Avis : Espion(s) - Page 2

Un film d'espionnage Français ou l'on ne s'ennuie pas une seconde, ça a le mérite d'être souligné !

On dirait un policier de TF1 avec 3 fois plus de budget. Excellente réalisation, très belles lumières à noter... mais c'est tout.

Pour son premier long-métrage, Nicolas Saada se lance dans un film de genre mais avec une mise en scène très scolaire et très cataloguée "cinéma d'auteur français" ce qui contraste avec le sujet. Le traitement n'est cependant pas inintéressant, donnant à cette histoire d'espionnage sentimental une dimension plus réaliste, dépouillée de tout romantisme ou de tout cliché du genre. Ici les actions ne sont guère palpitantes et la réalité du terrain n'est pas celle de James Bond. Guillaume Canet (plutôt convaincant) est un type banal, sans grande classe qui se retrouve embarqué dans une histoire qui le dépasse. Il va apprendre à ses dépens qu'être espion est loin d'être glorieux et qu'il faut souvent faire preuve de froideur face aux évènements. Le problème c'est que de froideur, le film en regorge et qu'à force de taper dans le réalisme, Saada touche aussi à l'ennuyeux et l'intrigue perd de son intérêt.

L'espionnage à la française,émigré à Londres.Nicolas Saada l'a dit.Il a essayé d'apporter une touche de délicatesse européenne à un genre historiquement américain.Cette mixité culturelle est un atout.Un simple bagagiste de Roissy,surpris en train de fouiller une valise diplomatique,est contraint de rencarder la DST,de Londres,sur la piste de terroristes syriens,liés à un industriel briton.Pour réussir son entreprise,il doit séduire la femme de ce dernier.Seulement,il est rattrapé par ses sentiments pour elle.Le couple contrarié est des plus réussi,parce qu'il possède 2 acteurs de grande valeur.Guillaume Canet,filou je m'en foutiste,baisse sa garde.Géraldine Pailhas,cérébrale et intimidante,ne demande qu'à chavirer.Pas besoin de mots,une entrainte les lie,un regard les désarme.Le contexte,potentiellement explosif,renforce leur union.En revanche,la partie espionnage,qui est quand même le point de départ de toute cette affaire,tombe à l'eau,à cause d'une crédibilité moyenne et d'une consistance toute relative.Comme si Saada n'assumait pas le véritable sujet de son film:l'amour de 2 êtres secrets,pas à leur place.Canet se montre moins renfrogné qu'à l'accoutumée,mais c'est surtout Pailhas,impeccable de grâce et de féminité,qui étonne.Dommage alors qu'"Espion(s)"apparaisse si inachevé.

Le début était prenant, mais le fait de mélanger espionnage et histoire d'amour ne m'a pas plu, pourtant Guillaume Canet est toujours aussi bon.

Espion(s) est un très bon film de Nicolas Saada. Un excellent scénario, une mise en scène du réalisateur irréprochable, une belle distribution avec des acteurs très convaincants comme Guillaume Canet, mais aussi Géraldine Pailhas ou encore Stephen Rea. Le film est intéressant tout en étant divertissant. Bref c’est un film qui je pense mérite d’être vu au moins une fois, 13 / 20.

Nicolas Saada réalise ici, son premier film et c’est une grande surprise. Il reprend les codes de films d’espionnages (avec la technologie en moins). Il y a des poursuites, des écoutes téléphoniques… Espion(s) privilégie néanmoins l’aspect psychologique. Le personnage interprété par Guillaume Canet est assez fouillé, celui pare Géraldine Paihlas un peu moins. C’est en tout cas plutôt bien interprété. L’ambiance est très bien retranscrite et apparemment le réalisateur s’est plutôt bien renseigné sur les services secrets anglais et français. J’ai beaucoup aimé la séquence présentant l’aspect cosmopolite de Londres dans laquelle on voit toutes les origines (sociales, raciales, générationnelles). C’est vraiment très représentatif. Le réalisateur alterne caméra au poing et des scènes plus « traditionnelles ». Mais c’est vraiment pas mal filmé. La musique est quasiment omniprésente. Le réalisateur a hésité entre Air ou Cliff Martinez. Il a opté pour Cliff Martinez qui a fait une bande originale très bien. Un petit bémol aux effets spéciaux notamment concernant les explosions mais c’est globalement un bon divertissement qui sort le 28 janvier.

