle et c'est la Quinzaine des Réalisateurs qui l'a accueilli. De fait, ce film de plus de 2 heures est loin d'être un chef d'œuvre (NB : je dois avouer que le seul film de Coppola qui m'ait totalement convaincu était "Peggy Sue got married"). Certes, la mise en scène est très brillante et la photo, très beau numérique cinémascope noir et blanc (à l'exception des flashbacks, tournés en couleur retravaillée a posteriori) est superbe. Par contre l'intérêt qu'on peut porter au film est étonnamment variable : on s'ennuie, puis, d'un seul coup, on s'intéresse, puis on s'ennuie de nouveau. Ce ressenti sinusoïdal est, il faut le dire, assez rare. L'histoire tourne autour de rapports familiaux entre un chef d'orchestre argentin d'origine italienne, son frère ainé et ses 2 fils (à moins que ...). Des rapports tendus, très tendus. Le sujet est, à coup sûr, très personnel pour Coppola, dont le père Carmine était musicien et qui avait un oncle, Anton, compositeur et chef d'orchestre. On notera que le film a été tourné (beaucoup) en Argentine et (un peu) en Espagne.
    Walter Mouse
    Walter Mouse

    480 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2017
    Quel soulagement ce fût lorsqu'en 2009 Francis Ford Coppola sortit enfin de sa longue période à vide pour revenir à un film plus personnel et au semblant d'autobiographie. Sans être vu comme l'apogée du cinéma de Coppola, Tetro a mis fin à toutes les craintes du détrônement du cinéaste, celui-ci retrouvant l'appui de ses adorateurs. Toutes les thématiques qui lui sont chères sont l'épicentre du récit, Tetro narrant les retrouvailles de deux frères à Buenos Aires après des années de séparation. L'un est timide, ingénu et voit avec optimisme une réconciliation possible. L'autre est presque fou, isolé et souhaite demeurer seul. Il est question d'une famille désunie (qui plus est d'origine italienne) dont les causes de cette brèche sont la soumission au pouvoir du patriarche, le désir de séparatisme et d'appartenance. Coppola alterne adroitement entre gravité et espoir, donnant beaucoup d'humanité et de personnalité à ses rôles tous réussis et interprétés par des acteurs excellents jusqu'à une révélation finale changeant notre point de vue mais rendant l'ensemble très beau. Sophistiquement réalisé, Tetro est un retour en force pour Francis Ford Coppola qui prouve qu'il n'a rien perdu de sa superbe.
    norman06
    norman06

    296 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2009
    Coppola, dont c’est ici le grand retour, transcende un matériau de base introspectif pour dégager une réflexion émouvante sur les liens familiaux, la création artistique, et la nécessité de suivre sa propre voie. On appréciera la virtuosité du montage, alternant les huis clos de combat psychologique frontal, les séquences de traumatisme d’enfance (dont un terrifiant crash automobile source de toutes les vicissitudes), et les rares scènes de rue, reconstituées en grande partie en studio. Une seconde partie du film, plus lyrique et baroque, révèle des accents de tragédie grecque, tempérés par un humour discret.
    heathledgerdu62
    heathledgerdu62

    138 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2015
    Le grand réalisateur Francis Ford Coppola revisite du style du noir et du blanc avec brio . Vincent Gallo joue le rôle principal. Un magnifique film qui réunit Maribel Verdu ( Le Labyrinthe de Pan) et Alden Ehreneich ( Somewhere, Twixt, Sublimes Créatures, Stoker, Blue Jasmine). De la couleur apparaît volontairement.
    Jérôme H
    Jérôme H

    137 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2010
    Très jolie film qui a du mal au départ à poser les bases du drame lié à cette famille mais qui durant les minutes, amplifie régulièrement l'intensité des échanges et des acteurs.
    Tous cela est assez poignant et le tout est tel un opéra qui orchestre un film assez soutenue émotionnellement (merci aux acteurs irréprochables).
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juin 2011
    La famille, l'art, le désir d'être, les liens du sang et au-delà, et par-dessus tout, Vincent Gallo, lui, le seul, l'unique, et ainsi de suite. Ni un chef d'oeuvre, ni une erreur, Tetro est bien un film de Coppola. Après (comme avec la fille d'ailleurs), on est sensible ou pas à la démarche et à l'univers, et ainsi de suite.
    Cinephilegirl
    Cinephilegirl

