Avis sur Le Roi de l'évasion

Un commercial en matériel agricole décide de rompre avec sa vie d’homosexuel. Selon lui, son homosexualité était un choix ; il fait à 40 ans le choix d’une relation hétérosexuelle avec une jeune mineure délurée.
Ce film se veut non-conformiste et libertaire. Il s’agit bien d’un film ovni et hors norme et prônant la liberté sexuelle. Mais comment les critiques peuvent encenser un film dont le pitch est si peu crédible. Je veux bien que l’on trouve un 2nd degré ou une lecture plus psycho dans une œuvre artistique ; mais ici on est au royaume de l’improbable et du risible. Les péripéties dont est victime Armand sont tellement hallucinantes que je me suis demandé si, moi-même, je n’aurais pas dû manger des champignons hallucinogènes tout comme le héros.
A éviter… A voir, mais bourré entre copains ou avec une bonne dose de psychotropes

Je suis assez surpris, il faut dire que ce film est assez éloigné au niveau du ton (mais pas forcément des thèmes) des autres films que j'ai pu voir de Guiraudie. Effectivement on est ici dans un film totalement délirant, certes vraiment ancré dans un terroir, avec une réalité sociale, mais qui n'est en rien réaliste ou ne serait-ce même que plausible et forcément ça surprend après avoir vu Ce vieux rêve qui bouge.

On a un film où je crois qu'absolument tout le monde est homosexuel, se donne rendez-vous au bord de la route pour aller s'enfiler dans les bois... et où un type d'une quarantaine d'années, absolument dégueulasse, une vraie baleine, va sauver une fille d'une tournante (la ravissante Hafsia Herzi dont nous pourrons apprécier toute l'anatomie et c'est magnifique), fille qui va s'enticher de lui. Si jusque là ça semble presque normal, c'est parce que ça l'est, cependant bien vite on a tout un tas d'éléments qui sortent de nulle part et assez délirant qui viennent se rajouter pour rendre le tout assez cocasse à voir.

Une nouvelle drogue vient d'être développée qui permet de coucher même avec des gens dont on n'a pas envie, on a un commissaire qui invoque une loi qui n'existe pas pour mettre un bracelet électronique au poignet du personnage principal sans passer par un juge et qui surtout sort de nulle part à n'importe quel moment. On pourrait également parler de la relation entre le gars et la fille qui évolue quand même très vite sans que l'on ait réellement l'impression qu'il y ait une ellipse...

Tous ces petits éléments donnent au film un côté à la fois étrange, mais aussi plaisant, parce qu'on ne va pas se mentir, c'est plutôt drôle, voir même un peu grinçant lorsque l'on voit ce type énorme coucher en missionnaire avec une Herzi assez svelte, on dirait qu'elle se fait violer par un cochon, l'image est juste géniale et totalement absurde.

Mais le film ne s'arrête pas à une éventuelle moquerie sur le physique de son héros, parce qu'il est vraiment attachant et bien écrit. D'ailleurs son dilemme entre homosexualité et l'attirance vers l'hétérosexualité est au centre du film, puisque la thématique est ici celle du choix, le personnage le dit très bien, bien qu'homosexuel il pense qu'il a toujours eu le choix de son mode de vie. Ce qui mine de rien va un peu à l'encontre du discours habituel des lobbys LGBT. On le voit même dire, ô sacrilège (aucun hétéro n'aurait le droit de dire ça), que peut-être parce que tous les hommes veulent une femme, des enfants et fonder une famille que ce n'est peut-être pas si mal.

Et on voit en fait tout ce que découvre un homosexuel lorsqu'il s'entiche d'une femme, le fait qu'elle peut tomber enceinte, qu'elle va refuser la sodomie... Et le film finalement semble se conclure dans beau bordel généralisé aussi décadent que réjouissant où l'on peut tirer un enseignement d'un vieux de 70 ans qui ne veut pas jouir, parce que tant qu'il ne jouit pas, il peut continuer à aimer... Si ça ce n'est pas beau ?

vraiment les critiques « presse » se discréditent une fois de plus..........je sais bien que c'est un film français et qu'ils sont toujours prompts a crier cocorico.......mais là ça frise le « foutage de gueule »........pour ceux qui hésiteraient , un seul mot d'ordre : abstenez vous........!!!

Un film qui aurait pu être vraiment intéressant car le synopsis paraissait assez haletant. Mais quelle surprise (mauvaise!) quand on se retrouve face à cet OVNI! La réalisation est vraiment spéciale, le jeu d'acteur aussi. Je pense que tous les choix ont mal été faits, même les dialogues ne sont pas subtils. Regarder ce film jusqu'à la fin est sincèrement un réel supplice!

Comment dire? Le charme des films français; ceux qui veulent pas se faire chier avec une musique, ceux qui aiment raconter une histoire qui tient pas la route et ceux qui adorent embaucher des "acteurs" tout droit sorti du placard. Bref, un véritable somniphère, et très puissant. C'est vide, absence totale de rythme et les acteurs sont très mauvais. J'ai pas réussi à aller jusqu'au bout, je l'avoue, mais c'était juste impossible. D'habitude, je reste jusqu'à la fin car des fois, le film met du temps à se mettre en marche et réserve de bons rebondissements, mais là, c'était juste un supplice. C'est l'histoire d'un quarantenaire homosexuel qui se fait charmé par une collègienne, il commence alors à être séduit par cette dernière. C'est vrai que c'est plus récurrent de suivre l'itinéraire d'un hétéro goutant à l'homosexualité, et qu'ici c'est le contraire. Mais il y a rien de profond, tout se passe en surface! L'histoire aurait pu faire un bon film, mais là, c'est moche, les acteurs sont faux, les sentiments aussi. Enfin bref, je comprend pas pourquoi je m'étend sur le sujet, c'est pas la peine, c'est de la merde, faut dire ce qui est.

