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    Par suite d'un arrêt de travail...
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Par suite d'un arrêt de travail..." et de son tournage !

    Un film militant ?

    "Il n'est pas militant", précise Frédéric Andrei, avant d'ajouter : "Mais mon film s'inscrit dans la réalité sociale française. On a eu un mouvement social fort tous les deux mois depuis le début de l'année. Les faits rattrapent donc totalement la fiction abordée dans le film. L'affiche " Gasoil trop cher " présente à l'écran a été fabriquée spécialement pour le tournage. Or, c'est la revendication principale du moment. Il y a deux mois, c'étaient les retraites. Le débat sur les 35 heures lui aussi va redevenir d'actualité."

    Derrière la caméra, 20 ans plus tard...

    Entre Paris minuit (1986), son premier long métrage, et Par suite d'un arrêt de travail..., Frédéric Andrei aura attendu plus de 20 ans pour repasser derrière la caméra pour le grand écran. Sa façon de réaliser a-t-elle pour autant changé ? Réponse de l'intéressé : "Totalement ! Dans mon premier long-métrage, je jouais aussi le rôle principal. Je réalisais et je me dirigeais en même temps mais je n'avais aucune expérience. Quand j'ai apporté le scénario de Par suite d'un arrêt de travail... à mon agent, elle m'a dit : " Si tu veux réaliser ce film, tu ne joues pas dedans et tu ne le produis pas ". Cette fois, je me suis concentré sur la réalisation et la direction d'acteur et c'était totalement différent."

    Une part d'autobiographie ?

    Frédéric Andrei avoue que sa première réalisation pour le grand écran contient bel et bien une part autobiographique : "J'ai écrit le personnage de Vincent, joué par Charles Berling, en m'inspirant de mon itinéraire personnel. J'ai d'abord été comédien avant de devenir metteur en scène de cinéma. Puis j'ai tourné des documentaires : je suis devenu cadreur, ingénieur du son, j'ai fait du montage, et j'ai fini par produire. Mon parcours ressemble à celui de Vincent : je n'ai pas suivi une ligne droite. Aujourd'hui, je reviens à mon vrai métier qui est de faire du cinéma."

    A l'origine de cet "Arrêt"

    "J'avais envie de raconter une histoire sur un ton plutôt pince sans rire, de dépeindre l'époque chaotique dans laquelle on vit, de traiter de la problématique de tout un chacun dans une période de crise. Car aujourd'hui, on a un peu tous perdu nos repères...", explique le réalisateur Frédéric Andrei.

    Frédéric Andréi vu par Charles Berling

    "(...) sa façon de penser l'image est ancrée dans la réalité. C'est un réalisateur réactif. Il est encore " vert " au cinéma mais il a une vraie notion du montage. Il n'a pas cherché à faire un film formaté. Il a une sensibilité tout à fait particulière, une vraie personnalité."

    Charles Berling, acteur engagé

    Selon Charles Berling, "on vit dans un monde où les systèmes économiques détruisent ceux qui les font vivre. Les hommes mettent parfois en place des systèmes extrêmement cruels, dévastateurs. En acceptant ce genre de film, je prétends qu'il est intéressant d'être responsable de ce qu'on raconte, mais il faut aussi savoir en rire !" Mais le comédien pense également que "un acteur n'est pas un homme politique. Pourtant, il est responsable des signaux qu'il émet. Il véhicule des idées à travers ses rôles. Je ne fais pas du tout de politique, mais je me mêle à la politique comme tout citoyen est en droit de le faire."

    Les personnage de Vincent et Marc vus par Charles Berling

    Interrogé sur le personnage qu'il joue dans le film, Charles Berling répond : "Vincent (...) est plaisant, marrant, sympathique même s'il est de mauvaise foi." Puis il ajoute : "Mais j'aurais très bien pu interpréter Marc. Lui, c'est un type droit, avide de résultats, un champion de l'efficacité, un névrosé de la perfection, un arriviste. Une chose est sûre : Patrick Timsit ne ressemble pas à son personnage dans la vie. Et je ne suis pas comme Vincent !"

    Présentation du film par Charles Berling

    "Il est question de deux hommes confrontés à des mouvements sociaux déstabilisants. En France, nous sommes très manichéens face à des thèmes comme " le bien et le mal " ou les clivages politiques " gauche-droite ". Le film dynamite nos idées reçues sur ces questions. Les deux personnages principaux ont beaucoup d'a priori l'un envers l'autre au départ, mais ils se rapprochent progressivement (...) J'aime les films ouverts sur la société et sur le monde actuel qui, en même temps, offrent un point de vue impertinent, pédagogique et ludique."

    Deuxième essai

    Par suite d'un arrêt de travail... est le deuxième long métrage réalisé par Frédéric Andrei, qui a également mis en scène des pièces de théâtre, des documentaires, et joué dans des pièces et des films tels que Diva, où il tenait l'un des rôles principaux.

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