    104 abonnés 495 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 janvier 2010
    Ce film m'a assez déconcertée. En effet, n'ayant par le passé vu aucun des précédents essais (ou si peu) de M. Coppola, je m'attendais à "rattraper le coup" avec "Tetro", qui me permettrait de cerner plus ou moins l'univers du cinéaste.
    Et après visionnage, il en résulte un film assez étrange. Tourné en noir et blanc, il ne comporte que de rares touches de couleur (toujours durant les scènes de flash-backs), mais ces couleurs étant toujours chaudes (du rouge, du jaune).
    La première partie du métrage est très bonne, voire excellente, mais dès que les différents protagonistes commencent à remuer dans leur passé, on sent poindre un certain ennui. Les flash-backs dont je parlais tout à l'heure m'ont agacé plus qu'autre chose (tout spécialement les séquences de danse), et j'ai trouvé l'explication finale assez maladroite (Tetro s'avérant le père de Bennie).
    Cela dit, le jeu des comédiens est très juste (j'ai vu le film en VOST).
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2010
    Le dernier film de Francis Ford Coppola est une véritable claque visuellement superbe avec un noir et blanc très esthétique, une histoire intéressante au dénouement inattendu et des acteurs formidables dont un Vincent Gallo tout simplement magistral. Film sur l'art, la famille, la folie, le génie, l'exil, Tetro est une oeuvre riche et complexe qui s'admire et se ressent et prouve que Francis Ford Coppola a encore énormément de talent à revendre. Une réussite.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2012
    Au début de "Rusty James", le spectateur est accueilli par le tag "The Motorcycle Boy reigns" sur les mur de Tulsa ; quand il arrive à la Boca, le quartier de Buenos Aires où vit son frère, Bennie tombe sur l'inscription "Ne lâche pas la corde qui te lie à ton âme". Ce n'est pas un hasard si je commence cette critique en faisant référence à "Rusty James", tant les similitudes sont nombreuses entre les deux films : tout d'abord, la superbe photographie en noir et blanc, avec des plans d'ensemble des deux villes, Tulsa et Buenos Aires, agissant comme des ponctuations du récit, et l'injection de la couleur, avec ici le rôle inversé qui lui est donné, celui du retour en arrière.

    Le thème ensuite, celui de la fascination du cadet pour l'aîné, et des difficiles retrouvailles entre les deux, avec la différence dans la place du père, démissionnaire dans "Rusty James", écrasante statue du Commandeur dans "Tetro". Dans les deux cas, le point de vue adopté est celui du cadet, et si dans le premier les déchirures de l'enfance passaient au second plan derrière l'actualité de la relation de frère à frère, ici le rapport au père se trouve au coeur du récit, ainsi que la place dans la lignée comme le symbolise une de leur première promenade sur la tombe de l'aïeul italo-argentin.

    C'est sans doute là que réside la principale différence entre l'oeuvre de 1984 et celle de 2009, l'abandon d'une certaine linéarité représenté par l'unité de temps et de lieu dans "Rusty James" au profit d'un récit plus complexe, construit comme une poupée russe autour des révélations sur l'identité de chacun, et dont la rupture prend forme avec le voyage en Patagonie (pour recevoir le Prix "Parricide" !), sorte de cul-de-sac du monde, avant le retour à Buenos Aires où tous les élements dispersés se retrouvent. La place de la famille aussi a évolué entre les deux films : refuge contre le monde extérieur dans "Rusty James" elle devient ici au contraire le lieu à fuir : "J'ai divorcé de ma famille", proclame d'ailleurs Tetro.

