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Caine78
6 009 abonnés
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4,0
Publiée le 19 juin 2009
Une nouvelle fois maître Miyazaki sait se montrer à la hauteur, et cela pour notre plus grand plaisir. En effet, quel plaisir de retrouver cette animation enchantée et enchanteuse de bout en bout, qui plus est lorsque certaines scènes se font absolument sublimes, nous émouvant aux larmes. Seulement, on ne retrouve pas cette magie scénaristique qui avait jusque-là fait toute la force du maître, l'oeuvre se faisant même légèrement ennuyeuses parfois. C'est d'ailleurs au fond la seul élément (bien que de taille) qui nous empêche de nous extasier totalement devant ce dessin animé, car il faut tout de même avouer que d'aussi beaux moments de cinéma, on en a pas tous les jours. Un Miyazaki mineur donc, mais qui n'en demeure pas moins l'un des grands moments de cette année 2009. Une réussite.
Bien que légèrement en dessous des principales œuvres du génie Japonais ,l'on prend beaucoup de plaisir a suivre les aventures de Soské et de sa ravissante copine Ponyo.L'imagination de Miyazaki semble sans limites et ses trouvailles tant visuelles que scénaristiques sont un ravissement de chaque instant pour nos yeux d'éternels enfants.Loin des effets numériques et de la 3 D très en vogue ,le réalisateur Nippon reste fidèle aux animations simples et colorés qui ont fait sa réputation ,preuve que la puissance de l'ordinateur ne remplacera jamais la délicatesse de la main de l'homme.Les ingrédients habituels sont la : délicieuse BO ,personnages charismatiques ,couleurs chatoyantes ,histoire prenante ... même les références écologiques sont présentes mais il manque un je ne sais quoi (l'humour ou un scénario plus complexe ?) qui le hisserait au niveau d'un voyage de Chihiro ou d'un Princesse Mononoké.Cela reste néanmoins le + accessible aux tout petits dans la filmographie du maitre.
Un film d'une grande sensibilité et d'une grande poésie. Une leçon de vie magnifique accompagnée d' une qualité graphique tout bonnement hallucinante . Un chef d'oeuvre de plus à regarder en blueray si possible le niveau de détail atteint alors une précision sans égal.
J'ai du mal à comprendre pourquoi autant d' "adultes" ont aimé ce dessin animé! Pour moi c'est pour les -de 8 ans! On y était allez avec mes cousines (ont a 18 ans) et ont pensé voir un dessin animé normal, je veux dire pas avec une histoire toute banale, mais quelque chose de recherché quoi... Là c'est limite on apprend des mots "confiture", "bateau", on avaient l'impression d'avoir 4 ans! Non franchement, on rigolait à la fin tellement on avait honte dans la salle, il n'y avait que des petits et on a vite compris pourquoi ensuite... Je me suis vraiment ennuyée mais si j'avais eu 6 ans j'aurai surement adoré. Mais là le niveau de l'histoire, pour qu'il plaise à un ado ou un adulte, j'ai beaucoup de mal à comprendre. En plus j'ai trouvé ça très long comme dessin animé.
Un film plus particulièrement destiné aux enfants, la magie des images est moins impressionnante que les films précédents de Myasaki et le scénario un rien gentillet, ce qui au bout d'un certain temps m'a ennuyé. Dommage car la musique est splendide et très inspirée, mais celà ne fait pas tout.
En revisitant le mythe de la petite sirène, Hayao Miyazaki nous offre, comme à son habitude, l’un des films d'animation les plus mignons depuis de ces dernières années. Il est vrai qu’il n’était jamais parti visiter les mondes subaquatiques, et ce voyage semble être pour lui un grand retour à l’univers visuel infantile de ses premières œuvres tel que Mon Voisin Totoro. Si le sensei n’y aborde plus de thématiques aussi moralement engagées que dans Le voyage de Chihiro ou Princesse Monoké, au profit d’une sensibilité enfantine à fleur de peur, sa beauté graphique toujours pleine de simplicité (ce qui, dans certaines scènes se voulant spectaculaires sonne faux) et son écriture jonglant entre une certaine candeur et une profonde maturité permettent à ce film familial de pouvoir aisément être perçu comme une hymne à l’amour et à la vie bien moins naïf que beaucoup de productions similaires des studios Disney.
