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    Les Assassins de l'ordre
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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    17 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2023
    C'est un film estimable, sympathique comme tous les films qui s'attachent à dénoncer les fourvoiements d'institutions immuables de la société. Carné met en cause ici l'impunité de la police qui, malgré une bavure criminelle, trouve le soutien indéfectible, cynique, d'un régime plus attaché à l'ordre et aux valeurs bourgeoises qu'à la justice. En cela, le film reflète et continue l'époque de contestation née en 68.
    Mais que le film a vieilli! C'est avec des arguments naïvement idéalistes que Carné prétend dénoncer le pouvoir abusif de la police et la corruption, la complicité dans l'Etat. Indépendamment de la légitimité du propos, le film est artistiquement médiocre. Les personnages de Carné sont des stéréotypes, voire des caricatures, accablés par une direction d'acteurs dépourvue de réalisme et de rigueur, et par des dialogues particulièrement maladroits.
    L'action du juge d'instruction Level (Jacques Brel), élevé complaisamment au rang de chevalier blanc, se heurte autant à l'immobilisme politique qu'aux carences de la mise en scène de Carné. De généralités philosophiques en attitudes factices, Jacques Brel véhicule une réflexion simpliste sur la société et la justice. Confronté aux trois flics fautifs qu'il veut faire condamner envers et contre tous, aux faux témoignages et aux rétractations attendues de témoins intimidés, le petit juge se retrouve seul, dans une situation très conventionnelle. Seuls Charles Denner et Michael Lonsdale, par leurs compositions respectives d'avocat et de commissaire, semblent épargnés par les approximations et les facilités du scénario.
    Alain D.
    Alain D.

    518 abonnés 3 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2023
    Cette histoire fort attrayante, mise en scène par Marcel Carné en 1971, a très bien résisté au temps. Le scénario, adapté par Marcel Carné, nous conte un drame judiciaire dans un contexte politico-judiciaire post soixante-huitard.
    Outre la BO choc de Pierre Henry et Michel Colombier, le casting de luxe participe grandement à l'intérêt du film. On y retrouve la belle Catherine Rouvel, un bon Michael Lonsdale dans la peau d'un commissaire, le toujours excellent Charles Denner en avocat, et bien sur un attachant Jacques Brel dans un rôle prédestiné de défenseur des libertés. 
    ldi-maria78
    ldi-maria78

    3 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2021
    Le juge d'instruction Level (Jacques Brel) enquête sur des policiers qui auraient battu à mort un simple suspect dans un commissariat de Marseille. Très vite il fait face aux pressions mais il se veut ignare de celles-ci et se bat pour une cause juste et existentielle. On est dans un contexte post-soixante-huitard peu emballant au premier abord, mais Les assassins de l'ordre nous touchent par sa sincérité. Jacques Brel est tout simplement immense. Il donne corps, cœur et authenticité à son personnage de juge idéaliste, faisant preuve d'un humanisme poignant notamment lors de son beau plaidoyer et de sa réplique pleine de sens : ''La justice n'est que l'équilibre entre les mensonges, la balance finit toujours par s'incliner du côté où la pression est la plus forte'' qui sonne sous forme de baroud d'honneur dans un procès perdu d'avance. Les Assassins de l'ordre s’avère être un excellent film audacieux sur les violences policières en France après les événements bouleversants de Mai 68, des bavures qui sont couvertes encore aujourd'hui malheureusement.
    Agnès L.
    Agnès L.

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2021
    Un bon Carné, même si ce n'est pas le meilleur et qu'on est loin du réalisme poétique de ses films des années 30.
    Mais l'époque a changé, les mentalités aussi, et Carné s'y adapte plutôt bien, dans le sillage des Cayatte, Giovanni et Boisset.
    Dans les années 70, la mode était aux films dénonciateurs (de la politique, de la police comme dans le cas présent). Basé sur une histoire vraie (qui s'était déroulée dans les années 40), le film raconte le combat d'un juge d'instruction (Jacques Brel) pour faire condamner trois policiers soupçonnés d'avoir tabassé à mort un suspect.
    L'histoire est donc intéressante et utile mais le film manque de souffle. De plus, malgré une belle brochette d'acteurs qui jouent très bien (Brel, Lonsdale, Denner, Rouvel), ceux qui jouent les seconds rôles sont plutôt moyens et certains dialogues sonnent faux (le film a un peu vieilli). Dommage...
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2021
    C'est un des rares films où on peut voir J. Brel, il faut donc en profiter. D'autant plus, lorsque M. Carné est à la réalisation, auteur de Hôtel du Nord, le Quai des Brumes, Les Enfants du Paradis, etc... Ici c'est une critique intense de la Justice et de la Police basé sur des faits réels. Malgré un casting intéressant et un scénario bien écrit, le film a pris un coup de vieux, la mise en scène est corsetée et les acteurs un peu figés. Néanmoins c'est un film à voir, témoin de son époque.
    gambilleur
    gambilleur

