Avis : Le Château de Cagliostro - Page 5

Le Château de Cagliostro est un anime pour enfants qui date de 1979, à l'époque où les mangas n'étaient pas encore considérés à leur juste valeur en France, et ça se voit... Les doublures sont passables, avec la classique voix mièvre au possible de la pauvre petite fille fragile qu'on connait si bien pour avoir servi à peu près toutes les productions de l'époque... Mais à part ça, c'est-à-dire, si on focalise sur le travail de Miyazaki en lui-même, il est superbe. Nous voilà en Italie, auprès d'un Arsène Lupin - ici appelé Edgar de la Cambriole - grotesque, drôle et attachant, qui nous emporte dans un rythme soutenu où sans cesse de nouveaux éléments viennent agrémenter la sauce et nous surprendre encore. On pourrait dire qu'il manque à cet opus du maître la poésie qui feront le charme de ses animes suivants, mais il me semble plus juste de comparer ce qui est comparable : il ne s'agit pas ici d'en mettre plein les yeux et le cœur (si je peux dire) à un public adulte qui ne demande qu'à rêver en bavant devant des images sublimes mais de se détendre et de rire un bon coup avec ce héros si peu conforme et pourtant adorable. Et c'est gagné !

Après avoir orchestré quelques séries animées à la fin des années 1970, le maître de l'animation Hayao Miyazaki livre sa première oeuvre avec "Le château de Cagliostro". Il nous fait suivre les aventures d'Edgar de la Cambriole, voleur virtuose qui va peu à peu s'intéresser à un mystérieux château où se trouve une princesse enfermée...

Alors on est ici bien loin des futures œuvres de Miyazaki comme "La Princesse Mononoké" ou "Le voyage de Chihiro", plus léger et moins poétique, préférant se concentrant sur l'aventure, l'action et l'humour. Et ça marche à merveille ! Démarrant sur les chapeaux de roue avec la sortie d'un braquage de casino, il ne nous laisse guère de répit et nous emmène dans une passionnante aventure sans temps mort où l'on navigue entre princesses, voleurs, trésors, contes ou autres secrets ancestraux.

Les héros sont vraiment attachants et intéressants, notamment ce voleur, talentueux, dragueur, imprévisible et capable de se sortir de n'importe quelle situation ainsi que ou cette princesse mystérieuse aux yeux bleus brillants. Miyazaki soigne aussi la galerie de personnages tournant autour d'eux, que ce soit ses complices, l'inspecteur ne cherchant qu'à le capture et face à eux, un méchant très méchant, mémorable, cruel et cupide à souhait. Efficacement, Miyazaki jongle avec brio entre plusieurs genres, n'hésitant pas à rajouter de l'humour, du polar ou encore de la romance à son récit, tout en gardant le suspense et le mystère sur plusieurs points. Entre cette course-poursuite ouvrant l'histoire et les escapades de notre gentleman cambrioleur sur les toits du château, "Le Château de Cagliostro" est un vrai régal.

De plus, les dessins sont vraiment bien foutues, un peu moins précis que les futures œuvres lyriques du maître, mais adéquat à l'aventure proposée. Miyazaki soigne bien les divers décors du film et notamment le château et ses intérieurs, lorgnant vers le gothique et parfois très typé 80's (notamment avec les lasers) apportant une touche non négligeable au charme de l'oeuvre, bien aidée par une bande originale collant à merveille aux images.

Premier film du maître et première réussite. Loin d'être un Miyazaki mineur mais une aventure riche, marrante, romantique et passionnante de bout en bout, dégageant un charme fou avec des personnages fort sympathiques.

