Avis : Parlez-moi de la pluie - Page 4

Film sans interet,ennuyant et sans véritable scenario.L'histoire est plate du début a la fin ainsi que les personnages,sauf peut etre Bacri qui est pas trop mal dans ce film.A eviter.

"Parlez-moi de la pluie"... J'aurais aimé en parler mais ce film ne m'a pas laissé suffisamment de souvenirs. Juste une impression de déjà-vu, un manque de renouvellement et une ambiance morose comme une journée pluvieuse. Pas un film raté et assommant, mais un film quelconque dans la filmographie de Jaoui et Bacri.

J'en baille encore... Film d'un ennui mortel, mortel... Pas d'histoire, on attend que ça décolle, et puis rien... décidemment rien...

Entre Jean-Pierre Bacri (zèro autoritè quand il s'agit de parler aux moutons) et Jamel Debbouze (cet acteur lourdement surestimè sait aussi être sobre) le temps n'est pas vraiment au beau fixe! Avec "Parlez-moi de la pluie", Agnès Jaoui signe une chronique familiale qui se laisse voir, mais qui reste beaucoup moins acerbe que ses prècèdentes rèalisations! Parfois drôle et saturè d'humanitè, c'est curieusement les seconds rôles qui tirent le mieux leur èpingle du jeu avec trois comèdiens très prometteurs du cinèma français: Frèdèric Pierrot, Pascale Arbillot et la toujours excellente Florence Loiret-Caille! A noter que le titre du film est inspirè d'une chanson de Georges Brassens, "L'orage", mais aussi d'une phrase du philosophe danois du XIXe siècle: Søren Kierkegaard! A voir tranquillement un dimanche soir...

Agnès Jaoui revient une troisième fois derrière la caméra avec cette fois-ci une comédie dramatique de mœurs dressant le portrait pas si atypique que cela de divers personnages tous assez caricaturaux mais attachants et auxquels on s’identifie facilement. La révélation du film, c’est Jamel Debbouze qui campe un personnage « sérieux », « adulte » et qui s’inquiète d’une certaine forme de racisme.
A ses côtés, on retrouve un duo et pas n’importe lequel, (la réalisatrice et le scénariste du film) Agnès Jaoui & Jean-Pierre Bacri, tous deux aussi à l’aise devant que derrière la caméra. Une comédie réussie mais qui aurait mérité d’être approfondie.

Pour son troisième film en tant que metteur en scène, Agnès Jaoui, sans en avoir l'air, frappe un grand coup. D'une petite comédie légère (sur le papier) elle nous offre un moment d'une grande délicatesse, doux amer, d'abord mélancolique voir pessimiste mais au final plein de vie et d'espoir. Des femmes, des hommes, des couples (légitimes ou non), des familles au tournant de leurs histoires, qui nous font sourire, rire, pleurer, qui nous attendrissent et qui nous parlent. On retrouve un peu (ou beaucoup) de nous dans chacun d'eux, et donc forcément l'empathie arrive, et on ne peut que les aimer, chacun avec leurs qualités et surtout leurs défauts. C'est, comme tous les scénarios du tandem, finement et intelligemment écrit. Les dialogues sont comme toujours aussi, délectables. Ce qu'ils ont le mieux réussi, c'est faire naître une belle émotion, simple, douloureuse ou cruelle parfois, rafraîchissante aussi, que n'avaient pas autant Le goût des autres ou Comme une image (mais ils avaient bien d'autres qualités). La mise en scène de l'actrice est aussi discrète qu'efficace, s'attachant à tous sans en laisser aucun sur le bord de la route, premiers ou derniers rôles. Sa direction d'acteurs est donc parfaite, hormis le couple, qui joue du Bacri/Jaoui sans surprise, Jamel Debouzze est plutôt pas mal, sobre et même discret, mais convaincant. Pascale Arbillot, hilarante dans Notre univers impitoyable, est encore ici très bien, un des solides seconds rôles du cinéma français, qui mériterait bien quelques premiers...Parlez-moi de la pluie devient, à ce jour, le film d'Agnès Jaoui que je préfère (en attendant la suite). Drôle, fin, émouvant, mélancolique. Une petite merveille. Je ne m'attendais pas aussi bien, après la bonne surprise de son premier film et la légère déception du deuxième. C'est donc un coup de coeur.