    8 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2021
    Film de 1971 très daté post 68.
    Mise en scène plutôt théâtrale, aux dialogues moyens, jeux d'acteurs laborieux, musique faiblarde..
    Une histoire intéressante, très partisane, qui a le mérite d'exister.
    A voir éventuellement.
    tixou0
    tixou0

    649 abonnés 1 977 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2021
    Bernard Level (Jacques Brel - remarquable) est un magistrat intègre, et probablement syndiqué nulle part, un esprit libre et humaniste (dans un sens non galvaudé, au rebours de l'emploi actuel si courant de cette épithète !). Quand on lui confie l'instruction de la mort suspecte d'un ex-délinquant rangé des voitures (c'est le cas de le dire, puisque travaillant comme mécanicien), lors de son audition par la police dans le cadre d'un vol commis chez son employeur (capable du fait...), le juge va remplir honnêtement son office (information à charge, comme à décharge). Mais les trois co-accusés sont commissaire et inspecteurs, soutenus par leur hiérarchie, et le cas douloureux de la partie civile (le mort, Michel Saugeat, gibier de potence repenti, laisse une veuve et un orphelin) ne pèse pas bien lourd dans la balance. Surtout quand le défenseur de Mme Saugeat est un jeune avocat dévoré d'ambition, et celui des accusés un ténor du barreau marseillais (Charles Denner), dont il a été le stagiaire.
    Le "petit juge", à qui on (sa hiérarchie, à lui) demande juste de "fonctionner", aura beau faire.... l'ampleur des moyens déployés tous azimuts pour dédouaner les trois policiers aura raison de sa croisade pour la vérité - jusqu'aux assises spoiler: (où seront triomphalement acquittés les trois coupables).

    Ce presque dernier film de fiction de Marcel Carné (sorti en 1971) ressemble à du Cayatte (adaptation d'un ouvrage du journaliste et écrivain Jean Laborde). Aussi prenant que n'importe quel film d'AC, le spécialiste des films traitant de "sujets de société" judiciairement envisagés, jusque dans les mêmes années 70 (voir par exemple, avec Jacques Brel également, le saisissant "Les Risques du métier"). Illustrant un sujet toujours "polémique" en 2021 spoiler: (voir la scène finale : la victoire de la haine ?..)
    . Sauf à remarquer qu'aujourd'hui, les médias étant devenus partie prenante dans le domaine, la balance judiciaire penche notablement du côté des "victimes" ("bavures policières" présumées, pour une bonne partie de l'opinion publique, dûment "travaillée" par le lobbying bien-pensant et sa culture de l'"excuse"...).
    Ce film est à (re)découvrir en tout cas sur le "replay" de ARTE, au moment où je "poste" : "Les Assassins de l'ordre"....
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 647 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2021
    J'aime Jacques Brel et j'ai apprécié son travail d'acteur dans ce film de Michel Carné. Un film qui propose l'esprit du Mai 1968 français. Et un héros vulnérable face à un système judiciaire lourd dans ses mécanismes pervers. Un film honnête avec de belles performances et des portraits justes de l'idéalisme attendu dans une certaine mesure. C'est une image admirable du père célibataire et de sa relation pas facile avec son fils et de belles petites histoires comme parties de la grande broderie et une touche de tension de manière intelligente. Pour de nombreuses raisons c'est un refuge pour le public contemporain...
    manu593
    manu593

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 avril 2023
    Jacques brel nous emporte en juge face à ç vérité qui n est pas la vérité de la justice qui est la seule vérité NE ME QUITTE PAS
    Bernard D.
    Bernard D.

    102 abonnés 609 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2020
    « Les Assassins de l’ordre » est « curieusement » un film de Marcel Carné sorti en 1971 ! Curieusement car on est bien loin de ses grands films en noir et blanc de l’entre-deux guerres qui font partie du patrimoine du cinéma mondial. On est ici dans un cinéma contestataire dans la lignée de Costa-Gavras ou mieux peut-être d’André Cayatte dont Jacques Brel fut le héros pour « Les Risques du métier » (1967), ou et surtout dans la manière de filmer des films d’Yves Boisset.
    Le sujet est grave puisqu’il parle des rapports entre la justice et la police avec au départ une bavure policière avec la mort d’un homme tabassé. Jacques Brel – malgré sa réputation d’intransigeance - est « curieusement » désigné pour instruire l’affaire et il rencontrera – malgré son opiniâtreté à mener au bout son travail - différentes formes de pression des 2 côtés. Le procès sera sans appel avec un acquittement des 3 policiers dont le commissaire interprété avec un grand sang-froid par Michael Lonsdale qui est défendu par le meilleur avocat de Marseille, le toujours étonnant Charles Denner.
    Le film est peut-être un peu trop dans les suites de mai 68 (cf. l’attitude des jeunes dont le fils de Jacques Brel) et un trop intellectuel mais il pose des questions qui restent d’une grande actualité : les rapports entre la police et la justice ; la liberté ; la démocratie… bref d’éternels sujets de philosophie et de politique !
    pierrre s.
    pierrre s.