Si Miyazaki rime avec Ghibli (le pire, c'est que c'est vrai!), ça n'a pas toujours été le cas. En effet, son premier long métrage est un film de commande adapté d'une série japonaise mettant en scène Edgar de la cambriole, gentleman cambrioleur hilarant accompagné de son acolyte toujours une cigarette ou deux au bec et sa mitraillette sur le dos. Ensemble, en essayant de faire tomber les Cagliostro qui fabriquent des faux billets dans leur château, ils vont tenter de libérer la princesse enfermée dans le château pour être mariée au comte de Cagliostro afin de récupérer l'héritage familial. Oui, c'est très simple, mais efficace parce que ponctué de rebondissements corrects et de personnages hauts en couleur très amusants. Malgré tout on sent quelque peu le style du réalisateur, à commencer par le générique d'introduction très ressemblant à celui du château dans le ciel, ou la présence de machines volantes ainsi que quelques plans d'ensemble sur le château caractéristiques des décors contemplatifs que l'on retrouve dans tous les films du bonhomme. Le film est un vrai plaisir et ce pour une raison : c'est un film fun. Courses poursuites, gags, fusillades, quiproquos, personnages hilarants comme ce commissaire d'interpol. D'ailleurs, c'est marrant de voir les représentants de la France ou des Etats-Unis à l'onu (véridique) parler japonais, v.o oblige. Bon c'est un film classique qui fait typiquement dessin animé japonais de l'époque, on a pas encore atteint le style du réalisateur apparu dans Naussicaa, mais malgré tout les touches d'humour sont typiquement Miyazakiennes (ça je ne l'ai jamais vu nulle part, aurait-je inventé un mot?) et quelques beaux moments contemplatifs justement, comme un travelling montrant les murs du château. Bon c'est qu'une ébauche, ne demandez pas le voyage en train de Chihiro dans le genre scène "tu te tais et tu regardes", mais ça vaut tout de même le détour, c'est assez joli. Un premier film fun, très classique certes et pas surprenant, mais un bijou d'humour et de divertissement, sans doute le film le plus drôle du réalisateur. D'autant plus que le visuel n'a pas trop vieilli, le style est différent de celui du futur studio Ghibli et fait plus dessin animé télévisé de l'époque, mais l'énergie déployée fait plaisir. Un (vrai) bon divertissement comme il en faudrait plus de nos jours.

Premier long métrage de MIYAZAKI. Même si c'est une oeuvre de commande (adaptation en long métrage du manga Lupin III, alias Edgar de la Cambriole), nous voyons ici le thème privilégié du réalisateur, la préservation de la nature. Le trait simple et léger. Nous sommes face à son premier chef-d'oeuvre, qui est en plus un hommage ouvert au Roi et l'oiseau de Paul GRIMMAULT.

Hayao Miyazaki maîtrise l’œuvre du début à la fin, et même si on ne connais pas le dessin animé original on n'a pas de mal à nous mettre dans le bain, c'est drôle, c'est léger, c'est ingénieux et certains instants sont magiques comme seul Miyazaki sait en créer, puis la bande son est mythique.

Un très beau film d'animation réalisé par Hayao Miyazaki. C'est son tout premier long-métrage mettant en scène le gentleman cambrioleur Edgar de la Cambriole plus connu sous le nom d'Arsène Lupin III.

Le personnage principal dégage une sympathie communicative, même si l’esprit du vrai Arsène Lupin est très mal retranscrit en dessin animé. C’est plutôt original et créatif, mais un peu long et certains personnages sont énervants.

100 minutes trépidantes et pétillantes d'inventivité et de dynamisme qui réjouiront les enfants et leur parents

tres bon dessin animé.un régal en famille.le premier de Miyazaki et dèjà cette touche d'intelligence et de virtuosité.

Magnifique. Un film qui nous replonge dans la préhistoire du manga d'animation. Tout juste avant les fatidiques années 80, à partir desquelles se développeraient toutes les franchises cultes du genre. On a affaire en l'occurrence à la première réalisation de Miyazaki. La "patte" du bonhomme, loin d'être flagrante sur toute la longueur du film, apparaît par petites touches, par-ci, par-là. On aurait pu s'attendre de ce fait à une sorte de premier essai un peu brouillon, mais dans mon cas, ça a plutôt été l'inverse. Ce film a la particularité de mettre en scène un onirisme évitant une surenchère qui, selon moi, aurait tendance justement à nuire à l'onirisme du Miyazaki moyen. On s'y croit plus. Quelque part, ça rend mieux le regard que pourrait porter un enfant sur le monde, et j'aime ça. Donc voilà. Je l'ai vu à une époque où je n'attendais vraiment plus rien de Miyazaki, et j'ai eu une sacrée surprise.

Très bon miyazaki, dans le top 5. Bien qu'il n'y ai pas toute la poésie d'un chef d’œuvre tel le château dans le ciel, l'histoire est prenante, le rythme est soutenu et on ne voit pas le temps passé.
Les décors sont bons pour l'époque.

Une histoire géniale, de l'action tout le temps, un humour omniprésent, ajoutez à ça la patte de Miyasaki et on obtient un chef d'oeuvre.

Un film d'animation où on retourne quelques décennies en arrière avec une qualité d'image digne des dessins animés dans les années 80. il y a le bon voleur le méchant conte et la pauvre princesse. pour certaines vois je n'ai pas trop aimé le doublage en français. autrement c'est un film d'animation qui mêle une certaine lenteur a du suspense soutenu

Bien, une belle histoire, des personnages originaux mais je fût un peu déçu par ce film, je m'attendais à mieux.

Superbe dessin animé. Il date de 1979 mais il est magnifique, les personnages sont géniaux,...j'ai adoré !