Avis : Public Enemies - Page 4

Si vous aimez les films de gangsters, jetez vous le plus vite possible sur Public Ennemies ou le biopic de John Dillinger (un des plus fameux braqueur de banque américain) par Michael Mann qui démontre une fois de plus son savoir faire en la matière. Car si la reconstitution des années 30 est vraiment parfaite Public Ennemies est un film policier ultra moderne avec une vivacité folle dans les scènes de fusillades sans qu elles ne paraissent irréalistes pour autant. On trouve toujours la fascination de Mann pour les héros fort sur leur fait même s ils courent tous irrémédiablement à leur perte. Le travail sur le cadre et la photo sont absolument remarquables avec des scènes de nuit d une grande beauté. Le seul reproche que j aurais pu faire au film c est de bâcler un peu les personnages de femmes comme celui de Marion Cotillard qui manque d épaisseur, mais sinon c est du grand art.

Un excellent film de gangsters à la réalisation élégante. Un mélodrame formidablement interprété que Johnny Depp illumine de son charisme. Un très bon scénario malgré quelques longueurs...

Vie et mort de John Dillinger que Michael Mann revisite d’une mise en scène aiguisée notamment lors des scènes d’action et de fusillades. Très belle reconstitution des années 30 pour un film de gangster à l’ancienne mais également film d’amour qui, en dépit de certaines longueurs, se regarde avec un vif intérêt. Johnny Depp y est au top, quitte à faire de l’ombre aux autres comédiens et comédiennes.

Du grand cinéma comme on en fait trop rarement, Johnny Depp est super, Marion Cotillard ne cesse de monter depuis "la môme" de Olivier Dahan... à voir, c'est excellent

Que c'est beau et simple le cinéma quand tous les ingrédients sont réunis. L'époque mythique des gangs et grands gangsters de l'Amérique de la prohibition, de Chicago, des flics incorruptibles, avec ce faste des costumes, décors, voitures, le tout abondé par des gros budgets qui se voient à l'écran avec une image, une photo, une lumière, travaillées et esthétiquement remarquables. Des grands acteurs, Johnny Depp parfait et charismatique, Marion Cotillard sublime, juste dans son jeu, en retenue et émotion, Christian Bale excellent et impitoyable. De l'action ,de l'émotion, une reconstitution historique parfaite qui de plus s'appuie sur des faits et personnages réels, le tout embelli et romancé. Un film qui a du rythme, des liaisons parfaites par un montage au millimètre. Du grand spectacle, du pur divertissement, du grand cinéma tout simplement.

Michael Mann est un des plus grands metteurs en scène encore en activité aux Etats-Unis. Il a construit une filmographie de très qualité, et (c’est plus rare) d’une très grande constance. Il a une capacité inégalée de rassembler les qualités des films grands publics tout en conservant les exigences du film d’auteur. Heat est probablement la plus illustre de ces productions : une trame classique et un scénario très accessible d’un côté, une mise en scène sans compromis dans la forme et dans la longueur de l’autre. Le plus surprenant, c’est que le réalisateur parvienne encore à trouver des dizaines de millions de dollars pour tourner des films qui ressemblent à des blockbusters, qui sont vendus comme des blockbusters, mais qui ne sont définitivement pas des blockbusters. A l’image de Miami Vice, son prédécesseur, Public Ennemies est en fait un vrai film d’auteur. Un film exigeant, froid, presque hermétique au premier abord. Le charme ne se livre pas instantanément, il faut de la patience et de la confiance pour en prendre la pleine mesure. Mais au bout du compte, on n’est pas déçu du voyage.

John Dillinger est un hors la loi charismatique et décalé, une sorte de Robin des Bois des années 30. Avec sa bande, ils énervent suffisamment les autorités pour que le FBI naissant le déclare ennemi public n°1 et lance à ses trousses une équipe spéciale. L’agent Melvin Purbis mène la chasse à l’homme. Dans sa trame, le scénario rappelle Heat avec le jeu du chat et de la souris, les hold-up, les fusillades. De nombreux mimétismes sont présents, presque des clins d’œil, du prologue en scène d’action qui dégénère à la préparation détendue des casses, en passant par le montage sonore très brute des fusillades. Et comme d’habitude, le réalisateur prend son temps : le début du film est assez long, parfois presque frustrant, mais c’est pour mieux accélérer ensuite le rythme au fur et à mesure que la chute inévitable de Dilligner se profile. Comme l'énnonce le héros dans le film, les personnages ne sont pas ici définis par leur origine, leur rang ou leur titre. Ils sont juste la somme de leur action, et ce sont bien leurs actes qui parlent pour eux. D'où des personnages qui peuvent paraître lisses au premier abord, mais c'est pour ne pas détourner l'attention de l'histoire, et de la fuite progressive de ces pesonnages vers la fin.Et c’est dans cette fuite en avant que le film donne son vrai potentiel, servi à la fois par des acteurs très en forme (Si on attend toujours le top de Johnny Depp, Marion Cottilard est également très bien), et évidemment une mise en scène exceptionnelle.