    Forcément, on pense aux éléments autobiographiques : le père chef d'orchestre, le fils qui cherche à exister comme créateur dans un autre art, le petit-fils qui récupère le travail de son père. Francis Ford Coppola reconnaît cette inspiration tout en en fixant les limites : "J'ai vécu les sentiments et les rivalités que je dépeins à l'écran, mais l'histoire du film n'a rien à voir avec la mienne. Par exemple, mon père Carmine était un compositeur talentueux, certainement trop centré sur lui-même pour être un artiste accompli, mais c'était un homme très doux, un père merveilleux : tout l'inverse de celui que je décris dans le film !"

    Mais pour un fou de cinéma comme Coppola, la source d'inspiration ne peut se limiter à sa propre famille et à sa propre histoire, et une fois encore, les citations foisonnent : "Les Chaussons Rouges" et le "Contes d'Hoffman" de Michael Powell, la robe verte de Cyd Charisse dans "Chantons sous la pluie", le découpage du cadre en écrans multiples à la Brian DePalma lors de la cérémonie en Patagonie ; je me suis même demandé si le vol de la baguette dans le cercueil paternel n'était pas une référence à "Harry Potter et les Reliques de la Mort"...

    Ma réticence à crier au chef d'oeuvre trouve son origine dans certaines scènes, ou peut-être plus précisément certains personnages vraiment trop caricaturaux (Francis, t'es trop ?), comme Alone, Abelardo et Josefina ; cette dernière fait d'ailleurs écho au personnage de Cassandra, la tentatrice écervelée de "Rusty James". Ces scènes étirent un peu le récit, et le détournent de l'essentiel, à savoir la relation entre Bennie et Tetro. Il n'en reste pas moins que "Tetro", tout comme "L'Homme sans âge", détonne dans la production actuelle par la flamboyance de sa mise en scène, la dimension tragique de son propos, et la qualité de jeu de ses principaux acteurs.

    http://www.critiquesclunysiennes.com
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2010
    Tout juste pas la moyenne pour Coppola en panne d'inspiration. Il se fait plaisir, parle de l'Argentine qu'il aime et de sa propre famille, mais m'a laissé sur le carreau. La réalisation est évidemment irréprochable. La millionième histoire de blessures familiales et de passé à redécouvrir m'a laissé indifférent tout grand Coppola qu'il soit. Un ferme ennui.
    jeremie747
    jeremie747

    38 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2010
    Francis Ford Coppola est sans doute le cinéaste le plus brillant et le plus libre des mastodontes hollywoodiens de sa génération. Son précédent film, "L'homme sans âge", explorait le fantasme de la jeunesse éternelle et de la connaissance absolue. Ce "Tetro" est plutôt une chronique familiale intimiste et baroque, ce baroque qui est la marque de ce cinéaste jamais avare de démesure esthétique. Intimiste mais toujours ambitieux. Malgré un sujet lourd - un homme en fuite tentant d'échapper à une figure paternelle au génie écrasant - Coppola sait toujours intégrer une fantaisie salutaire (le festival de Patagonie, cette fille et sa tante totalement dévergondées, etc.). Ses idées de mise en scène sont sophistiquées et les images absolument magnifiques. Il y a toujours quelque chose à découvrir dans un plan de Coppola. Chaque image regorge d'idées esthétiques ou symboliques et même quand l'action est un peu lente, le spectateur est toujours suspendu à la caméra, furetant dans tous les coins de l'écran pour y découvrir de nouvelles surprises. On sent également que le réalisateur a su capter l'atmosphère du lieu de tournage. Sans jamais tomber dans le travers "touristique", Coppola filme Buenos Aires (et un petit peu la Patagonie) avec beaucoup d'intelligence : des bruits, des personnages, une ambiance unique et envoûtante. Comme dans "Manhattan", le noir et blanc ajoute à l'envoûtement et contribue à la personnification de la ville... Si l'on ajoute la présence hypnotique de Vincent Gallo, on aboutit à un film puissant, l'oeuvre fascinante et personnelle d'un véritable artiste du cinéma.
    Eldacar
    Eldacar

