Avis : Le premier jour du reste de ta vie - Page 9

Une belle surprise touchante, fraîche, drôle et vraie. On s'identifie sans aucune difficulté à cette famille. Le film est très bien servi par un jeu d'acteur et une bande originale excellents. "Le premier jour du reste de ta vie" est une réussite !

NON mais quelle daube!! Cette soi-disant histoire d'une famille n'est qu'une enfilade de clichés, de stéréotypes bien lourds et bien gluants côté pathos, de vannes à 2 balles au goût bien douteux côté "comique" ( "Tu sais pas ce qu'il avait dans le cul? Une boule avec le mont St Michel! - AH ! AH! AH!"/ "Si ça se trouve à cause de toi, il a raté sa scolarité - Ouais! il est devenu délinquant, ou drogué, ou communiste!" )...
ET puis cette famille supposée représenter la classe moyenne est d'une affligeante médiocrité. Leur vie est sans intérêt ( mode d'emploi visible: télé, quelques concerts, quelques joints, repas de famille, l'enterrement du chien...), leurs échanges sont le plus souvent futiles ou caricaturaux... Bref, s'ils existent, ils sont nuls, vides, et en plus narcissiques! Et vas-y que je me filme à tout bout de champ ( en train de chier pourquoi pas...). Leur vie est tellement vide qu'il faut bien la remplir non? ça fait froid dans le dos; surtout de se dire qu'il y ait des gens pour se reconnaître dans cette pauvre famille inconsistante et prétentieuse ( un peu comme un clip de pub pour cornflakes ). Allez, vive le cinéma quand même, le vrai!!

Touchant, vrai et parfois cinglant, cette comédie dramatique reflète les rapports humains familiaux avec leurs avantages, leurs inconvénients, leurs difficultés, leurs drames et leurs bonheurs. Très émouvant. Un très bon film français à découvrir...

Le 1er film de R. Bezancon m'avait laissé un goût amer dans la bouche. Son 2ème essai est bien plus réussi. Scénario ciselé, mise en scène juste, situations bien vues et en phase avec son époque, personnages attachants et comme souvent dans la nouvelle vague du cinéma français, une BO qui fait la part belle aux morceaux pop-rock anglo-saxons des années 70 bref, les meilleurs (bon, le hic, c'est que désormais, chaque BO se ressemble). Son casting est judicieux, les dialogues sont justes et très bien joués, les rebondissements sont rarement surprenants mais le but est ailleurs et l'on sent un énorme travail en amont pour rendre cette famille "réelle". On est ému, on rit, on vit et on respire au travers de cette famille, c'est du bon cinoche français populaire et ça mérite d'être souligné.

"Le Premier jour du reste de ta vie" ou l'appellation du très agréable cadeau-surprise dont nous a régalé Rémi Bezançon, ce dernier signant par la même occasion son deuxième long-métrage, trois ans après "Ma vie en l'air". Réalisé en 2008, l'oeuvre suit l'évolution d'une famille qui se déchire et se retrouve à l'infini, à travers cinq journées clés déterminantes dans l'édification de chacun des personnages. Une introspection drôle et émouvante à la fois, d'où transpirent même quelques pointes de cynismes des plus délectables. Avouons-le, ce second opus est ainsi clairement celui de la maturité. D'ailleurs la cinéaste avait déclaré à son propos qu'il avait eu envie "d'un film avec cinq personnages principaux car ce qui m'intéresse c'est de voir comment dans une famille les uns déterminent les autres. Et puis ça m'a permis de jouer avec de longues ellipses de temps. J'aime l'idée de laisser le spectateur imaginer ce qui a bien pu se passer entre ces ellipses". Pari réussi donc pour une chronique simple et surprenante, aux acteurs superbes. A ce titre, on appréciera aussi la prestation-éclair déjantée de François-Xavier Demaison. Quand on vous disait que les surprises des plus réjouissantes étaient au rendez-vous.

Voila qu'elle est bonne cette surprise . Excellente réalisation , montage , scénario . On ne s'ennuie pas à suivre les différents tranches de vie de cette famille . Bravo et à voir sans modération !

Comment se positionne notre cinéma hexagonal aujourd’hui ? De manière un peu caricaturale, on trouve deux ensembles. D’un côté les films « qualité française » avec quelques acteurs de renom, un scénario minimaliste, une mise en scène léchée, le genre « Dialogue avec mon jardinier » qui trouvent leur public du côté des cartes vermeilles. De l’autre, des films plus cérébraux et passablement hermétiques dont Desplechin se fait le chantre et qui n’en finissent plus de ressasser encore et toujours jusqu’à l’écœurement et a grand renfort de stéréotypes ce que la nouvelle vague nous a donnée de manière définitive. Depuis quelques temps une troisième voie s’ouvre, quelques réalisateurs veulent bosser autrement. Rémi Bezançon est de ceux-là. Certes, on ressent une certaine maladresse sur la forme (discours moral appuyé, facilité de situations…), mais globalement « Le premier jour du reste de ma vie » offre quelque chose d’essentiel : une émotion sincère, de celle qui vous submerge sans détour, de celle qui évoque un vrai vécu universel. Car le film de Bezançon c’est cela, un film pour tous où chacun peut se reconnaître, en un mot un cinéma de proximité. Assemblage d’anecdotes de vie habilement mise but à bout dans un scénario qui tient la route et servi par des acteurs généreux. Bezançon refuse la facilité du film personnel et chiant qui ne parle qu’à une élite torturée. Il fédère les publics car son approche est crédible, puisque potentiellement vécue en toute ou partie par un spectateur qui ne cherche en allant au cinéma, qu’une chose, être séduit naturellement, être ému simplement. « Le premier jour du reste de ma vie » atteint sa cible. Aucune chance de le trouver sur un palmarès, ce n’est pas un film à festival. Juste une œuvre touchante qui provoque un vrai bonheur et qui rencontrera le public immanquablement.

