Avis : Dumb and Dumber - Page 2

Après quelques films sympathiques dont l'un peu trop oublié Vampire forever et sa révélation dans les comédies cultes Ace Ventura et The Mask, Jim Carrey continue d'enchaîner les comédies géniales avec le mémorable Dumb & dumber, où il incarne un personnage complètement sot qui va traverser l'Amérique grâce à la camionnette cosplayée en chien de son ami tout aussi gamin que lui afin de rapporter une mallette à une femme pour laquelle il a eu un coup de foudre monumental. La première partie montre bien la situation de ses deux loosers qui viennent de perdre leur boulot et qui vivent dans un logement miteux où ils ont un élevage de vers de terre, le seconde fait part des nombreuses péripéties dans lesquelles ils se mettent tous seuls sur la route et la troisième la pseudo vie de luxe qu'ils s'offrent à Aspen. Si Jim Carrey est connu pour ses gros gags et ses belles grimaces, son humour reste le même dans ce film mais avec une certaine subtilité et une efficacité encore meilleure sur le long terme, son personnage étant très travaillé au niveau de l'humour avec son rire ringard, ses tronches d'imbécile heureux et les films qu'il se fait pendant tout le scénario. Jeff Daniels (Roger dans le film des 101 dalmatiens) fait parfaitement la paire avec lui avec ses piques de colère, son déguisement de chien et ses cheveux de plouc qui partent dans tous les sens. Mary (Linda dans la légende de Bruce Lee !!) reste un personnage assez discret mais fort bien interprétée dans le rôle de la riche femme qui ne se rend pas compte de la folie des deux polissons, Mentalino (déjà vu dans Ed Wood) est assez fendard avec sa vieille tronche et son coup de poing dans la cabine téléphonique et le chef du gang Nicholas (le père de Max dans Hocus Pocus !) reste un bon méchant comme il faut.

Le film annonce dès le début la couleur avec Lloyd serre Mary dans ses bras spoiler: pensant qu'ils ont vécu un moment fort ensemble, son accident de voiture et sa vautrée dans l'aéroport,
pendant qu'Harry donne des sandwiches aux chiens qu'il doit livrer après les avoir toilettés. Sans savoir dans quels ennuis ils se sont fourrés avec la mallette, ils vont avoir des malfaiteurs aux fesses mais vont en plus trouver le moyen se trouver d'autres ennuis sur la route spoiler: avec le baraqué Gaspard, le flic qui boit leurs bouteilles de pisse, le rêve mythique où Lloyd se prend pour Bruce Lee dans un restaurant où il tabasse tout le monde juste parce que le serveur a osé embrasser le bras de Mary, le passage où ils charrient Mentalino en auto-stop en jouant à chat perché et en remixant le petit navire, ou encore Lloyd qui se goure de route sur plusieurs kilomètres, les obligeant ainsi à terminer le chemin sur une espèce de mini-scooter. Lorsqu'ils découvre que la mallette regorge de billets alors qu'ils s'apprêtaient à s'entre-tuer, ils vont vivre la belle vie et dépenser à tout-va avec un régal de clichés de riches comme la Ferrari avec les paquets qui dégoulinent lorsqu'ils ouvrent les portes, la superbe suite qu'ils s'offrent et les billets qui servent de mouchoir tellement ils savent plus quoi en faire. Le délire continue ensuite avec Harry qui s'accapare finalement Mary en allant passer une journée avec elle dans la neige, les méchants qui pensent toujours que Lloyd et Harry sont des pros car ils ont tué une de leurs chouettes avec un bouchon de champagne et Lloyd qui bourre le verre d'Harry de laxatif, qui ne va pas manquer de se retrouver coincé aux toilettes quand il ira rechercher Mary dans son chalet. Lloyd enchaîne les films par rapport à Mary jusqu'à se rendre compte qu'elle a un mari, avec lequel il va s'imaginer lui tirer dessus comme un psychopathe. Leur gaminerie ressort de plus belle quand ils essaient de se taper dessus attachés sur le lit avec Mary entre eux, ainsi qu'à la toute fin alors qu'ils ne se rendent même pas compte qu'ils auraient pu servir de masseurs à une trentaine de filles dans un bus en tournée bikini.
La qualité et la variété des gags et des situations, le jeu d'acteur comique et la trame scénaristique délurée de ce film font de Dumb & dumber une des meilleurs comédies de tous les temps et pour ma part de loin le meilleur film avec Jim Carrey !

J'ai rigolé comme un dingue ! C'est super drôle et c'est tout aussi culte. L'un des meilleurs films des frères Farrelly. J'attends la suite avec impatience.

Complètement débile et sans prétention s'appuyant sur un scénario sans sérieux. Gags et dialogues hilarants et situations cultes. Et un Jim Carrey parfait en idiot déluré et inconscient. Un régal.