    41 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2012
    Tetro marque enfin le retour du Coppola tel qu'on l'aime, après une série de films particulièrement décevants. Auto-remake de son "Rusty James" et en partie autobiographique, "Tetro" traite encore une fois de la famille, sujet au centre de la filmographie du réalisateur. Ici, c'est la rivalité familiale qui domine. Rivalité fraternelle entre Carlo, chef d'orchestre brillant et reconnu de tous, et l'oncle Alfie, « celui qui donne des bonbons » comme le décrit Bennie. Rivalité père/fils entre Carlo et Tetro (excellent Vincent Gallo) pour le cœur de Naomi. Rivalité artistique toujours entre Carlo et Tetro, le musicien et l'écrivain, le génie et le débutant. « Il ne peut y avoir qu'un génie par famille » comme le dit Carlo à son fils, détruisant ainsi les ambition de celui-ci. Carlo est la figure centrale autour et contre laquelle s'est construit Tetro. Écrasé par se père tyrannique, Tetro abandonne son roman, s'exile et devient éclairagiste dans un petit théâtre minable de Buenos Aires. Il refuse toute idée de succès car le rapprocherait trop de Carlo, qui utilise sans vergogne son statut de célébrité. Il volera ainsi la fiancée de son fils non pas par amour pour elle mais simplement pour prouver qu'il peut l'avoir. Et la mort de Carlo permettra finalement l'émergence d'une nouvelle cellule familiale, beaucoup moins dysfonctionnelle et composée de Tetro, Miranda et Bennie.
    Comme "Rusty James", "Tetro" est principalement en noir et blanc mais arbore par moment des couleurs. Ainsi, on peut dire que le « présent » est en noir et blanc et les flash-backs sont en couleurs. Toutefois, la notion même de flash-back pose problème dans ce cas précis. Et en particulier le cas de se qui peut être vu comme la séquence matricielle du film, à savoir la scène de l'accident de voiture de Tetro et sa mère, qui coûta la vie à celle-ci. Deux traitements en sont faits : un réaliste et un fantasmagorique. Toute la question se pose alors de savoir si ses flash-backs représentent donc la réalité ou s'ils sont de purs fantasmes ? On peut même élargir cette question au personnage même de Tetro, voir au film lui-même. Lors de la séquence du voyage vers la Patagonie, un gros plan sur Tetro est suivit de la version fantasmée de l'accident de voiture cité plus haut. On peut légitimement penser que Tetro est en train de se remémorer la scène et qu'il s'agit donc d'une projection de son esprit. Mais en y regardant de plus prêt, on remarque qu'au moment même ou Tetro semble se souvenir de son passé, Bennie ne quitte pas celui-ci des yeux. Ne serais-ce donc pas plutôt Bennie qui projette sur Tetro ses propres fantasmes ? La même idée se retrouve dans la ressemblance des accidents de Tetro et Bennie. Au début du film, Tetro a une jambe et un poignet dans le plâtre à la suite d'un banal accident de la route. Au cours du film, Bennie aura lui-aussi un accident similaire et se retrouvera également avec une jambe et un poignet dans le plâtre et sera même soigné dans la même chambre d'hôpital que Tetro avant lui. Alors Bennie est-il une extension de Tetro (ceux ayant vu le film comprendront) ou bien Tetro est-il la projection des fantasmes de Bennie ? La question reste ouverte.
    Cinéaste typiquement post-moderne, Coppola parsème son film de références multiples, on pourrait même dire vertigineuses. Le film cite ainsi les films du duo Michael Powell et Emeric Pressburger, et notamment "Les Chaussons Rouges" et "Les Contes d'Hoffmann". Référence dans le fait qu'un extrait de ce-dernier est inséré dans "Tetro" mais aussi et surtout par les flash-backs fantasmagoriques, tous chorégraphiés comme des ballets, "Les Contes d'Hoffmann" étant précisément un ballet filmé. Or, "Les Contes d'Hoffmann" est lui-même l'adaptation d'un opéra de Jacques Offenbach, lui-même tiré des contes écrits par E.T.A. Hoffmann, dont l'un des contes inspira également le ballet de Arthur Saint-Léon "Coppélia". Histoire d'une poupée mécanique pour laquelle se battent deux hommes. Un peu comme Carlo et Tetro se battant pour l'amour Naomi, leur jolie poupée sans âme et qui n'est qu'un jouet entre leurs mains. Autant dire qu'au jeu des références, Coppola va très loin avec "Tetro".
    Coppola offre également avec se film une réflexion sur l'outil numérique lui-même. En effet, il est bien connu que le numérique aplanit l'image et lui enlève de sa profondeur de champ. Or, ce fait à rarement était plus frappant que dans "Tetro". Et pour compenser, Coppola effectue un travail particulier sur la lumière. Au niveau du récit même, il est intéressant de noter que Tetro a abandonné sa carrière d'écrivain pour devenir éclairagiste. Les génériques de début et de fin consistent en des lumières floues se révélant être des phares de voitures. De même, lors de l'arrivée de Bennie à Buenos Aires et alors qu'il cherche l'appartement de Tetro, il fait nuit et les seules sources de lumières viennent des lampadaires. Or, Bennie semble presque suivre ses taches de lumières, passant de l'une à l'autre comme guidé par elles. Travail fascinant qui rend à la lumière toute son importance dans le cinéma.
    Vous l'aurez compris, "Tetro" est un film superbe qui ouvre sur de multiples et fascinantes interprétations et qui prouve que Coppola est toujours un maître.
    philhag
    philhag

