Avis : XXY - Page 2

le sujet était pas mal du tout car peu (ou pas encore) exploré! Mais au final, on s'ennuit. Le film est mou! Mais une étoile pour l'originalité du concept!

Ma note est Zéro étoile sur 5! Attention, ce film n'a rien avoir avec le syndrome de Klinefelter! Cette maladie touche 1 garçon sur 600 dès la naissance, ce qui n'est pas si rare. La plupart des hommes atteints sont diagnostiqués à l'âge adulte au moment de vouloir faire un enfant, car la plupart des cas sont stériles, mais pas impuissants! A la naissance, il n'y a aucun doute sur le sexe. Seuls les testicules sont de petites tailles! Voir tous les détails sur orphanet. Il est très rare que les garçons atteins de cette maladie soient homosexuel!!! Les problèmes psychologiques des malades de Klinefelter ne sont pas traités dans ce film. Ce film est vide, mensongé et insultant pour les malades du syndrome de Klinefelter. Il n'existe donc aucun film traitant conformément cette maladie.

Plus un traité sur la différence que sur une maladie, le film s'attache trop à donner une personnalité forte à la personne "malade", délaissant ainsi l'aspect original de l'intrigue au bénéfice d'une histoire plus "banal" sur le rapport aux autres. (Nota bene : Moment fort où on ne peut s'empêcher de rigoler : "Elle sodomisait le fils de nos invités, est-ce que tu veux que je te fasse un dessin ?")

Film tout en finesse sur un sujet rare et délicat à traiter, "xxy" est bien joué et filmé, mais est au final un peu vide et un peu trop lent.

Le sujet m'interessais et je pensais que je risquais d'être surpris voir choqué mais finalement le déroulement est assez (trop) conventionnel pour ne pas devenir aussi poignant que je l'aurais imaginé. Un manque cruel d'idée surtout au niveau de la mise en scène et de la narration provoque cela. Sinon rien a redire sur les acteurs et l'ambiance présente sur quelques scènes plus cru.
Dommage que les questions intérieur et les doutes de ce personnage ne soit pas plus porter en avant.

J'ai vu un film... qui m'a beaucoup touché, car son traitement humain, son écriture fine et la finesse du jeu des comédiens en fait une oeuvre qui sort du lot, sur un thème assez peu connu. Ce projet artistique est en fait un plaidoyer pour la différence et l'acceptation d'une étonnante mutation génétique. Dans ce film, on est proche de l'humain, du sentiment, de l'émotion, et il évite le côté "bête de foire", film à thème ou généralité... Le traitement révèle une très forte sensibilité ainsi qu'une sensualité envoûtante de la recherche de soi à l'adolescence, avec des pulsions et exaltations propre aux premiers émois de la vie, le tout avec une très grande pudeur. Les comédiens portent en eux une très grande responsabilité aussi dans la réussite de ce film...

Un sujet qui change de la routine cinématographique, si le traitement avec ses dialogues minimalistes et la lenteur du film à prendre une direction pertube quelque peu, la réalisatrice démontre une réelle sensibilité. Elle parvient en douceur à faire basculer les rapports de normalités entre les 2 familles, bien aidée par ses acteurs dont les 2 principaux très attachants.

2007, au regard du rythme auquel évoluent les préoccupations identitaires actuellement, ça paraît aujourd'hui précoce pour faire un film sur la condition des personnes intersexes. L'œuvre ne manquera heureusement pas de nous rappeler qu'il n'est jamais trop tôt pour diversifier l'apport du cinéma aux mentalités, mais cette marque d'avant-garde, XXY la porte un peu comme une tare.

Il naît cependant d'un lien fort : avoir une actrice intersexe et une réalisatrice aux commandes le dote d'une aura d'authenticité qui le rend assez imperméable à la polémique sans que le scénario ait besoin de prévoir sa défense au détriment de sa forme. Le septième art en sera reconnaissant, et l'on est gratifié d'un scénario loin d'être aussi prudent et gnangnan que la question de l'identité et de la sexualité d'adolescents peut le laisser attendre.

Peut-être à cause d'un regard intersectionnel trop visionnaire, ou bien de la volonté de Puenzo de trop bien parler de tout en peu de temps, l'histoire se balance hélas d'un côté puis de l'autre de l'équilibre, certes très précaire, que lui laissait son délicat sujet. La franchise de la réalisatrice, qui aurait dû lui servir d'alliée de choix, se révèle souvent déplacée. Son regard doux, presque maternel, devient condescendant.

Moins métaphoriquement, son aise pour parler de certaines choses est par moments malaisante, et la manière dont certaines facettes de la crise identitaire sont abordés tête baissée rend le tout cul-cul. Bref, XXY aborde seulement le lien entre les aspects physique et émotionnel de l'intersexualité, sans jamais développer l'un sans l'autre, ni extrapoler intelligemment sur leur interaction, et surtout sans jamais changer de registre.

