Avis : 15 ans et demi - Page 2

MON PERE CE HEROS. Rien de nouveau entre les rapports pere/fille à l'adolescence. Seul quelques bonnes trouvailles (reconstitution de scénes de film) + la presence d'Albert Berleand sauve le film.

Film ultra-poussif, qui a 10 ans de retard tellement le père est largué est que la fille en fait des caisses. Les seconds rôle sauvent le film du naufrage (François Damiens, Alain Chabat, et même l'ex-Robin Elise Larnicol).

Quelques scènes font sourire, le reste n'est que préjugés sur les jeunes des temps moderne.

Trop classique pour être apprécié,seul le petit rôle de François Berléand en Albert Einstein nous fait sourire.

Un film qui ne brille pas par son scénario. Dès le début du film on en connait la fin. On passera sur les situations qui devraient prêter à sourire mais qui tombent à plat. A ceux qui se posent la question, oui être parent d'un ado n'est pas chose facile et non tout ne se finit pas toujours comme dans les films.

L'éternel débat entre les ados et leurs parents forcément incompétents. Il est amusant de voir Daniel Auteuil cette fois-ci dans le rôle de père, lui qui était un lycéen bien agité dans Les Sous Doués (alors qu'il avait déjà 30 ans !). Autant j'avais bien aimé Les Sous Doués, autant 15 Ans Et Demi m'a bien agacé par moments. Il faut dire qu'entre temps moi aussi j'ai vieilli, et donc j'ai changé de camp ! L'idée du stage "papa zéro défaut" est bien dans l'air du temps, dans cette époque où il faut tout céder à ses enfants. Céder au risque sinon de voir sa fille de quinze ans menacer de porter plainte. Pour quoi déjà ? Ah oui, pour maltraitance pour avoir été consignée dans sa chambre après avoir fait une beuverie. Pov choute. On a tellement hâte de les voir à l'œuvre à leur tour ! Sur le plan de la mise en scène, les dialogues avec Albert Einstein (François Berléand) sont assez étranges, voire inutiles. Il manque quelques situations comiques plus appuyées, un rythme plus soutenu et quelques répliques percutantes. À voir pour se détendre, avec un ado sous la main pour les sous-titres.

Une sympathique comédie adolescente.
L'histoire est classique mais efficace et Daniel Auteuil est convaincant.
Églantine est agréable et François Damiens est très bon dans son rôle.
L'ambiance est plaisante et les gags et les répliques sont assez amusants.
Un film donc divertissant avec un duo père fille convenable.

Une vraie petite diablesse cette petite fille qui m'a fait bien rire une comédie agréable à regarder en famille

Véritable punition cinématographique à quelques exceptions près (François Berléand en Einstein : un grand moment lorsque l'on compare au reste du film, l'évocation des « Enfants du Paradis »), « 15 ans et demi » est ce genre de productions entièrement dévouée à la cause adolescente, qui trouveront sans doute le résultat « frais », « cool » et « à leur image ». Mais le problème se trouve justement là. Car comment trouver à son image un film écrit de façon aussi navrante et offrant des situations aussi lourdingues que prévisibles, tandis que la relation père-fille est traitée avec un manque de talent et de subtilité qui choquerait même Fabien Onteniente (enfin, je m'engage quand même un peu là...)? Tout y est absolument ridicule, caricatural, au rabais... Pauvre Daniel Auteuil, se fourvoyant une de fois de plus et dont la médiocrité ambiante déteint atrocement sur sa prestation... La comédie française dans ce qu'elle a de pire : une vraie catastrophe.

Une comédie légère, plutot bon esprit ; qui se veut plus ou moins dans la lignée de "lol". L'histoire, une fois lu ; se révèle indéniablement sans grande surprise. Apres tout, lorsque l'on visionne ce genre de film, on ne s'attend pas a de grand effets spéciaux ou d'énorme retournement de situation^^. On connait donc la surface de la chose, idem pour la fin ; qui comme tout le monde s'en doute sera "happy end". Ce n'est pas le film culte du genre, mais ça se laisse apprécier. LEs acteurs ne surjouent pas, et l'on rentre assez vite dans l'histoire. C'est vrai que cela sonne un peu "deja vu", mais on arrive à une époque ou dans la majorité des films ; on retrouvera toujours des choses que l'on a vu ailleurs. Donc pour le coup, sa passe le début de soirée sans prise de tête. Mais ne pas s'attendre à quelques choses d'énorme, juste un moment de détente ; ou l'on esquisse quelques sourires et qui pour certains amènera un peu de nostalgie. Un film qui ne se prend pas pour ce qu'il n'est pas, et qui dans son registre ne tombe pas la caricature ou dans le teenage movie façon "American pie" et compagnie. Correct dans l'ensemble.