Depuis quelques films, Mann utilise une caméra HD assez particulière : le grain de l’image est froid, distant, pas forcément désagréable mais il faut s’y habituer. Cependant, elle permet au réalisateur d’avoir une liberté totale à la fois dans la profondeur de champ, le jeu des couleurs et les mouvements de caméra. Et de fait, le film est encore uneclaque en matière de réalisation : que ce soit dans les séquences d’action ou les scènes de dialogues, tous les plans sont calculés au millimètre pour être d’une beauté et d’une classe inégalable. En réutilisant les plans larges du western, le montage sonore frénétique des polars urbains, les décors du film noir américain, Michael Mann nous offre un mélange inédit et détonnant. Pas un plan, pas une image qui ne soit pas pensée et réfléchie. Le réalisateur donne la pleine mesure de son talent, en allant crescendo au fur et à mesure que l’intrigue avance, avant une dernière heure absolument exceptionnelle qui emporte tout sur son passage : une fusillade d’anthologie dans un hôtel de campagne, un passage complètement dingue de Dillinger dans les locaux du FBI, et une scène finale lente, nostalgique, violente, nonchalante, parfaite.
Il y a plus d’idées et de talent dans ce film que dans tous les blockbusters de l’année réunis. Un film sublime.

Je suis vraiment très déçu. Je m'attendais franchement à mieux. Les films de gangsters sont mes préfères dans le répertoire cinématographique, je les ai tous aimés mais là avec "Public Enemies" je n'ai pas retrouvé justement le côté "gangster" comme on peut le voir dans le Parrain, Casino ou les Affranchis. Je connaissais avant de le film l'histoire de Johnny Dillinger car j'ai déjà lu un livre qui retraçait son parcours et même dans le livre on avait l'impression d'être dans les années 30 au côté des plus grands gangsters des Etats-Unis. Je me régalais en lisant chaque chapitre. Pour ma part, je n'aurais pas écrit le scenario de cette manière. J'aurais parler de son enfance plus détailler et de son parcours et qu'est-ce qu'il fait qu'il devienne un jour braqueur de banque. Mais avec "Public Enemies" pour ceux qui ne le connaissaient pas avant, ils n'apprendrons rien de plus sur lui que le fait que c'était un braqueur de banque et qu'il est mort devant un cinéma. De plus, on dirait que le film a été tourné avec un camescope avec en vedette une bande de potes.

Dans un style aride et glacial qu'on lui connaît, Michael Mann retrace la dernière annèe de la vie de John Dillinger, grand bandit, qualifiè d’ennemi public n°1 dans les annèes 30...Dès le dèbut de "Public Enemies", la focale de Mann nous met d'emblèe dans le bain: les plans sont remarquables, la camèra à l’èpaule efficace et les dècors bien choisis! La rèalisation violente et nerveuse offre à ce film une vraie ambiance où la ville est un personnage à part entière! Le casting est prestigieux, voire trop : Johnny Depp impeccable en John Dillinger, Christian Bale excellent en Melvin Purvis, et Marion Cotillard en Billie Frèchette est malheureusement la seule à ne pas tirer son èpingle du jeu et peine à convaincre dans certaines scènes! On n'est même parfois trop à la surface des choses et les stèrèotypes habituels du genre pleuvent (le gentil voleur, le gros dur qui dètruit tout, la fille glamour qui aime inconditionnellement le bad guy, etc). Mais le cinèaste se rattrape dans une fusillade / poursuite en forêt assez remarquable où la prise de son est exemplaire! C'est le meilleur moment! Reste qu'avec son manque de lyrisme, Mann signe en dèfinitive un film de gangsters surcotè avec pas mal de dèfauts...

L'attente autour de ce film était énorme, une sorte de de "heat"2 avec deux acteurs très doués, mais on en sort légèrement déçus! Publics Ennemies reste tout de même un très bon film de gangster.

Le dernier film de Michael Mann est un pur bijou. Johnny Depp y fait une prestation absolument irréprochale ( comme toujours ) et les seconds rôles, que se soit Christian Bale ou Marion Cotillard, sont égalements parfaits. Des braquages de banques, des évasions, des courses poursuites, des fusillades... tout y est pour nous faire passer un pur moment de cinema. Avec Public Enemies, Michael Mann nous livre un nouveau chef d'oeuvre et prouve une nouvelle fois qu'il est un grand, un trés grand réalisateur. Un film à ne pas manquer.

Nouveau film de Michael Mann à la mesure de son talent, ce nouveau film de gangsters est fabuleusement orchestré par Johnny Depp

Un excellent film, Johnny Deep, Christian Bale et Marion Cotillard jouent très bien leur rôle, le casting est très bon. Il y a de l'actions et de l'émotions. Un Chef d'Oeuvre ce film, 5/5.

Michael Mann est un virtuose de la mise en scène et on n'est pas déçu.
Mais cela manque de charme.
Cela reste néammoins très au dessus de la moyenne.
Depp est excellent (Cotillard décevante comme d'habitude).

Michael Mann, nous montre encore une fois son talent pour réaliser des films policiers ou encore cette fois-ci de gangsters sur l'histoire vraie de John Dillinger. Un beau duel Johnny Depp et Christian Bâle. Le film nous plonge en plein Chicago durant l'époque de la prohibition. La mise en scène et le scénario sont soignés. La réalisation est excellente et la prestation de Johnny Depp est parfaite mais loin de son rôle du capitaine Jack Sparrow. C'est dommage que Marion Cotillard soit mise en retrait. Un bon divertissement mais pas le meilleur film de Michael Mann. Pas mal!

Plus qu'un film de gangster, un vrai regard esthétique et politique sur l'Amérique de la Grande Récession. Magnifique jeux de mises en abîme, acteurs, réalisateur. Très bon moment de cinéma.