Car le scénario aurait mérité bien davantage d'ascenseurs émotionnels, de détresse et de douceur, toutes choses qui se retrouvent asphyxiées par des barrières à peine effleurées : la quête de la légitimité, le rejet social, l'agression, l'asphyxie parentale, la maladresse dans la bonne volonté d'un père... Ce sont autant d'aspects bel et bien considérés et mis en scène, ce en quoi il demeure un assez bon film sur l'acceptation, mais rien de plus. Toute son énergie semble avoir été dilapidée à cet effet, et de ce fait, ce n'est hélas pas une œuvre sur laquelle on se repenche avec une très forte incitation à la magnanimité.

→ https://septiemeartetdemi.com/

Un film sur un sujet intéressant, d'autant qu'il est rarement évoqué, mais ce film est assez lent, et on s'ennuie parfois un peu. Les acteurs sont très bons, mais il manque un petit quelque chose pour en faire quelque chose de passionnant.

Un univers troublant, le trouble d'une jeune fille devenant jeune homme, un sujet casse gueule au possible qui grâce à son traitement passe très loin du racolage redouté ! Les deux jeunes acteurs sont redoutables d'animalité. Un animal, des animaux, Joyce !

Un très beau film sur la difficulté de naître différent(e) et sur toutes les intolérances en général. La réalisatrice/scénariste tisse le beau portrait dune adolescente à la recherche d'elle même, mais aussi de ses parents et des gens qui l'entoure qui face à l'inconnu et à la différence se retrouve face à leurs propres peurs et questions. Le tout est fait avec un tact immense, qui donne au film un sentiment d'humanité et de chaleur. Aucun voyeurisme, aucun jugement dans ce qui aurait pu facilement tomber dans le pathos ou le graveleux. C'est écrit avec sensibilité et tendresse, mis en scène avec calme et sérénité. Ce qui pour un sujet comme celui-ci relève de l'exploit. Un sans faute pour des acteurs touchants, vrais, impliqués, même si ce sont les jeunes qui dominent l'ensemble avec la jeune Inés Efron en tête. Un rôle sans doute très difficile pour une si jeune actrice qui s'en sort vraiment admirablement, que ce soit dans les scènes de rage ou celles plus intimes. Une très belle direction d'acteurs.
Un petit film argentin en coproduction franco-espagnole qui tient la route malgré un sujet qui aurait pu s'avérer scabreux et racoleur. Tout ceci est en fait bien éviter par la réunion de trois talents en parfaite osmose : écriture, mise en scène et interprétation. Un film dur et émouvant pour public averti. Un vrai message d'amour et de tolérance.

Un film assez troublant et perturbant avec une actrice principale plus que convaincante. Un sujet tabou et rare enfin porté à l'écran. Oeuvre méconnue à découvrir. 14/20.

Intéressant, ce film ne résout en rien nos interrogations et ne fait pas avancer le débat sur la transsexualité, il offre plus largement une réflexion sur la construction de l'identité. Chaque personnage possède une place symbolique importante et les acteurs nous font apprécier à juste mesure un film qui est pourtant sans véritable rythme.

Un sujet délicat et rarement abordé au cinéma.
La jeune cinéaste Lucia Puenzo réalise ici son premier long-métrage avec XXY, l’histoire d’Alex, une adolescente de 15 ans qui soufre du regard des autres et pour cause, elle est hermaphrodite.
Alors qu’elle a récemment arrêté de prendre ses corticoïdes, son côté garçon commence à reprendre le dessus, elle doit alors choisir ce qu’elle souhaite devenir plus tard, une femme comme les autres ou un homme.
Entres ses désires et ses doutes, Alex est en quête d’identité.
Lucia Puenzo réalise un film touchant, avec pudeur et délicatesse, elle aborde le sujet sensible sans trop en rajouter, tout est dans la retenue et surtout, dans le jeu de ces jeunes acteurs !

Un film délicat et très fouillé sur un sujet difficile : l'hermaphrodisme. Il nous vient d'Argentine mais a été filmé en Uruguay. Un couple argentin établi en Uruguay fait venir un couple d'amis, perdus de vue depuis longtemps, mais dont le mari est chirurgien. Ils souhaitent qu'ils rencontrent leur fille, une jeune adolescente, ou plutôt leur fils/fille. Mais le couple visiteur a aussi un fils, du même âge que le fils/fille ! On pourrait s'attendre au pire ! Pas du tout : on y croit, il n'y a aucun voyeurisme, ce n'est pas malsain du tout. Au final : un très bon film.