D'habitude, les comédies dramatiques françaises se suivent et se ressemblent toutes, se qui est vraiment dommage au vu de notre potentiel. Et bien pour une fois, je dois dire, que "Le premier jour du reste de ta vie" fait exception à la règle et ça fait un bien fou. Le scénario ou plutôt les scénarios car il y a plusieurs points d'encrages durant presque deux heures, sont complets et riches en émotions et tout se qui va avec. On arrive à rire par moment, à être triste ou bien étonné par tout se qui se passe dans cette famille. Les acteurs sont vraiment très bons, et c'est assez rare de voir que tous les protagonistes soient au même niveau, surtout quand c'est positif. Chacun des personnages à ses caractéristiques et on fini par s'y attacher. Que dire de la bande originale ? Parfait, je n'ai qu'un mot à dire : bravo. Il y a un grand choix de musiques divers et varié et je ne crois pas auparavant, avoir entendu de si bons morceaux dans un seul et même long métrage. Il est vrai que parfois, le temps passe lentement (assez rare quand même) mais personne n'est parfait. Le titre est assez équivoque, vous le comprendrez au fil des minutes. Les époques, sont d'ailleurs, remarquablement retranscrites et cela nous permet de nous rappeler de certaines choses du passé. Je dois dire, que les nombreuses critiques positives à propos de ce film d'un réalisateur que je ne connaissais pas, sont fondées, en tout cas c'est se que je pense. Vous ne le regretterez pas. 14/20.

Simple et efficace, ce film décrit habillement l'évolution d'une famille Landa sans exagération ou sur enchère, uniquementen 5 dates qui modiferont radicalement la vie familliale de ces personnages très bien travailler et profond dans l'écriture.
Les acteurs sont parfait et le déroulement est excellent. Très bon film.

Un film émouvant, drôle et chaleureux en forme de chronique familiale s’étendant sur une douzaine année en cinq épisodes, chacun étant centré sur un des membres de la famille en question. On a assez souligné combien le point de vue était original pour que je n’y revienne pas davantage. La réalisation de Rémi Bezançon est honnête et l’interprétation de ce film d’acteurs est dominée par Zabou Breitman qui, bien plus que Jacques Gamblin parfois un peu trop « facile », porte le film (comme sa famille) sur ses épaules. Elle ne cesse de jouer juste, dégageant une émotion authentique qui est portée au paroxysme dans cette scène finale où elle recueille d’une manière inattendue et attendrissante le dernier souffle du disparu. Le reste de la distribution est à la hauteur. Un bon spectacle familial, à tous les sens du terme.

« Ma Vie en l'air » (2005), le précédent film du réalisateur m'avait enthousiasmé et avait marqué dans ma mémoire le nom de ce nouveau réalisateur : Rémi Bezançon. On peut dire que celui-ci continue sa carrière sur un niveau de qualité très élevé. « Le premier jour du reste de ta vie » est superbement réalisé, interprété avec beaucoup de justesse, bâti sur un scénario précis et qui donne la part belle aux émotions et surtout (et ce n'est pas la moindre de ses qualités) rythmé à la perfection. La musique est très importante dans le film et la BO vaut le détour. D'ailleurs, entre le thème du film (la chronique d'une famille sur une longue période) et les repères musicaux, ce film m'a fait penser à un film canadien sorti en 2006 (C.R.A.Z.Y.) mais « Le premier jour du reste de ta vie » sort largement vainqueur de la comparaison.

"Le premier jour du reste de ta vie" (2008) France 4 le 27.09.2017

Même si cette famille Duraton remise au goût de 2008 se regarde avec plaisir et intérêt, on est tout de même loin du chef d'oeuvre : cette histoire a pourtant été millionnaire en entrées dans les salles françaises ! Il s'agit d'un puzzle cinématographique en forme de film à sketches où Rémi Bezançon, le réalisateur, nous fait vivre des moments forts de chacun des membres d'une famille. Mais le réalisateur se veut aussi scénariste et là c'est plutôt raté. Des moments d'émotion, d'humour, de tendresse, certes mais pourtant tout cela est désordonné, mal exploité, mal ficelé, et on sent que ça aurait pu être très perfectible entre les mains d'un pro aguerri. Dommage ! En outre, je hais la fin ! La cheville ouvrière de ce film aura donc été Maya Serulla que bien peu de cinéphiles connaissent : il s'agit en effet de la directrice de casting. Elle nous offre une distribution d'acteurs impeccable ! Un hommage à Roger Dumas, qui joue le rôle du grand-père bougon : l'artiste homme d'orchestre a disparu en 2015.
willycopresto .

Un agréable moment et véritable surprise, un peu facile mais efficace dans le cœur du spectateur. A voir.

Pour ce film on peut toujours critiquer des facilités voir des longueurs et avoir des impressions de déjà vu, ceci dit cela ne pèse pas énormément face à ses autres qualités. Un montage complexe très bien maitrisé avec des allées et venues entre les différentes époques, une photographie qui a du style et de la cohérence, des acteurs très sympas avec un Gamblin énorme, une balance parfaite entre rire et drame et en bonus la bande son sans fausse note.

Un film familial qui fait plaisir à voir, pour une fois qu'on évite les blagues potaches à la belle et la réalisation TF1. On rigole, on s'attache aux personnages et le film est plutôt bien construit. Le casting n'est pas en reste avec Déborah François, Marc André Girondain (excellent dans le film Québécois CRAZY) et Pio Marmaï qui sont tous excellents. Quelques longueurs sur la fin, mais j'ai l'impression d'enchaîner les bons films français en ce moment!