Avis : Funny Games U.S. - Page 7

Cette version américaine est la réplique quasi identique du film d'origine.
Donc s'il faut en choisir une je choisis celle ci pour un détail.
Naomi watts et quand méme plus agréable à regarder que l'actrice autrichienne qui joue son role dans la version originale lol.

C'est pas vraiment un film d'horreur mais plus un long-métrage psychologique où on passe de l'insouciance à la terreur, il y aucune scène vraiment violente mais le film arrive à choquer car il est sans tabou et se révèle être brutal. Mais il faut être adulte ou plutôt parent pour arriver à se correspondre aux personnages à 100 % et vraiment apprécier ce film, c'est l'horreur absolue pour une famille ! Je pense que certains trouverons leurs comptes dans ce film mais pour ma part je préfère quand c'est plus émotive et plus violent avec plus de suspense... Il mérite tout de même la moyenne puisque le film a des qualités et Naomi Watts est vraiment une excellente actrice !

C'est impressionnant de voir comment ce film "copier-coller" de l'original qui était déjà traumatisant (celui-ci ne fait en soit que rajouter des stars au casting...) peut laisser à ses spectateurs la même sensation de culpabilité grâce à la mise en scène qui, à force de petits regards vicieux des psychopathes, fait entrer le spectateur dans leur jeu et donc presque complice de leur insondable folie meurtrière.

Choquant, pesant, terrible !

Un bon thriller à l'ambiance pesante. Quelques incohérences mais dans l'ensemble c'est bien réalisé.

Un peu moins malsain que le premier du nom (l'effet de surprise en moins et les têtes d'affiches un peu trop connues y sont sûrement pour grand chose), ce remake n'en reste pas moins une référence en la matière.
Normal me direz-vous puisque Michael Hanke est une nouvelle fois aux commandes.

Film totalement WTF. Une ambiance pesante, certes mais des plans bien trop longs parfois. Les acteurs sont bons, le scénario très bizarre mais bien trouvé. Je ne regarderai pas une 2ème fois.

"Funny Games U.S" interroge avec radicalité le spectateur sur sa situation de voyeur passif quant-à la démocratisation de la violence quotidienne et des rapports humains de moins en moins chaleureux. Ce remake est à l'identique de l'original,seuls les acteurs changent, et ici ils sont justes parfaits. De longs plans-séquence, aucune musique et une technique parfaite dans la réalisation (fameux hors-champ de la scène des œufs) plongent cette œuvre immonde et perturbante dans un "naturalisme" dérangeant mais particulièrement réussi, ainsi qu'une tension insoutenable jusqu'à l'expression totale d'une violence malsaine. Dans ce que "Haneke" veut nous dire, il ne peut pas mieux y arriver. Certains y verront un total manque d'intérêt, mais il faut juste chercher à comprendre c'est tout. Il est probablement impossible de dire si ce film nous plaît alors pour le savoir, je me suis demandé : "Ce film m'a t-il dérangé ?" La réponse est oui, il atteint son but, c'est réussi. Posez vous la question.

Un petit film bien sympathique qui nous pertube du début à la fin. Les 2 frères sont géniaux et "immortels" un classique du genre!

Aucune émotion, ni bien sûr au crédit des deux "joueurs", ni, plus curieusement chez les victimes, alors que le sujet devrait en déborder. Il ne faut pas en faire reproche aux comédiens, tous parfaits, mais à la théâtralisation excessive. Avec sa mise en scène sèche jusqu'à l'épure,"Funny Games" n'est ni un drame, ni un thriller, même s'il ressemble à ces deux catégories, c'est un film conceptuel. Il s'agit de montrer le mal à l'état pur, le mal contre lequel il n'y a rien à faire, ni même à espérer, la violence irrésistible, qui se suffit à elle-même, s'alimente et prospère de la faiblesse des victimes.
Le mal comme un des Beaux-Arts...
Complaisance, fascination, dans cette vision univoque ? Ou dénonciation ravageuse ? Haneke, refait plan à plan son film de 1997 en l'important aux USA, pour mieux enfoncer le clou polémique au pays où la violence est ordinaire. Dérangeant comme toujours avec ce cinéaste hors norme.

