Avis sur Les Réformés se portent bien

« A bas la sociètè...l'armèe on s'en fout...on commence à flipper...on veut rentrer chez nous ! » Après "Comment se faire rèformer", l'acteur-rèalisateur Philippe Clair nous plonge une nouvelle fois dans son univers incroyablement stupide du vaudeville militaire! il aurait mieux valu que le père Clair s'abstienne à faire une seconde mouture tant cette suite à très faible budget constitue le prototype parfait du rèsultat que l'on peut obtenir en dèchaînant une tempête de bidasses dans la cuvette d'une caserne militaire! Ce nanar made in France appartient rèellement au bas du panier avec un casting en totale roue libre! Juif, arabe, belge, hippie, yogi, grande folle...les recrues de la chambrèe n°13 dans toute leur splendeur entre sèances de crapahutage, faux suicides et permission! Avec la participation du pauvre Michel Peyrelon (il faut le voir faire du yoga au milieu d'un « jardin exotique » revisitè) et d'Evelyne Buyle (bien jolie dans sa robe blanche) qui se demande ce qu'elle fait là! Les rèformès se portent bien...nous aussi! Hare Krishna! Même Richard Anconina fait peine à voir en bidasse qui ne fait que prier...

Au 13 Cloches, qui n'ont jamais si bien porté leurs noms, l'adjudant Nestor-Clair a cru bon d'ajoutter une ribambelle de nouveau gugusses plus débiles les uns que les autres. Mais l'atout de ce nanar grandiose est que le "réalisateur" réuni la totalité de ces 13 Cloches (j'ai compté), dont Anconina ici pathétique. Peyrelon et Buyle sont probablement la car il avaient
a payer quelques impots (esperons pour eux). Il faut aimer les nanars pour regarde ça, croyez-moi !!! Comme d'habitude pour ce genre de film...

La suite de "Comment se faire réformer" du même Philippe Clair. Inutile de préciser qu'elle ne s'imposait pas.
On reprend les mêmes -hélas- et on recommence. Les appelés du contingent de la chambrée 13 sont désormais copains-copains avec leur adjudant pied-noir (Philippe Clair évidemment) mais on leur colle un nouveau capitaine (Peyrelon), ancien d'Indochine et d'Algérie, pour leur apprendre la discipline (et pas pour soigner leur imbécillité).
On retrouve ici les mêmes comédiens, employés aux mêmes caricatures épaisses de "folle", de macho, de hippie et, pourquoi pas, de belge, le plus idiot d'entre tous forcément. Ce n'est pas, finalement, le caractère crétin du film qui agace le plus, c'est davantage la répétition pénible de situations militaro-potaches inconcevables qui ne rappellent même pas l'esprit et le contenu du service militaire.
Enfin, si on leur accorde que leurs personnages sont grotesques, les comédiens n'en sont pas moins excécrables à force de cabotinage, de grimaces et de vociférations.