Avis : Informers - Page 2

Film relatant les vies parallèles de diverses personnes sur un laps de temps de quelques jours. Bien réalisé, bien interprété mais les compliments s’arrêtent là, car l’histoire est plate, ennuyeuse et sans aucun intérêt. Je vous conseille plutôt Crash de Paul Haggis, mais j’ai peur de faire injure à cet excellent film en le comparant à ce truc qu’est The Informers.

Informers n'a rien à offrir et rien à dire au spectateur. La basse monotone de la bande sonore recouvre les 15-20 premières minutes disparates et mal écrites qui tente d'impliquer une atmosphère menaçante de malheur ou quelque chose comme ça. Les années 80 ne se résumaient pas aux cheveux défrisés et à la musique de Depeche Mode. Nous savons déjà que les blondes sont superficielles et que le sexe sans amour est une expérience dénuée de sens. Les films sont difficiles à réaliser mais il existe quelques règles simples qui peuvent nous aider. Établissons un personnage et sa motivation. Donnons au public quelque chose à quoi il peut s'intéresser ou au moins une intrigue avec quelque chose d'inhabituel et de nouveau. Ne faisons pas semblant d'avoir dit quelque chose alors que nous ne l'avons pas encore fait. Essayons de gagner le respect du public avec de bons dialogues. Les récits à plusieurs niveaux peuvent fonctionner mais des films insignifiants avec des dialogues insignifiants restent toujours des films insignifiants...

Loin des adaptations marquantes que furent American Psycho et Rules of attraction, Informers déçoit. Avec Bret Easton Ellis au générique pour l'adaptation de son propre roman, c'est rassuré que j'entame ce qui malheureusement va s'avérer être une heure et demi de pseudo-léthargie. Pourtant, la scène d'ouverture est on ne peut plus fidèle à l'esprit de l'auteur, ce que confirme ma copine en balançant un "On dirait une pub pour du parfum" qui me fait dire que le monde de beauté superflue de l'auteur est très bien retranscrit. Une bonne première impression donc qui ne tiendra pas la route. Malgré une photo léchée, les images sont loin d'être suffisantes pour captiver le spectateur et l'intérêt de l'histoire nous fait défaut. On sent pourtant bien le monde d'Ellis. Ces gens riches, beaux, sexuels, irresponsables et faussement immortels qui s'entrechoquent au milieu de leur luxure. Ce sentiment cher à l'auteur de développer des personnages pensant tout posséder jusqu'à ce qu'ils se rendent compte (souvent violemment) du vide qui les entoure est pourtant au final plutôt bien retranscrit. Malheureusement, pour cette adaptation, le chemin est bien moins intéressant que la destination et ce ne sont pas des artistes recyclés comme Mickey Rourke, des bonnes surprises comme le regretté Brad Renfro ou encore le chanteur Chriss Isaacs, et des acteurs de confiance comme Billy Bob Thornton qui arrivent à élever ce qui reste comme un film à peine intéressant.

10 . 5 / 20 Rien d'exceptionnel . Un film qui se laisse regardé mais qui est très moyen . D'abord il y a trop de cul pour moi , même si c'est agréable pour les yeux , c'est assez dérangeant ; puis c'est dommage , les acteurs sont très bons mais ne sont pas mis en valeurs , je parle surtout de kim basinger & amber heard . Bon j'ai pas détesté quand même , c'est pas trop mon style de film , mais c'est assez convainquant par moment ! Je n'est pas trouvé ce film triste , à part la fin qui est assez bien mais je ne l'est pas tout à fait comprise , un autre point que je n'ai pas aimé . C'est sans prétention , c'est regardable , beaucoup de gens aimeront , mais moi sa reste vraiment sans plus . Peux être a voir une fois pour juger ou pour voir joué quelques bons acteurs présents !

Par le portrait sans concession qui est fait d’une jeunesse américaine friquée, uniquement intéressée par le sexe et l’argent, on reconnaît aussitôt la patte du romancier Bret Easton Ellis. Toutefois, son cocktail de sexe décomplexé n’est pas vraiment servi par un scénario qui ne se soucie jamais de lier les différentes intrigues développées, ni par une réalisation très superficielle qui ne dépasse jamais le stade de l’illustratif, au lieu de sublimer le texte d’origine. Et puis, soyons tout à fait honnête, on se contrefiche pas mal de tout ce qui peut arriver à ce petit monde, tant il paraît éloigné des préoccupations de n’importe quel être humain normalement constitué. Même l’amoralité des personnages ne parvient pas à déranger car cela sonne totalement faux, là où American Psycho avait su jouer avec les notions de réalité et de fiction pour imposer un point de vue outrancier. On est loin de la subversion des œuvres d’un Araki, même s'il faut louer le courage des producteurs à une heure où le politiquement correct a envahi les écrans US. Malheureusement, le film n’est pas bon et l'accident au box-office local tient du camouflet.

Juste pour les nichons de Amber Heard (sacré veinard de Johnny Depp!) qui semblent authentiques:
1,5/5

Sexe, sexe, drogue, et violence plus en bonus sexe, le combo parfait

Un moment de vie de la jeunesse ultra riche de Los Angeles. On retrouve ici tous les thèmes chers à Brett Eston Ellis : l'apparence, l'argent, la vacuité, l'absence de morale, la drogue, le sexe. On y voit surtout des parents encore plus tarés que leurs enfants et ceci sous un décor de rêve : soleil, belle maison, grosses voitures. On assiste à la décadence des Etats-Unis à travers l'oeil d'un sociologue affuté. Un bon film à voir une fois pour comprendre l'origine des crises économiques actuelles.