Dix ans après Funny Games, il refait presque le même film, passant juste d'une version autrichienne à une version américaine. Cette démarche d'autoremake n'est pas une première,d'autres cinéastes comme Hitchcock l'ont fait avant lui. Qu'est-ce qui la justifie ? La montée d'un cran de la violence sur nos écrans ? La réponse est plus prosaïque, énoncée par Haneke lui-même qui dit vouloir atteindre un public plus large, américain notamment, en recourant à des acteurs connus. Ce faisant, il prolonge le jeu - n'oublions pas le titre du film - Un couple aisé avec un enfant, parangon de famille idéale, arrive dans sa résidence secondaire cossue, près d'un lac, pour y passer quelques jours. Ils sont à peine installés que deux jeunes garçons inconnus, courtois et très propres sur eux, s'invitent sous un prétexte fallacieux. Soudain le vent tourne, le mari reçoit un terrible coup de club de golf dans la jambe. La petite famille se retrouve séquestrée par les intrus, qui leur annoncent leur mort dans les douze heures. Si il n'y a quasiment aucune scène gore, le coté éprouvant est incroyablement présent. De la pure torture psychologique. Qu'une seconde vision n'entame pas sa puissance tétanisante est déjà en soi la preuve qu'il n'obéit pas à des principes purement mécaniques. Pour les spectateurs qui connaissent la première version, l'expérience est en effet troublante et suscite pas mal d'interrogations. En ayant vu les deux films, on ne cesse de les comparer. Le film est-il pour autant un gros succès ? Pas plus que ça. Au final, Funny Games US est une copie de la version autrichienne, mais est ouvert à un plus grand public. Pompe à fric, mais qui est en contraste avec le film qui au final n'est pas si décevant. Naomi Watts est impeccable.

Funny Games U.S où comment la société contemporaine fait en sorte de montrer la violence et la cruauté en choses banales et quotidiennes. Jamais un film n'aura aussi bien porté son nom. Dans ce film d'horreur, Haneke s'appuie sur une interprétation magistrale de Michael Pitt et de Naomi Watts ainsi que sur le côté psychologique et tordu des tortionnaires. Ici, pas une note de musique qui indique l'arrivée de phénomènes et qui gache tout. Rien. Seulement ce blanc immaculé de la maison et des personnages (des pieds jusqu'à la tête) que l'on pourrait comparer respectivement à une salle d'opération et à des scalpels. Jusqu'au bout on subit les tortures de cette famille.