    373 abonnés 3 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2019
    Une histoire forte sans doute peu traitée à l'époque et de très bons acteurs font du drame de Marcel Carné une réussite.
    judy55
    judy55

    47 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2019
    Un film qui avait pourtant un bon potentiel en partant avec un sujet vraiment très intéressent ainsi qu'un réalisateur talentueux qui avait déjà fait ses preuves. Et pourtant c'est bien dommage! Tout en restant un film très sympathique qui nous "tient" du début à la fin, il y a de sérieux défauts dans cette oeuvre de Carné. Tous d'abord, l'esthétisme du film qui a quand même pas mal vieillie: trop de mélange de couleurs, pas assez épuré, trop chargé voir même kitsch! Autant dire que ce n'est pas un "beau" film au sens propre du terme. De plus les décors sont vus et revus; en d'autres termes ce sont des clichés, des lieux communs, de tous les films policiers français de l'époque (l'allure du commissariat, la salle du procès, ect. Tout est traité de façon complètement basique). L'originalité en terme de mise en scène n'est donc pas au rendez vous. Parfois c'est tellement gros et ridicule que l'on frôle la parodie involontaire! C'est peut être la raison pour laquelle le réalisateur n'a pas su instaurer une ambiance dramatique. Le scénario réussi a tenir a peu près debout malgré plusieurs petites incohérences mais l'un des principaux problèmes du film ce sont ses dialogues! A part une ou deux petites phrases dîtes "philosophiques" ou "humaines" par ci par là, la majorité du texte est plat et vide au possible! C'est une vraie catastrophe! La plus part des acteurs sont plutôt bons (à une ou deux exceptions près!) et notre pauvre Jacques Brel essaye de se débrouiller comme il peut avec un personnage extrêmement mal écrit! Je crois que même le réalisateur ne savait pas ou il allait avec ce personnage: on comprend absolument rien a sa personnalité. Déjà que le texte qui est tous sauf naturel est très dur a jouer et a rendre crédible, mais la négligence dans le traitement du personnage de Brel (qui est un excellent acteur au passage) est vraiment dommage! Alors que c'est le protagoniste principal et qu'il aurait pu être tellement intéressent à creuser! Mais là on n'en vient à ne plus savoir si son défaut principal c'est d'être extrêmement nerveux ou que sa plus grande qualité c'est d'être éminemment calme! C'est dire à quel point le film ne développe pas ce personnage. Il en devient incompréhensible et absolument pas naturel. Ce qui est d'autant plus dommage c'est que lors des rares moments où le film essaye d'humaniser et d'exploiter un peu ce personnage et bien ça rend vraiment très bien et ça fonctionne à merveille! (scène à la sortie du bar par exemple) Mais ces moment sont malheureusement beaucoup trop rares donc en décalage et beaucoup trop courts! Car le film enchaîne scène après scène sans se poser une minute! C'est beaucoup trop rapide! Normal que l'on ai pas le temps de développer l'aspect humain et psychologique du personnage principal à cet cadence! Encore une fois dommage!
    Mais encore une fois le sujet est passionnant et pour le coup toujours d'actualité aujourd'hui. Le film reste une oeuvre qui nous pousse à réfléchir et ça c'est un très bon point. Quelques effets de réalisation sont plutôt bien foutus et malgré ses défauts, on passe un très bon moment devant ce film!
    Benjamin A
    Benjamin A

    662 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 février 2016
    Mai 1968 était encore dans les esprits lorsque Marcel Carné met en scène Les Assassins de l'ordre, où il s'intéresse à un drame judiciaire où la police pourrait être mise en cause.

    Mai 1968 est présent et même peut être un peu trop, dans le sens où Carné tombe dans certains pièges notamment celui du film manichéen, où la vision des flics est sans aucune nuance. C'est dommage car dans l'ensemble il s'en sort plutôt bien et réalise un film passionnant de bout en bout mais qui aurait mérité peut-être un peu plus de nuances, mais aussi, et surtout, de justesse dans la façon de faire et d'amener les réflexions autour de la police, de son rôle et de la façon dont elle est jugée (notamment certains passages avec les étudiants qui sont un peu trop maladroits).