Une petite comédie sur l'univers des ados certainement beaucoup plus juste que "Lol" tout en étant beaucoup plus excentrique et délirante. S'il y a certains clichés, on trouve également beaucoup de très bonnes idées. Les acteurs s'en sortent bien - François Damiens en coach pour pères est tout simplement génial - et les personnages sont bien symathiques dans l'ensemble.

Un film bien sympathique qui se laisser regarder au moins une fois. Dans le genre conflit père / fille rien de très original par rapport à ce qui s'est déjà fait si ce n'est un thème actualisé. Probable que ce film restera dans la carrrière de Juliette Lamboley ce que La Boum a été pour Sophie Marceau ou La Gifle pour Isabelle Adjani. Joli panel de seconds rôles. Le paradoxe c'est qu'ils sont meilleurs que le premier rôle tenu par Daniel Auteuil ! Ne relâchez pas votre attention jusqu'à la fin. Dans la toute dernière séquence, une superbe blonde tête à claques de 16 ans vous fait son festival, peut-être plus vrai que nature. C'est très court, c'est gratuit et c'est éculé... mais ça fait bien rire (à condition peut-être de ne pas en avoir une à la maison).

Les enfants sont merveilleux, disait l’autre, et Philippe Le Tallec semble en être convaincu. Aussi, quelle n’est pas sa joie lorsqu’il revient en France, après un séjour de quinze ans et demi à New York pour raisons professionnelles, afin de s’occuper de sa fille, Églantine, qu’il n’a pas vue depuis autant de temps. Mais son enthousiasme est de courte durée lorsqu’il se rend compte que sa progéniture est en pleine crise d’adolescence, que les textos, msn ou les blogs ne sont pas les matières qu’elle étudie au lycée, et que, même si on est l’un des meilleurs physiciens au monde, comprendre son enfant n’est pas aussi simple que résoudre un problème moléculaire. Heureusement, Philippe n’est pas le seul père dans cette situation, et il existe même une solution à son problème : un stage parental de remise à niveau, grâce auquel il apprendra des expressions indispensables, telles que “c’est relou” ou “c’est la loose”. Un terme que l’on craignait devoir employer pour qualifier “15 ans et demi” au vu de son faible degré d’originalité, et du passif des deux réalisateurs, mais non. Car même si voir Daniel Auteuil parler et se comporter comme un “d’jeun’s” sonne, au début, un peu faux, cela finit par donner un charme supplémentaire à cette sympathique comédie au sein de laquelle François Desagnat et Thomas Sorriaux, s’ils n’évitent pas quelques lieux communs et situations attendues, font preuve d’un humour qui fréquemment mouche, comme lors de ces brèves vignettes parodiant l’univers du rap ou des films comme “Barry Lyndon”. Gentille, la relation père-fille n’est pas non plus sacrifiée sur l’autel comique, et repose surtout sur le duo formé par Auteuil et la jeune Juliette Lamboley (vue dans “L’Auberge rouge”), dont l’alchimie, évidente d’un bout à l’autre du long métrage, et ce quelques soient les situations, empêche la mécanique de “15 ans et demi” de se gripper, lui permettant ainsi d’atteindre un niveau honorable, ce qui est grave cool.

Faire un film sur la jeunesse, c'est un peu casse-gueule. Dans nos 18 ans par exemple, c'était plutôt bien fait. L'objectif de l'obtention du bac n'était qu'un prétexte pour mettre en perspective l'angoisse du diplôme par rapport aux préoccupations des jeunes : l'orientation professionnelle, le chômage, les relations amoureuses. 15 ans et demi se limite juste à montrer cette adolescence tchatant sur MSN (alors que maintenant ils sont passés sur Facebook mais bizarrement le film n'en parlera pas) le soir, racontant des conneries sur un skyblog, ou à organiser des fêtes. Les parents, enfin surtout le père de l'ado tête à claques Daniel Auteuil, sont dépassés par les événements et suivront des stages pour apprendre le langage jeune : "trop pas", "kiffe", "j'hallucine". Que certains ados soient comme ça, c'est sûr. Mais je doute que ce soit encore le cas en Seconde ou même que ce soit la majorité. Deux autres points m'ont paru également hors de propos : la conscience Albert Einstein joué par François Berléand qui, pour moi, ne sert à rien. Même constat pour les parodies de Barry Lyndon et Frankenstein. C'est donc un curieux portrait de la jeunesse actuelle que nous dresse les réalisateurs de la Beuze, une jeunesse superficielle, vide, qui la rend peu sympathique.

Les films exclusivement centrés sur les relations parents, ados sont rarement de grandes réussites, un euphémisme si on parle de la série des Boums si chère à nos critiques de presse qui descendent pourtant ce film en flammes. Cette comédie est tout de même sauvée par une série de gags et de bonnes idées échelonnés dans le temps qui rendent le film sympa à suivre à défaut d'avoir une réalisation très construite. Une construction qu' Auteuil n'a pas vraiment kiffer, jouant en mode alternatif et s'emmerdant visiblement souvent. Heureusement les jeunes acteurs y croient un peu plus.