Film d'espionnage qui fait penser à du Alfred Hitchcock mais qui ne revolutionnera pas le genre, la faute à une intrigue peu emballante et une mise en scène qui manque de punch.
En tête d'affiche, on retrouve un Guillaume Canet plutôt bon dans son rôle de l'espion et la séduisante Geraldine Pailhas qui apporte un peu de légèreté à l'oeuvre.
L'ensemble est donc de facture assez moyenne, dommage car ce film français partait d'une idée de départ assez intéressante.

"Espion(s)" est un mélange intéressant de romance et d'espionnage, où un jeune Français se voit contraint de participer à une opération à Londres, et notamment d'y séduire la femme d'un autre. Passé les quelques incohérences (un bagagiste, sensé être une simple source, devient un agent accompli en quelques jours...), le film propose une intrigue simple mais efficace. L'ensemble doit beaucoup au tandem de comédiens Guillaume Canet / Géraldine Pailhas, qui s'avèrent sobres et attachants, et la réalisation de Saada trouve un juste milieu entre le drame personnel et l'espionnage caustique. Un bon divertissement.

Pas trop mal dans le genre malgré le peu d’actions. Claire est vraiment trop claire insipide, et on a du mal à croire à un semblant d’histoire d’amour mais bon l’intrigue politico-syrienne reste intéressante même si très naïve

Pour sa première réalisation, Nicolas Saada signe avec "Espion(s)" un film éblouissant et tout à fait inattendu. Se refusant à tout spectacularisme inutile, il préfère au contraire donner à son euvre une indescrptible élégance, un style racé comme le cinéma d'espionnage n'en avait pas vu depuis longtemps. Nous sommes qui plus est très loin de vouloir simplement copier correctement avec talent les modèles américains du genre (les oeuvres de Sidney Lumet notamment). Saada arrive au contraire à offrir à son film une personnalité assez indescriptible, grâce à une utilisation formidable de la musique ou encore certains plans d'une intensité indescriptible. De plus, l'histoire d'amour qui aurait pu considérablement affadir le récit s'avère assez bouleversante, et cela particulièrement dans une scène finale absolument inoubliable. Et que dire de la beauté de Géraldine Pailhas, Guillaume Canet s'avérant lui aussi remarquable à tout point de vue... N'ayons pas peur des mots : "Espion(s)" est incontestablement l'un des tout meilleurs films français réalisés ces dernières années, mais il est avant tout ni plus ni moins qu'un grand film tout court. Immanquable.

Un scénario quasi inexistant qui pourtant aurait pu etre prometteur. C'est soporiphique à souhait, les dialogues sont ininterressant; et les gros plan plus que présent. On s'ennui ferme. Meme la présence de Guillaume Canet n'arrive malheureusement pas à relever le tout. A éviter

Un film d'espions français qui aurait été plutôt convaincant dans son ensemble s'il n'avait accumulé les clichés du genre d'une manière fade et sans personnalité.

Un thriller d'espionnage sur fond de romance assez efficace et prenant même si le scénario est bien farfelu.

Malgré tout l'attachement médiatique porté à Nicolas Saada, malgré l'aspect rugueux attachant, malgré une crédibilité de traitement, malgré tout ça, le film ne passe pas, monte en flamme les 20/30 premières minutes puis s'essouffle jusqu'à s'éteindre à la fin. On perd le rythme aussi bien que tout intérêt et crédibilité à l'intrigue, à tel point que la musique de Cliff Martinez (encore une fois excellent) vient aider la tension que seul les images devaient rendre à des instants précis. Il reste Guillaume Canet très juste cette fois mais hélas Pailhas trop, très limite, voir hors jeu de temps à autre, le plus malheureusement dans des scènes clés; pas mauvaise juste, sur le fil. D'un film thriller-romantique on passe à une façade âpre et granuleuse ou parfois le manque de moyen sert l'intrigue autant qu'ils la desservent. Reste des étincelles d'un talent prometteur à l'explosion multiple, d'une bombe de confession et de composition 70's (Friedkin, Frankenheimer, Fuller) ont sent la transpiration écrite qui flirte avec celle de mise en scène mais pour cette fois l'effet ne sera pas transformé, l'attentat à échoué. Dommage.