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    Sous la bombe
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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

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    2,5
    Publiée le 14 janvier 2008
    Souvent le cinéma arabe se concentre sur les guerres intrinsèques à ses territoires. L’exemple en est des productions récentes comme «Civilisées» (Liban, 1999) de Randa Chahal. Non pas que le monde arabe soit soumis à sa propre politique mais plutôt qu’il exprime davantage le besoin de manier la matière cinématographique comme un discours civile. «Ahlaam» (Irak, 2005) de Mohamed Al Daradji offre une œuvre intéressante sur sa contemporanéité, un reflet éloquent sur l’une des guerres principales du début du XXIème siècle. Le bilan de la «seconde Guerre du Golfe» vu par l’Irak elle-même, c’est un contre-point précieux à cette vague américaine de films anti-Bush. Deux pensionnaires et un médecin d’un hôpital psychiatrique irakien sont les guides décontenancés d’un pays en ruine. Les ruines sont les figures du décor, elles chargent les paysages autant qu’elles les désolent. Dans cet atmosphère, Al Daradji oppose l’Irak désolée et l’Irak encore fringante et peuplée, réanimée par un flash-back de 5 ans. Les vies heureuses d’une fiancée musulmane, d’un soldat et d’un étudiant en médecine ne demeurent plus que les vestiges accablants d’âmes survivantes. L’errance des fous dans les rues désertes de Bagdad exprime idéalement le sort ravagé d’une ville anciennement inondée de couleur. Baignée des rayons du Soleil, la période du flash-back contraste avec le présent du film, ployé sous la grisâtre apparence d’un monde nouveau. La conception des cadres s’équivaut, dans quelques époques du film que ce soit. Sur un mode d’ouverture, évitant une conception cloisonnée du cadre, la liberté des espaces permet à l’image de se doter de sens, de situer les êtres en rapport à leur monde. Ce moyen sémantique, positivement didactique de donner du sens à l’actualité irakienne, s’affilie aux successions de scènes compacts, éparses qui dans leur globalité permettent de reproduire la mosaïque du quotidien. Mais l’immersion en Irak souffre d’une technique dissimulant trop le rendu juste de son éta
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