Simpliste. C'est le mot qui vient à l'esprit à la vue du dernier film de Hayao Miyazaki : de l'histoire encore plus plus vide que Kiki la petite sorcière aux graphismes basiques pour un film aussi récent, Ponyo sur la falaise (enfin un titre français conforme à l'original) est également trop réaliste et trop ancré dans le présent pour émerveiller. Les personnages sont bien sûr immédiatement attachants mais il manque cette folie propre au réalisateur japonais qui arrivait à créer un univers reconnaissable entre mille à travers sa filmographie... Réalisé à l'extrême pour les enfants en bas âge, ce conte à la morale écolo séduira les tous petits mais rebutera les fans des anciens Miyazaki, visuellement plus beaux et scénaristiquement plus complexes car même si Mon Voisin Totoro n'avait pas de trame à proprement parlé, il dégageait néanmoins un côté fantaisiste des plus attrayants. On regrette donc ce parti-pris pour la simplicité et l'humour bas de gamme, contrastant un univers aussi réaliste que fantastique, le monde dans lequel vit Ponyo sortant tout droit d'un conte de Perrault. Ainsi, Ponyo sur la falaise n'est pas aussi parfait que Le Château dans le ciel ou encore Le Voyage de Chihiro mais il reste quand même assez divertissant, notamment grâce aux facéties de Ponyo, aux mimiques de Fujimoto, son père, et à une jolie histoire d'amitié aussi attendrissante que travaillée.
Hayao Miyazaki s'impose toujours comme le maitre de l'animation son Ponyo sur la falaise est un film sincère attachant et touchant, la magie de ce Ponyo fera fondre les petits comme les grands.
Merveilles, c’est le moins que l’on puisse dire tant ce dessin animé japonais recèle de magie, de féérisme et de dépaysement. On le doit au maître ès anime Hayao Miyazaki, déjà célèbre pour Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro, et autres Porco Rosso, dans un univers certes plus enfantin, mais déjà présent dans Mon voisin Totoro. Inspiré de La Petite sirène, Ponyo a des tons d’aquarelles, des graphismes simples dépourvus d’image de synthèse. La musique est du collaborateur de toujours Joe Hisaishi, qui s’est même inspiré de la Chevauchée des Valkyries de Wagner pour une séquence fabuleuse où Ponyo court sur des vagues-poissons gigantesques. Si l’esthétique et les personnages plairont aux plus jeunes, les adultes apprécieront le feu d’artifice visuel, les détails et l’énergie du dessin
Une très jolie histoire, émouvante, avec des dessins toujours aussi magnifiques. Je préfère quand même le voyage de chihiro qui est moins enfantin. A voir sur grand écran pour sa beauté !
Plus léger et un peu moins profond que d'autres films de Miyazaki, "Ponyo sur la falaise" n'en demeure pas moins une fable rendue magique par sa créativité et sa poésie. Comme toujours chez le cinéaste japonais, le film est pleinement abouti sur le plan visuel, Miyazaki redoublant d'inventivité pour créer un univers unique qui convoque l'imaginaire du spectateur. Faisant écho à la "Petite sirène", l'intrigue est d'une apparente grande simplicité mais ça serait réduire le génie de scénariste de Miyazaki, qui s'affranchit une nouvelle fois de toutes les conventions narratives pour livrer une histoire d'une incroyable fluidité, qui se renouvelle sans cesse, sans qu'aucun temps-mort ni fioriture n'apparaissent. On se prend très rapidement d'affection pour Ponyo et Soské qui forment un duo inoubliable et l'on peut également relever l'intéressant sous-texte écologique qui enrichit l'intrigue. Certain se plaindront du côté naïf et enfantin du film mais d'autres, comme moi, verront surtout dans "Ponyo sur la falaise" une fable enchanteresque éblouissante comme le cinéma d'animation en offre rarement.
J'en ai vu des Myasaki et normalement j'adhère toujours, sauf que là le scénario était creux. J'étais vraiment habitué à mieux avec le voyage de chihiro ou princesse mononoké.
Entouré de ses précieux collaborateurs, Miyazaki, poète cosmique de l’enfance, insuffle lyrisme et ivresse à "Ponyo", son nouveau tour de magie. Devant nos yeux médusés, les dessins colorés couvrent les personnages d’une immense tendresse. Osmose parfaite de la partition de Joe Hisaishi.
Toujours de la poésie pour servir l'imagination débordante de Myazaki. Certes, mais trop c'est trop et ce film frise le ridicule. A réserver aux tout petits petits qui regarderont les jolies images sans réfléchir...!
Encore une fois Miyazaki livre une vraie merveille de film d'animation. Ponyo est assez diffèrent de ses films précèdents au niveau artistique. Ici Miyazaki a choisi de privilegier un trait plus simple, sans être simpliste, qui donne un grand charme et beaucoup de légèreté. Pour l'histoire, il joue la carte du conte de fée. Comme toujours, il décrit des personnages très attachants, en particulier la mère de Sosuke. Absence de vrai méchant également. On reconnait la plupart des thèmes de prédilection du Japonais, dont l'écologie avec la mer pleine de déchets et son goût pour les communautés de travailleurs qui se serrent les coudes, les pêcheurs succèdants aux mineurs, aux forgerons ou aux paysans. On retrouve aussi les personnages de vieillards ou d'anciens auquels le réalisateur est très attaché (de Dora la chef des pirates dans Le Château dans le ciel au vieux Kamaji du Voyage de Chihiro) et qui ont une complicité avec les enfants. Au final, si la forme et les choix esthètiques du film peuvent surprendre, on retrouve dans le fond les préoccupations du maître.