"Dumb and Dumber" marqua les débuts au cinéma des frères Farrelly, célèbres pour leur humour pas toujours très subtil. On y retrouve leur tendresse envers les minorités (ici, les personnes très peu malignes), mais également un sens de la comédie pachydermique. Le film enchaîne ainsi les "gags" sous la ceinture, dans une intrigue qui n'avance pas. Quant aux deux acteurs, leurs pitreries font peine à voir (Jim Carrey fera bien mieux que cette série de grimaces...). Au final, seuls quelques dialogues amusants font (rarement) sourire. On lui préfèrera ainsi largement un "There's Something About Mary" beaucoup plus réussi.

Les frères Farrelly signent un premier long-métrage complètement déjanté, hilarant et porté par un duo complémentaire. À voir !

Je ne sais même pas pourquoi j'ai voulu voir ce film. Je savais que je n'allais pas forcément aimer, mais ça m'a pris, comme ça.
J'ai du mal avec ces frangins, je n'aime aucun de leurs films. Je trouve ça trop caca prout. Je veux bien que ça fasse rire le pipi caca si on a 3 ans (ou si on est américain, c'est pareil), mais quand même. Régressif ok, mais là je suis juste consterné par les 3/4 des gags du film.
Je veux dire trop c'est trop. Si l'on fait trop le débile, qu'on en rajoute des caisses pour être certain que le spectateur le plus gras rigole aussi grassement que lui, ça m’écœure. C'est comme servir un hamburger dans une crèpe au munster/miel avec deux grosses boules de glaces chantilly, arrosé avec un soda bon marché. Trop c'est trop. Tout ça en devient juste dégueulasse et juste répugnant.

J'aime bien certaines situations où ils sont tous les deux plus cons les uns que les autres, ça force à faire part d'un éventuel talent d'écriture que les frères Farrelly pourraient avoir. Seulement si c'est pour faire dans le scatologique, c'est sans moi.

Ok le caca ça peut être rigolo, à petite dose. Mais si c'est pour accumuler des gags grossiers et informes, c'est pas la peine. Je trouve que toute l'écriture du film reste très facile si on excepte deux ou trois bonnes idées, c'est très prévisible dans les gags, du coup ça ne surprend jamais.

C'est bien dommage. Bref je crois que je n'aime vraiment pas ces réalisateurs. Même si je mentirai si je disais ne pas avoir esquissé un sourire.

Une comédie aussi idiote que les deux personnages principaux. Mais voilà, elle reste trés efficace et l'on se marre d'un bout à l'autre de cette farce.

une comédie à 200Km/h, très plaisante mais pas tout le temps hilarante !!!

Un scénario aux gags potaches qui font mouches que quelques fois.

une excellente comédie qui doit beaucoup à Jim Carey

Une note qui pourra paraître exagérément élevée, tant le scénario et la mise en scène de "Dumb et dumber" (1994) peuvent sembler simples et poussifs.
Mais c'est le prix du rire, cet ingrédient vital du septième art, si rare et si difficile à susciter chez le spectateur, chacun ayant ses propres critères, sa propre sensibilité, bref son propre humour. Et c'est ici que la magie opère dans mon cas, avec ce premier long-métrage des frères Farrelly, réalisateurs que je suivrai toujours avec intérêt par la suite, entre plaisir immense ("There's something about Mary", "Shallow Hal", "Hall Pass"...) et déception ("Fever pitch").
Moi qui suis loin d'être "bon public" de comédies, l'humour des frangins me correspond, au point que certains de leurs gags laborieux ou scato me font hurler de rire! Difficile à analyser ou à expliquer, et puis à quoi bon?
Bien entendu, j'émets quelques réserves sur l'art des Farrelly, mais ce premier film consacré aux "freaks" et à la débilité comme un art de vivre, porté par un Jim Carrey déchaîné et d'un Jeff Daniels étonnant lui aussi, m'aura grandement enthousiasmé dans l'ensemble, et je ne peux que le recommander.

Un film plutot rigolo tellement les gags sont con et bien ammené, Jim Carrey et Jeff Daniels forment un chouette petit duo qui va vous faire rire pendant tout le long du film. A voir au moin une fois.

Un film vraiment bête avec un scénario niveau zéro mais quelques blagues et gags fonctionnent tout de même.

Ce film est énorme, il faut le prendre au second degrés, c'est déjanté à fond, une satire de deux looser, plus proche de la réalité qu'on le pense. Ce qui me choc, c'est le censure de la scène "petite vieille". Je vois pas du tout pourquoi ils ont censuré ça ? C'est qui ? Les Américains ou les Français ? Nan parce que les deux sont complètements débiles avec leurs frilosités à deux balles. On a plus droit d'appeler un chat un chat de nos jours. Le mot "noir" est quasi interdit, si on ne veut pas être taxé de raciste. Le mot "madame" ne peut être dit sans être taxé de sexiste. Bon dans mon cas je m'en fous je suis les deux :D Muahaha mais quand même. On va ou la ? On peut plus dire les choses comme elles sont. En quoi c'est péjoratif de traiter une vieille de "vieille" ? Moi je veux et j'exige le retour de la scène de la petite vieille. D'ailleurs, j'aimerais qu'on dise "vieille bique" :D ça sonne plus juste :D

Duo gagnant pour un résultat assez réussi, bien qu'ayant perdu son originalité au cours du temps. Les frères Farrelly continuent à surprendre, tant leur capacité est novatrice.