    24 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2010
    Coppola nous emmène dans une histoire où se succèdent les rebondissements. Et l'histoire cache des histoire, bref, un scénario riche. Le film en noir et blanc, l'image parfaite, le jeu des ombres créent une atmosphère à l'ancienne qui ajoute au mystère. Les flash-back en couleur sont donc surprenant. A voir pour toutes ces raisons et le jeu des acteurs. Les deux heures passent très bien. UN très bon film.
    Akamaru
    Akamaru

    2 799 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 novembre 2010
    Francis Ford Coppola,depuis le début de sa seconde carrière,semble retomber dans ses obsessions d'histoires fraternelles et paternelles.Visiblement,même à près de 70 ans,tous ses démons n'ont pas encore été exorcisés...Quoi qu'il en soit,"Tetro" se présente comme un drame baroque et abyssal,filmé dans un superbe noir et blanc rappelant "Rusty James".Dans un Buenos Aires de tango,de passions et de fureurs,un jeune marin tente de renouer les liens avec son grand frère écorché vif qu'il n'a pas vu depuis une décennie.Par le biais de flash-backs colorisés,on comprend que la complexité des rapports entre les 2 frères provient de l'influence écrasante d'un père chef d'orchestre.Comme s'il ne pouvait y avoir qu'un seul génie dans la famille.Ce thème intéressant est malheureusement mal exploité,entre longueurs,redondances et introspection sans réponses.Si Vincent Gallo fait encore son numéro de torturé égocentrique,le jeune Arden Ehrenreich,qui rappelle Di Caprio débutant,s'en sort avec les honneurs,de même que la très séduisante Maribel Verdu et sa voix grave.La mise en scène,semblant sortie d'un rêve éveillé,mélange habilement quotidien et scène.Il y a néanmoins trop de choses inexpliquées,et non partagées.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 février 2012
    Coppola signe un film très personnel en mettant en scène la rivalité de deux frères, l'un débarquant dans la vie de l'autre qui a coupé les ponts avec sa famille. Le point fort de "Tetro" c'est la qualité esthétique de la mise en scène avec un superbe noir et blanc et des plans très recherchés. Le problème c'est que le film finit par nous perdre en chemin et qu'il y a bien une demi-heure de trop. Toute la première partie est vraiment fascinante avec un Vincent Gallo impressionnant et un Alden Ehrenreich qui s'avère très talentueux mais la deuxième partie vient vraiment plomber l'ensemble. Ça fait quand même 30 ans que Coppola n'a pas signé un grand film, ça commence à faire long.
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