Avis : Espion(s) - Page 6

Début 2008, Un tueur, de Cedric Anger sortait dans les salles de France. On ne peut pas nier un certain parrallèlisme entre ce dernier et Espions réalisé par Nicolas Saada. Deux premiers films de metteurs en scène d'âge similaire et surtout deux anciens critiques des cahiers du cinéma. Si on ajoute qu'il s'agit de deux premiers films maîtrisés, cela devrait suffire mais ce n'est pas tout : ils sont le résultat de fortes références. Ce n'est pas un hasard si Espions ressemblent à du Hitchcock avec l'"innocent" qui devient espion (voir La mort aux trousses) ou la femme convoitée filmée de dos dans le musée londonien (une scène classique dans Vertigo). De plus l'action se situe à Londres, ville référente de nombreux films d'Alfred Hitchcock. Le film est fort par sa mise en scène, parfois nerveuse, son sens du cadre, et de la façon dont les acteurs (très bons Canet et Girardot)sont dirigés. La faiblesse vient d'un scnéario qui patine parfois avec une ultime scène redondante. Un cinéaste à suivre et un film plaisant.

En fait il n'y a pas grand chose a dire a propos du film étant donné qu'il ne se passe rien... Un rythme lent au possible, un scénario pas terrible car déjà vu et donc prévisible, des acteurs ennuyeux car trop dans la retenu... Bref dans le genre on a déjà vu bien mieux!

Une mise en scène réussie et des acteurs convaincants mais il manque quelque chose à ce film, quelque chose d'important qui fasse que je puisse dire "c'est un bon film" sans avoir à réfléchir... manque de dialogues, scénario banal, psychologies des personnages peu approfondie, ... je ne sais pas... ou alors toujours ce fameux combat du bien contre le mal qui nous montre toujours le même schéma de moins en moins convainquant... dommage.

Saada est un cinéphile et il le démontre sans problème mais son Espion reste fermé.Sa démarche auteriste est pesante et va à contre-sens de la nature même du film d'espionnage tout en négligeant son scénario au mieux rocambolesque au pire totalement invraisemblable. Il vaut mieux aussi éviter de parler de ses rares scènes d'actions ou de ses cgi anti-diluvien. Par contre son casting international reste de qualité et sauve les meubles.

Énormément d'incohérences dans ce film d'espionnage avec Guillaume Canet bombardé agent en mission en Grande Bretagne pour démasquer un traffic d'explosifs, des terroristes potentiels et hommes d'affaires corrompus, rien que cela. Il faut donc faire abstraction de ces raccourcis et facilités pour apprécier moyennement ce film avec finalement peu d'actions. Heureusement il y a Géraldine Pailhas touchante et émouvante dans un rôle de femme fragile, très belle mais aussi très influençable sans que ses motivations soient elles aussi bien évidentes.

Traitant d'un sujet interressant, Espion(s) est interprêté par de très bons acteurs, notamment Canet et Pailhas. Cependant, le temps parait long et certaines choses comme les effets spéciaux ne sont pas très maitrisés. Pas bien important me direz vous, mais cela joue. C'est toujours suprenant de voir un film français tourné à l'étranger, ici en l'occurence, à Londres. Personnellement, je ne peux pas parler de "grand" film, mais c'est à découvrir, plutôt original dans l'ensemble. 12/20.

Pas très intéressant tout ça, je me suis bien ennuyé! L'histoire ne sonne pas très crédible, l'interprétation non plus.
Nan, vraiment rien d'accrocheur dans ce film.....
Passez....