Haneke va manier avec plein de talent son sujet pour plonger le spectateur dans une profonde intensité, dont il pourra très difficilement se sortir. Il use et abuse de longs plans fixes, qui vont avoir plusieurs utilités. La première va être de se concentrer sur des objets du décor, apparemment insignifiants, et de laisser toute l'action se produire en hors-champ (durant le film il doit y avoir autant de dialogues dans le champ qu'en dehors), c'est le cas lors de l'arrivée de la famille dans leur maison, c'est aussi le cas lorsque Naomi Watts se trouve dans la serre, par exemple. Ce procédé sert vraisemblablement à montrer que quoique ces gens fassent, ils sont condamnés. Il joue volontairement sur l'ignorance totale de leurs faits et gestes pour montrer cela. Cette sensation de fatalité que l'on retrouve tout au long du film est d'ailleurs reproduite dès les premières secondes. L'intérêt vraiment essentiel de ces longs plans fixes va se retrouver sublimé vers la moitié du film, quand nous aurons un seul plan d'une dizaine de minutes, qui alternera entre la souffrance de la mère et du père, dans une scène marquante qui dérange forcément. Le réalisateur insiste bien sur le fait de montrer d'abord la femme, puis l'homme, et non les deux en même temps, alors que selon une logique réaliste, cela aurait du être le cas. Mais il veut faire durer ce passage très troublant, et c'est là que le spectateur va clairement être embarqué dans une sorte de voyeurisme malsain. Devant le pathétique de cette scène, c'est comme si l'on insistait pour nous montrer que c'est nous qui voulons voir cette souffrance à l'écran, que ça nous fait plaisir. Ici il pousse le spectateur à se sentir aussi sadique et détraqué que les criminels. J'ai par ailleurs une forme de fascination pour ces deux jeunes hommes antipathiques, et surtout pour Paul, le personnage principal du film. La politesse, l'humour, le désintérêt, le pouvoir, il dispose de tout. S'adressant de temps en temps à la caméra, on devient son plus fidèle complice, lui n'est là que pour satisfaire nos désirs les plus sombres. En réalité, Paul n'est autre qu'un personnage-dieu qui symbolise le réalisateur. Je disais que Haneke rompait avec les codes du cinéma, c'est bien le cas, il ne montre quasiment aucune action directement devant la caméra. Ces actions, qui gagnent en cruauté au fil des minutes, nous sont uniquement suggérées à travers tout le travail réalisé en hors-champ. L'ensemble du film est organisé pour que l'on n'aperçoive aucune forme (ou presque) de violence. On la ressent, on la palpe, mais on ne la voit pas, la seule chose que l'on voit, c'est le travail psychologique, qui en devient bien plus dérangeant de que simples images sanglantes. C'est vraiment avec ce genre de méthodes que le film trouve toute son originalité, car l'on pourrait penser que dans un film qui critique la violence, voir de la violence dans son état le plus brut est impératif. Ici, Haneke prouve le contraire. Si l'on est tant marqués, abasourdis, choqués, ce n'est pas par l'acte violent, mais par les causes et les conséquences psychologiques de ces actes, car ce sont les éléments qui en deviennent les plus troublants. Le défi est réussi, le tout est pesant, et s'imprègne en nous pour nous faire ressentir la douleur, la vraie. S'il fait effectivement une critique de la violence, le réalisateur s'amuse aussi des thrillers habituels, et à travers cela, se moque du spectateur, qui est généralement manipulé par le cinéma. Il exagère tous les procédés que l'on peut retrouver régulièrement dans ce genre de film, pour montrer à quel point ils sont futiles et prétextes à un divertissement malsain. "La fiction, c'est la réalité, donc le film est réel". Idée majeure du film, transmise à nouveau grâce à ces personnages, qui sont bien plus que de simples personnages. Tout est mené d'une main de maître dans ce long-métrage, que ce soit la réalisation, l'utilisation du hors-champ, le choix des musiques, les couleurs, ou encore le thème du jeu et du vice. Et surtout, en point d'orgue, la complicité entre le réalisateur et le spectateur, qui arrivera à faire passer son message grâce à des acteurs géniaux et à une exagération de certains procédés cinématographiques qui vont finir par rendre mal à l'aise. Mal à l'aise mais dans le bon sens du terme, c'est à dire que le film est marquant, mais pas seulement, il est génial, car il respire d'intelligence et d'humour, ce qui permet de rendre la critique plus sincère, plus humaniste. Rien n'est laissé au hasard, tout est important et parfaitement ajusté. La tension est constante, et c'est l'oeuvre toute entière qui est alors maîtrisée à la perfection, rendant l'expérience cinématographique tout simplement unique.

Ça voudrait se prendre pour "Orange Mécanique", mais ce film m'a plutôt rappelé "The Strangers". C'est très pénible à regarder, souvent très lent, la violence a généralement lieu en hors-champ et ça reste un pur film démonstratif dépourvu de scénario. Ce n'est pourtant pas mal joué, mais ça n'a pas suffi à me faire apprécier le spectacle... Mais était-ce fait pour ? J'en doute. Quel peut bien être l'intérêt d'un film de ce genre ? "Funny Games U.S." se croit fascinant, alors qu'il est juste chiant.

Je n'ai pas vu l'original mais en tout cas ce remake U.S m'a semblé très innintéressant. Hormis une très bonne performance des acteurs, il n'y a pas grand chose à retenir. J'ai apprécié le duo des frères lumières qui sont très convaincant dans leur rôle et qui nous gratifient d'un florilège de dialogues croustillants. Sinon rythme très lent, particulièrement une scène interminable spoiler: (juste après la mort de l'enfant)
où il ne se passe absolument rien. Je n'ai pas trouvé quoi que ce soit de dérangeant à ce film, ni ressenti tout le tintouin psycho-philosophique tant vanté par la critique (que je trouve tiré par les racines des cheveux).