Quelle agréable petite surprise que ce film abordant le thème de la sexualité sans le moindre tabou! Son humour décalé et son ton très libre, tous dignes d’un bon sketch de Groland, sont des éléments si rares dans le cinéma français actuel que quand, comme dans cette œuvre singulière, ils sont mêlés à une histoire d’amour filmée avec grâce et sensualité, le résultat n’est ni à rater ni à mettre devant tous les yeux. Si le scénario est brouillon, le style très léger du réalisateur se retrouve aussi bien dans les interprétations des acteurs, dans les dialogues subversifs que dans la mise en scène ensoleillée mais surtout dans l’approche sans précédent de l’homosexualité. Evidemment beaucoup de spectateurs n’y verront qu’une guimauve pleine de grossièreté mais ce mélange de genres anodin mérite le coup d’œil.

Voici là l'un des ovni cinématographique français de l'été. Un film totalement barré. Tout est assez incongru, on croirait voir une grosse farce. Tous les personnages ont l'air de sortir de Groland. Au final on assiste à quelque chose de plutôt frais, distrayant et en tout cas joyeux. On a l'impression que cela a été tourné par un amateur avec des amateurs. Le scénario est léger, la mise en scène l'est tout autant, mais le tout se tient bien finalement. Ludovic Berthillot et Hafsia Herzi sont pas mal, leur couple plus qu'improbable fonctionne très bien. La France profonde version paysans gays. Ça sort de l'ordinaire, c'est bizarre, décoincé avec un ton très libéré, presque subversif. En tout cas on se marre beaucoup. Ça sort totalement de l'ordinaire (surtout quand on voit le niveau des comédies françaises cette année). A réserver tout de même à un public averti...

Durant ces 10 dernières années, des films comme "Du soleil pour les gueux", "ce vieux rêve qui bouge" et "pas de repos pour les braves" ont permis à Alain Guiraudie de se faire un nom ! Malheureusement, ils ne lui ont pas encore permis de se faire un vrai public. Il faut dire que son cinéma est un peu spécial. Par son côté un peu foutraque, il n'est pas sans rappeler le cinéma de Jean-Pierre Mocky ce qui, je m'empresse de le dire, est pour moi plutôt un compliment. Natif de Villefranche-de-Rouergue, il ne viendrait pas à l'idée d'Alain Guiraudie de filmer ailleurs que dans le Sud-ouest de la France. C'est ainsi que "Le Roi de l'évasion", présenté cette année à la Quinzaine des Réalisateurs, a été tourné à Albi et dans ses environs. On y fait la connaissance d'un commercial vendeur de tracteur (Ludovic Berthillot, qui fait davantage penser à un pilier de rugby qu'à un jeune premier de cinéma) qui se pose quelques questions sur son homosexualité et qui rencontre une jeune fille (Hafsia Hersi, qui jouait le rôle principal dans "La graine et le mulet") avec qui il va vivre quelques moments très intenses. On est ici dans un cinéma aux antipodes du cinéma formaté qu'on nous impose trop souvent dans les salles et, malgré les défauts de ce film, on apprécie le plus souvent le bon bol d'air qu'il nous permet de prendre. On ne conseillera donc pas ce film à celles et à ceux qui n'aiment pas trop sortir des sentiers battus mais les autres, les aventuriers de la toile perdue, sauront y grappiller leur plaisir.

Voilà une œuvre atypique, avec un casting à contre courant et un sujet jamais traité à ma connaissance. C'est bien réalisé, jamais ridicule, un regard humoristique et direct et un dénouement avec une belle pirouette (javanaise). Me fait penser d'ailleurs à "peindre ou faire l'amour" par certains aspects.

Attention ovni, prestation des acteurs vraiment bien mais histoire vraiment trop bizarre : sexe, masturbation, fellation, sodomie, homosexualité, détournement de mineur.... tous le temps, très perturbant....

Un film sans grand intérêt, le scénario est assez mal écrit, on s'ennuie vite et la fin est assez incompréhensible, bref à part pour les amoureux d'ovni cinématographique, vous pouvez passer votre chemin.

"Le Roi de l'évasion" est un film étrange et déroutant. Le film est plutôt drôle, mais l'histoire et la narration deviennent vite peu claires, et j'ai eu du mal à comprendre si c'était la vraie histoire de Armand ou un de ses rêves (je ne le sais toujours pas d'ailleurs). Les acteurs sont plutôt bons et font vrais, mais les dialogues sont souvent ridicules.

Un film curieux et décalé ,malheureusement trop gentil et avec un casting bof bof ,c'est dommage !.

desolant.la bande annonce etait pourtant tres attirante mais si le film se veut drole et decale , c'est completement rate et ennuyeux.

Je dirais très moyen pour ne pas dire de méchancetés