Bret Easton Ellis n'a pas son pareil pour rendre captivant l'ennui des habitants riches et désoeuvrés de Los Angeles. Sauf qu'à l'écran, Gregor Jordan rend cette adaptation du recueil de nouvelles de l'écrivain, tout simplement ennuyeuse pour le spectateur. On assiste ainsi à des saynètes sans grand intérêt jouées par un casting assez hallucinant d'où seuls Amber Heard et Mickey Rourke parviennent à tirer leur épingle du jeu.
À noter que l'histoire du vampire joué par Brandon Routh, pourtant tournée, est absente du montage final et n'est même pas disponible dans les bonus dvd.

Bof, sans grand interêt, le film n'est pas super, et plutôt bizarre, le seul vrai interêt est de voir Amber Heard nue...

L’idée est très simple : choisir une distribution à peu près aléatoirement, distribuer des rôles assez hétérogènes, rassembler le tout avec le moins d’aisance possible. C’est comme cela que se résume ce film bien étrange. Les personnages parlent pour ne rien dire, on a droit à une sorte de medley d’histoires sans but précis et finalement, tous se rejoignent sur un point : la folie. Parmi tous les dérives, on a B.B. Thornton et K. Basinger qui forme un couple qui bat vraiment de l’aile (Basinger stagne franchement depuis ‘8 Mile), Winona Ryder joue les maîtresses (sans grande conviction), Mickey Rourke en kidnappeur loufoque et barré (rôle délirant et très jubilatoire), Chris Isaak en père inquiétant aux mœurs douteuses. Dans la bande des jeunes –puisque c’est de la mort d’un des leurs que le récit débute- on retrouve Amber Heard (abonnée au second rôle) allégrement provocante, Jon Foster (inconnu au bataillon), Austin Nichols, Lou Taylor Pucci… Mais inutile de les citer tous car ils tomberont certainement dans l’oubli d’ici peu et retenons seulement Amber Heard qui enchaîne avec ‘Mandy Lane’, ‘The Joneses’, ‘Hell driver’, ‘The Ward’ et Rhum express’. Bref, un scénario dérangeant de plus signé Bret Easton Ellis et dans lequel la jeunesse dorée et même toute la classe sociale dite bourgeoise tombe dans la déchéance. Le film est plutôt noir, il use très fréquemment d’une ambiance lourde accentuant les pensées que l’on pense déviantes des personnages. Ces derniers sont effectivement assez louches dans le sens où ils naviguent entre drogues diverses et ne se rendent jamais compte des conséquences qu’il en résulte. On peut aimer ce sentiment de mal-être qui envahit bien souvent le spectateur étant donné qu’il ne sombre jamais dans le glauque absolu. Pour cet emploi osé, je met une étoile.

Ennuyeux .. Je pense que c'est un bon descriptif pour ce film. Je me pose deux questions: quel est l’intérêt de ce film ? Et surtout, que fait Amber Heard là-dedans ? C'est bien dommage en tout cas ...

Ambiance Ellis assurée pour ce long métrage tiré du recueil zombie dont on retrouve un assemblage de plusieurs des nouvelles qui à la base n'ont rien de relié entre elles. le film reste bien en deçà du bouquin et si j'ai pris du plaisir à le suivre avec son ambiance inimitable du Los angeles des 80s, j'ai aussi été un peu déçu du manque de risque pris par le réal avec ce film. C'est tellement contraire à l'esprit d'Ellis que l'on ne peut qu espérer qu'un grand nom adapte Lunar park dans le futur avec un vrai travail d'auteur.

c'est certainement le film le plus nul que j'ai regardé c'est dernier temps ! Comment peut-on encore faire de films pareils , tout le monde couche avec tout le monde , on est bouré de fric , et je comprend toujours pas à quoi sert l'histoire du pere et son fils ... mon dieu qu'est ce qu'on s'ennui... j'ai jamais vu winona ryder jouer aussi mal c'est incroyable a eviter d'urgence !!

Quatrième adaptation des romans de Bret Easton ellis, The informers est quand a lui une adapation du roman " zombies ". Le film montre encore une fois de plus a quel point il est difficile d'adapter une oeuvre de Bret Easton Ellis, Après l'adapation d'american Psycho qui n'etait certes pas si mauvais mais tenais la route avant tout grace a la superbe interprétation de Christian Bale, qui avait de plus très bien compris le personnage de Bateman et avait meme réussi a lui rajouter quelques éléments intéressants en plus du roman. The informers lui ne bénéfice pas lui de cette interprétation permettant de sauver l'adaptation, et les défaillances par rapport au roman n'en sont que plus visibles, meme s'il faut reconnaitre aussi que 'zombie " etait meme si un tres bon livre, très loin du chef d'oeuvre qu'est american psycho. Le film reste pour moi regardable uniquement car il se repose sur l'histoire d'un ecrivain d'un talent incroyable qu'est bret easton ellis, mais ses livres resteront encore une fois nettement supérieurs a ses adapations qui ne font que pale figure a coté.