Un petit coup d'oeil sur les critiques, pour un film que, quelles qu'elles soient, on ira voir. Télérama et Positif ont aimé. Très bien. Curieux triplé d'avis négatifs : les inrocks (ça, c'est bon signe), les cahiers et ... le canard enchaîné (ça, c'est mauvais signe !). A l'entrée dans la salle, on croise la mine dépitée de quelques spectateurs sortant de la séance précédente. Et bien non, c'est du bon Jaoui-Bacri. Un film qui semble paresseux mais qui, mine de rien, avec légèreté, aborde sans jugement péremptoire les problèmes du féminisme, des rapports de classe, des rapports familiaux, du couple (mariage ou pas, vivre ensemble ou pas, que faire quand on s'aime plus mais qu'il y a les enfants ?), du racisme ordinaire, etc. Tout cela parce que 2 cinéastes pas très professionnels ont décidé de réaliser un documentaire sur une écrivaine féministe qui va s'engager dans la vie politique active. Tourné dans les Alpilles, "Parlez moi de la pluie" ne fait pas que tourner autour du trio Jaoui-Bacri-Debbouze, par ailleurs excellents : les seconds de Pascale Arbillot (qu'on aimerait voir plus souvent !), Frédéric Pierrot, Mimouna Hadji; Guillaume de Tonquédec et Florence Loiret sont particulièrement intéressants et très bien interprétés. Quant à la BO, entre Schubert, Nina Simone, le Nisi Dominus de Vivaldi, le fanfare municipale de Santiago de Cuba et Haendel, on se régale !

Le dernier film d'Agnès Jaoui est une déception. Bien sûr, c'est bien écrit avec son lot de répliques qui fait mouche, pas mal joué (surtout Jean-Pierre Bacri et Jamel Debbouze), mais c'est quand même rempli de clichés et à vrai dire pas vraiment intéressant. Peut-être en attendais-je trop après le moyen "Comme une image" et surtout le très bon "Le Goût des autres", mais là, la sauce n'a pas pris. Quant à Agnès Joui, si je ne remets pas en cause ses qualités de metteurs en scène, j'avoue que son jeu est assez restreint, à force de toujours endosser le rôle d'une pseudo bourgeoise ronchonne, ça devient un peu redondant. Par contre, le film a le mérite de m’avoir fait découvrir une actrice plutôt séduisante et prometteuse en la personne de Florence Loiret dans le rôle de la serveuse Aurélie. Reste une comédie dramatique carrée, mais sans surprise, d’un couple de scénaristes dont j’attends autre chose.

Les Jabac reviennent. Agnès Jaoui signe ici son troisième film comme réalisatrice après l'excellent Le goût des autres et le passable Comme une image. Ici, le tandem nous emmène dans le Sud de la France où différents personnages vont se croiser et partager des péripéties diverses. La caricature est toujours présente mais le cynisme mordant de leurs précédentes histoires laisse place à une mélancolie et même une certaine tendresse, symbolisé par Jean-Pierre Bacri qui délaisse son rôle d'éternel grognon pour un rôle de has-been touchant et pathétique. Agnès Jaoui est crédible en féministe qui ne prend pas le temps de vivre, et Jamel Debbouze continue de prouver qu'il est un très bon acteur en livrant ici sa plus belle performance. Les seconds rôles sont également très bien dirigés, et les diverses situations permettent de bons moments de rire. Seulement, s'il faut reconnaître au duo l'effort d'avoir tenté de changer de registre, le film manque tout de même d'un soupçon d'originalité, ce qui fait que le spectateur n'éprouve pas un plaisir identique à celui du Goût des autres ou encore d'Un air de famille. Néanmoins, Parlez-moi de la pluie est un film assez réussi qui permet de passer un très bon moment.

Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri s'en donnent à coeur joie ici, avec la vie quotidienne des couples agrémentée de quelques grandes questions à peine effleurées. Interprétation soignée de tous les acteurs. L'atmosphère est sympathique, quoique sans éclat. Je reprocherais cette dureté un peu forcée dans l'expression générale, "parler-mitraillette" en plus de l'hésitation "je-je" à chaque début de phrase, certes la signature des deux complices, mais qui peut lasser. Fort heureusement, la bande-son est bien trouvée d'un bout à l'autre, on rit pas mal, une forme de douceur finit par l'emporter sur le côté guindé de l'entreprise.