    Sinon c'est vraiment bien foutu, la mise en scène de Carné n'est certes guère surprenante mais efficace, sachant nous immerger dès les premières secondes dans le vif du sujet, présentant les personnages au fur et à mesure et les rendant intéressant. Si l'opposition entre les différents "groupes" (police, juge, étudiant et civil) n'est pas toujours pertinente, l'approfondissement des personnes l'est, notamment ce juge et les dilemmes qu'il va avoir, tout comme la tension qui va l'entourer durant l'instruction. Si le fond manque de nuances, il n'en reste pas moins intéressant, surtout lorsqu'il met en avant le système judiciaire dans sa globalité, avec les pressions, chantages, proposition ou encore humiliation qui vont avec.

    Carné trouve le bon équilibre entre les différents sujets et personnages, sachant développer quelques sous-intrigues autour de la principale, que ce soit vis-à-vis du fils du juge ou de la prostituée. Jacques Brel est remarquable dans la peau de ce juge qui va croire en sa cause malgré les pressions, et tout faire pour aller au bout tandis que face à lui, les autres interprètes s'en sortent très bien, notamment Catherine Rouvel mais surtout Charles Denner, cynique et lucide sur le monde dans lequel il vit et qui participe à ce final fort réussi.

    Si Les Assassins de L'ordre aurait mérité un peu plus de nuances dans son traitement, il n'en reste pas moins un film efficacement ficelé, passionnant et bénéficiant d'excellentes interprétations, Jacques Brel et Charles Denner en tête.
    Alexarod
    Alexarod

    251 abonnés 1 858 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2015
    Une plongée dans les arcanes judiciaires et policières, entre complot et magouilles. J’aime la façon de menacer et/ou de mettre la pression de la partie policière : tout en subtilité, en chemins détournés, en propositions… ça change de ce qu’on voit maintenant où c’est bien plus basique. On est plus sur une opposition d’idées, de points de vue, d’appréciations (notamment avec la comparaison sous l’occupation). Là on voit aussi les entraves à la justice et leurs conséquences directes, puis de bonnes phrases : « la justice n’est que l’équilibre entre les mensonges » et « ma vie ne vaut rien mais rien ne vaut une vie » d’André Malraux.
    Un titre bien trouvé, un montage clair et réaliste, une narration fluide, un scénario solide qui ne part pas dans tous les sens, pas mal de longueurs qui alourdissent le rythme, des dialogues qui manquent de punch (le style de l’époque diront certains, mais perso j’apprécie que peu surtout quand il y a moyen de faire mieux, voyez Audiard), ça joue pas trop mal (puis casting de stars avec Boby Lapointe lol, mais Lonsdale), le dénouement et la construction du récit ne sont pas banals, surtout à l’époque. Par contre le son est encore une fois très aléatoire et/ou décousu car le volume varie beaucoup entre les scènes d’action et les conversations. La photographie également est dépassée, ça a mal vieilli de ce côté-là.
    Enfin je trouve dommage spoiler: qu’on ne sache pas ce qui arrive aux gens menacés
    et que la musique s’oublie tant (au point que ça choque lorsqu’il n’y en a plus dans la voiture de Brel). Cela reste un bon film, intelligent, très méconnu, avec une critique assez injuste sur Brel par la presse d’époque (oui on ne pouvait savoir faire autre chose que ce qui nous a rendu célèbre en ce temps là), mais trop juste et dépouillé pour plaire vraiment.
    rogerwaters
    rogerwaters

    129 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2015
    Est-ce la présence de Jacques Brel ? Ou la façon d’aborder un fait judiciaire porteur d’un message ? Ou la raideur de la réalisation ? Toujours est-il que Les Assassins de l’ordre fait invariablement penser à une œuvre d’André Cayatte et non à un film signé du grand Marcel Carné. On retrouve ici toutes les qualités et les défauts des films-dossiers de Cayatte, à savoir des acteurs de très bonne qualité, un scénario solidement charpenté et un intérêt toujours soutenu du spectateur pour ce qui se passe sur l’écran. Mais on y trouve également des dialogues lourdement explicatifs, parfois franchement pontifiants, et surtout une absence totale de vie à l’intérieur d’une mise en scène trop corsetée, télévisuelle pour ainsi dire. On imagine aisément le long-métrage servir d’introduction à une émission des Dossiers de l’écran (ceux qui ont connu les années 70-80 comprendront) sur les errements de la justice et la corruption. Le film se regarde avec plaisir, mais ne décolle jamais pleinement à cause de cette absence de prise de risque de la réalisation. A noter également une vision un peu simpliste de la révolution de mai 68, vue par un vieux monsieur bienveillant, mais quelque peu dépassé.
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