Ancien critique aux Cahiers du Cinéma, Nicolas Saada livre un premier film particulièrement abouti tant sur le plan artistique que technique. Dès le début avec ces plans nocturnes de Roissy sur une musique envoûtante de Cliff Martinez (compositeur sur le Solaris de Soderbergh), Saada nous plonge dans une ambiance à la fois étrange et réaliste. C'est un peu celui Vincent, le jeune héros incarné par Guillaume Canet, qui se retrouve pris dans un univers qu'il ne connaît pas et dans lequel il doit tenter d'évoluer sans trop le comprendre. A la fois film d'espionnage efficace, thriller haletant et réflexion sur la solitude dans un monde où les frontières sont effacées par la finance et la technologie, Espion(s) joue sur les apparences, la manipulation et les non-dits. Saada multiplie les hommages à Hitchcock et signe un film de genre superbe comme le cinéma français en offre malheureusement peu, visuellement froid et sublime à la fois, ce qui fait ressortir la solitude des deux protagonistes perdus, servis par de très bons acteurs dont Hyppolyte Girardot particulièrement bon en directeur de la DST cynique. Un des plus beaux films de ce début d'année.

On ne sait pas vraiment ce que Guillaume Canet est venu faire dans ce film. Certes, l'histoire n'est pas inintéressante mais on regrette ce manque d'intrigue et cette pseudo-romance naissante entre l'"espion" et l'espionnée.

un film plutôt pas mal.un bon thriller d'espionnage avec un guillaume CANET, simple en tant que agent secret.dommage qu'il manque un peu d'action.mais dans l'ensemble ç'est peut etre fait expres que le film soit sans violence car CANET est un agent secret.et un agent secret est plutôt une personne discrète, calme, ne faisant pas de bruit.voilà pourquoi il a été fait ainsi.

"Espion(s)" est un film maîtrisé, tendu et assez glauque qui, comme son nom l'indique, relate le parcours d'un jeune homme contraint de jouer les espions par les Services Secrets français. Plus que l'intrigue, assez mince, c'est le jeu de séduction ambigu entre le jeune agent (Guillaume Canet) et la femme de sa cible (Géraldine Pailhas) qui fait l'intérêt principal du film. L'apprentissage du jeune homme, gauche au début, puis de plus en plus assuré est également plutôt bien rendu. Malgré tout, on reste assez extérieur à toute cette histoire qui laisse une impression générale relativement neutre.

Un scénario un peut embrouillé des acteurs pas trés convaincant un film qui passe le temps.....

Un bon film français d'espionnage prenant et intéressant à défaut de captiver sur toute la longueur. L'ambiance est particulièrement réussie et la tension est maintenue pendant une bonne partie du film. La construction rythmique des scènes est très bonne contribuant ainsi à cette atmosphère tendue. Le suspense est ainsi au rendez-vous. La mise en scène de Nicolas Saada est tendu et maîtrisé avec une approche réaliste. Guimllaume Canet campe un anti-héros assez intéressant même si certaines zones d'ombre sur le personnage ne sont pas assez exploités et restent floues. Les seconds rôles sont également assez intéressant avec Géraldine Pailhas, Hyppolyte Girardot ou encore Archie Panjabi. L'ensemble réservant l'action pour les scènes vraiment clés est assez astucieux. Le scénario est bien écrit même s'il se dévoile au final moins complexe qu'il n'y paraît. La lenteur se fait un peu sentir au début du dernier acte. Le dénouement ne satisfait pas complètement. On attend un rebondissement final qui ne vient pas et qui se mue en une simple scène d'action. En conclusion, malgré quelques imperfections dont un dénouement qui laisse un peu sur sa faim, Nicolas Saada signe un bon thriller d'espionnage français qui ne manque pas de qualité.

Le mauvais film français dans toute sa splendeur! Mention spéciale du ridicule a pour l'explosion finale!

J'ai trouvé les prises de vue très dynamiques, donnant un rythme assez enlevé au film. Les acteurs sont tous bien dans leur rôle, mais que l'histoire est creuse!!!! Que de poncifs!!!
Quelques vues de la population londonnienne intéressantes.
Les regards entre les personnages, tout chargés d'émotion qu'ils soient, ne remplacent, hélas! pas, un dialogue à peu près inexistant.
Nous sommes encore bien loin d'un chef d'oeuvre, et quelques coups de ciseaux pour resserrer l'action n'eussent pas été inutiles.