En voyant ce film, on découvre un nouveau Jamel dont on n’était pas habitué et dont on remarque qu’il arrive à jouer dans des films loin du registre comique (il nous avait déjà un petit avant gout avec Angel-A et Indigènes), de plus le duo qu’il forme avec Bacri (plus comique que dans les films habituels) est une pure merveille. Jaoui quand à elle s’offre un rôle taillé sur mesure, ce trio est aidé par des seconds rôles tout a fait remarquable ?
Mais tous ces portraits qui nous sont présentés ne servent pas trop à l’avancement du film ou à l’intrigue de cette histoire : place de chacun, car le film s’appuie plus sur le tournage du documentaire sur Agathe Villanova. On retrouve même des répétitions de certaines scènes qui au final deviennent lourdes.
Pour ce qui est de la réalisation : rien de bien exceptionnel et le film est assez plat : on s’ennuie parfois en ce demandant quand sera la fin. De plus, étant fan du couple Bacri/Jaoui, le montage de ce dernier film n’est pas digne de ce duo : en effet plusieurs petites erreurs de raccord et on aperçoit dans plusieurs plans les perches pour le son.
Des scénarios de ce duo, ce film doit en être le moins réussi et donc le plus charpenté, en effet, aucun des personnages ne va dans la direction qu’il devrait prendre : la politicienne doute de son engagement, les « journalistes » peinent à se concentrer et même les quelques histoires d’amour ne tiennent pas la route.
le nom du film tient d'une très belle chanson de Georges Brassens: L'orage (dont on regrettera que celle-ci soit malheuresement abscente de la Bo)
Pour conclure: film très décevant qui n'atteint pas les très beaux films qu'ils ont put nous présenter auparavant.
Dommage

Pathétique ! Cuisine et dépendance de pire en pire ! Henri avec son petit pul du vendredi à répétition. Bacri nous fait du Bacri. Jaoui nous fait du Jaoui à n'en plus finir. On tourne en rond sans n'avoir plus rien à dire. C'est lamentable !

Troisième réalisation d'Agnès Jaoui après Le Goût des Autres et Comme une Image, Parlez-moi de la Pluie est un petit film plein d'esprit et de finesse. On connaissait déjà le talent d'écriture du couple Bacri / Jaoui ( il faudrait revenir plus longuement sur la perle Cuisine et Dépendances ) qui nous offre là des dialogues subtils et souvent drôles. Jamel Debouzze met en valeur une autre facette de son métier d'acteur que je ne soupçonnais pas : sa composition est touchante. En revanche, Bacri fait du Bacri et Jaoui du Jaoui. Le ton est doux-amer mais léger. Un défaut majeur subsiste : cette bien-pensance auteuriste propre aux deux compagnons qui, de film en film, s'installe de plus en plus au point de devenir envahissante. Ainsi Michel fume un pétard car il est ouvert d'esprit, Agathe se bat pour des idées on ne peut plus actuelles car elle croit aux droits de la femme : tout cela demeure très politiquement correct. Finalement, le film est plutôt sympa mais absolument consensuel et de facture quelque peu classique. Cela dit, les comédiens jouent sans fausse note. Alors, pourquoi pas ?...

Encore une réussite pour les Jaoui-Bacri qui, s'ils n'atteignent pas la perfection du "Goût des autres", n'en signent pas moins un récit attachant sur les chocs de culture et les rapports sociaux. La mise en scène discrète de Agnès Jaoui, qui n'a jamais été aussi allenienne qu'avec cet opus, est d'une intelligence et d'une élégance éblouissantes. Un petit bijou.

Le sujet principal du film, qui touche tour à tour tous les personnages mais qui est surtout illustré par le personnage de Karim, c’est l’humiliation ordinaire, celle dont on fini toujours par souffrir un jour, sous une forme ou une autre, mais celle qui l’ont fait subir à son tour, sans s’en rendre compte, au détour d’une phrase ou d’une attitude. Et quelle force il faut pour passer outre, pour réussir malgré à tisser des liens avec les autres ? Et quelle dose de condescendance doit-on accepter avant de se rebiffer ? Dans ce film, les intellectuels regardent de haut les petites gens, les petits patrons humilient leur domestique sans même s’en rendre compte, les maris parlent à leur femmes comme on parle à une petite fille, les fils ont du mal à masquer le mépris qu’ils ont pour un père pas à la hauteur, et tout ça nous saute à la gorge… Et on se demande, à combien de scène d’humiliation ordinaire on a assisté passivement, et si nous aussi, de temps en temps, on ne prendrait pas de haut certaines personnes pour de mauvaises raisons… C’est évidemment un film très bien écrit, drôle, très bien interprété avec une mention spéciale pour Djamel Debbouze à qui on confie enfin un rôle « où il ne pas du Djamel ». Deux petites déceptions peut-être, une happy-end qui tombe un peu à plat et, mais c’est un détail, une affiche d’une banalité affligeante…