Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
pietro bucca
53 abonnés
1 209 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 28 février 2017
A vrai dire j'en attendait un peu mieux, cela partait plutot pas mal, d'ailleurs. Mais le rythme est assez vite retombé et malgré la belle Edwige, ça rame, ça rame. Ce qui fait qu'au final, ce n'est pas une perte de temps, mais un regret. Le point fort tout de meme du film est que l'assassin est assez compliqué a démasquer, meme si un moment j'y avais pensé. Mais j'avais pensé a tous, alors....
Tout bon réalisateur italien de série B oeuvrant durant les années 60 et 70 se devait de prouver son éclectisme en passant d'un genre à l'autre pour satisfaire une industrie alors florissante qui savait capter l'air du temps en le réajustant à la sauce spaghetti. C'est justement dans le western spaghetti que Giuliano Carnimeo a fait ses preuves en réalisant quelques épisodes de franchises à succès comme "Sartana" ou "Django". Sans transition, il retrouve George Hilton qu'il a dirigé dans "Django arrive, préparez-vos cercueils" (1970) pour la mise en scène d'un giallo écrit par Ernesto Gastaldi, scénariste boulimique dont l'efficacité s'accommode de tous les genres si l'on ne lui demande pas de trop finasser. Dans le centre urbain de Gênes, filmé dans des tons grisâtres par Stelvio Massi, des meurtres à l'arme blanche (comme il se doit !) sont commis au sein d'un immeuble sans âme où heureusement sont logées de sublimes créatures pouvant aisément exciter la lame d'un quelconque pervers sexuel. La plastique de ces créatures menées par la très charnelle Edwige Fenech est bien sûr largement exposée par Carnimeo qui se glisse sans difficulté dans les canons du genre. Si l'on peut déplorer une certaine platitude dans la mise en image des crimes faisant retomber le suspense, on peut se consoler avec la qualité sarcastique des dialogues qui sont débités fort à propos par le commissaire Enci (impeccable Giampero Albertini), plus concerné par sa collection de timbres que par une enquête qui semble l'ennuyer. Avec son adjoint, sorte de Woody Allen italien (Franco Agostini), ils forment un duo qui constitue la bonne surprise d'un giallo qui faute d'une intrigue assez soutenue n'atteint pas les sommets. Toutefois on ne s'ennuie pas, étant fort bien accompagné par la sublime Edwige Fenech qui sera la même année à l'affiche de deux gialli de premier plan dirigés par Sergio Martino ("L'étrange vice de Mme Wardh" et "Toutes les couleurs du vice". On notera la conclusion très ouverte du film qui montre que derrière une légèreté revendiquée par beaucoup de réalisateurs de série du cinéma italien de l'époque, les thématiques sociétales étaient souvent présentes.
Un giallo assez quelconque, ni franchement captivant ni bien mis en scène, mais on retrouve les ingrédients du genre (suspense, sang, érotisme) pour fournir ce qu’on recherche, mais j’en attendais un peu plus tout de même, au final je n’en retiens quasiment rien, reste Edwige, toujours aussi sublime.
PS : Je le déconseille fortement aux féministes, même moi par moment j’ai trouvé la misogynie ambiante abusé.
Un bon Giallo dans la veine du "Tueur à l'orchidee" malheureusement peu connu en France puisqu'il n'est même pas sorti en DVD.Ne pas se fier au titre français parfaitement ridicule, Satan n'ayant strictement rien à voir dans cette intrigue policière assez classique.Le réalisateur emploi tout les ingrédients du genre, tueurs ganté erotisme et intrigue Hitchcockienne et realise son film avec talent.On pourra regretter le jeu d'acteur moyen des seconds rôle mais Georges Hilton et Edwige Fennech sont excellent.