Avis : Demons - Page 2

Film mythique du fils de Lamberto Bava, on a ici un film ancré style années 80, des effets spéciaux et des couleurs kitsch, des acteurs risibles mais la magie opère, le tout est assez glauque voire dérangeant par moment, et même assez gore quand il le faut. Un bon vieux film de zombies d'époque pour ceux qui veulent se replonger dans le trash à l'ancienne.

Quand on s'intéresse au cinéma d'horreur et qu'on a vu la quasi-totalité des bons films du genre, on est obligé d'agrandir ses horizons... Dans ce contexte, Demons n'est pas mal du tout !

Un grotesque film d'horreur souffrant d'une interprétation pitoyable et n'installant à aucun moment un climat de frayeur ou d'inquiétude sinon à la limite on peut prendre ce film comme un amusant nanar. La seule chose réussie dans Démons c'est sa BO. Dommage tout de même pour Démons car d'habitude je suis un bon client du bis italien (mais il était meilleur dans les années 70 que dans les années 80).

Pas d'originalité flagrante, mais par rapport à des productions actuelles, on se dit qu'à l'époque c'était mieux.

Être un "fils de" c'est toujours compliqué, c'est d'autant plus compliqué lorsque le paternel en question est l'investigateur d'un des genres les plus prolifique du cinéma bis Italien. Heureusement recevoir l'aide bienfaitrice de celui qui a révolutionné ce même genre, ça n'a pas de prix.

Que tirer donc de cette énième réinterprétation du film de zombis ? Et bien déjà de l'originalité: des zombis qui ne sont pas vraiment des zombis mais qui restent assez effrayants comparés aux "mollusques" des films de Romero, un décor assez surprenant et inhabituel, des meurtres plutôt efficaces une double mise en abime (nous sommes des spectateurs qui assistons à un film de spectateurs regardant...un film)
Bon après ce film, comme beaucoup de film d'horreur bis Italien, souffre de quelques défauts: Un jeu d'acteur proche du néant, une intrigue...euh...quelle intrigue? Un retournement final grotesque (ouvrant la porte à une suite qui naitra (malheureusement) quelques années plus tard) .

Au final Demons est un bon film, certainement pas un chef d’œuvre mais un bon divertissement qui viendra égayer vos soirées ciné/popcorn du samedi soir.

Malgré un air de déjà vu et des acteurs peu inspirés, Démons est un divertissement sympa et efficace qui sent bon les 80's. A voir pour les fans du genre

Voilà bien le genre de film où la note finale n'a pas grand sens... Si je devais évaluer le plaisir que j'y ai pris, "Demoni" récolterait un solide 7/10. Si je devais évaluer ses qualités cinématographiques, ce serait un petit 5/10. Je coupe donc la poire en deux !
Dans ce film réalisé par Lamberto Bava et produit par Dario Argento (dont le nom apparait en grandes pompes sur l'affiche !), des individus sont conviés à une projection mystérieuse, dans une salle de cinéma méconnue. Rapidement, les actions à l'écran feront écho à nos protagonistes, qui vont se retrouver un à un infectés puis transformés en démons sanguinaires (c'est histoire de ne pas dire "zombie"...).
Clairement, les personnages sont mono-dimensionnels et ne seront jamais vraiment développés. Ils ne brillent pas non plus par leur intelligence, ni par leurs dialogues simplissimes, ni par le jeu approximatif des acteurs.
En revanche, Lamberto Bava a mis le parquet sur le reste ! Une ambiance rougeâtre de bel effet. Une belle exploitation d'une salle de cinéma comme décors. Des scènes sanglantes nombreuses, très généreuses, et aux trucages particulièrement réussis.
S'ils sont certes superficiels, les personnages sont en fait des caricatures volontairement grotesques, qui vont rapidement basculer le récit dans un esprit très jouissif. Ainsi, on trouvera parmi nos spectateurs les sempiternels étudiants lubriques, mais également un souteneur et ses deux "associées", ou un aveugle !
C'est bien simple, ça n'arrête pas sur 1h30 (jusqu'à un générique de fin qui dévoile encore de l'action !), et c'est fun de bout en bout.
Cerise sur le gâteau : la BO du film est des plus sympathiques, surtout si vous êtes amateurs de rock/metal. On a le droit aux compositions du Goblin Claudio Simonetti, et à des chansons, de Saxon, Motley Crüe, Billy Idol, ou Accept. Tout ce que demande le peuple !

J’ai trouvé dans ce Démons ce que j’étais venu y chercher. A savoir un bon bis italien bien crade ne lésinant pas sur le gore et le mauvais goût. L’histoire de cette projection d’un film d’horreur qui va tourner au film d’horreur dans la salle même est sympathique, la galerie de personnages est variée (bien qu’ils soient tous très stéréotypés) et le côté fun de la chose est assumée avec notamment un final très grand guignol. Toute proportion gardée c’est un film dont l’ambiance fait penser au Zombie de Romero (sans son aspect politique) et qui glisse vers Evil Dead. Les maquillages qui sont l’attrait principal du film sont réussis. Pour moi le plaisir n’a été gâché que par une Vf très inégale et un montage vraiment limite, mais le plaisir d’un spectacle régressif était la.

En 1986, le cinéaste Italien Lamberto Bava (le fils du célèbre Mario que tous les fans d'horreur connaissent bien) réalise « Demons », un petit film « gore » rigolo, qui est peu à peu devenu un classique du genre. Il faut d'ailleurs reconnaître que les années 80 ont été un véritable vivier pour ces œuvres fauchées mais qui laissaient une large place au bricolage et à la débrouille. Les effets spéciaux « fait maison » à grand renfort de pâte à modeler et d'hémoglobine en sont d'ailleurs la plus belle illustration. C'est vrai que les efforts des techniciens font un peu sourire aujourd'hui... mais il ne faut pas oublier qu'ils ont réellement terrorisé bon nombre de spectateurs de l'époque. Côté scénario et distribution, par contre, c'est beaucoup plus compliqué de rester indulgent... l'histoire est tellement capillotractée qu'on se demande parfois où les scénaristes voulaient nous emmener. Il y a bien quelques idées intéressantes mais elles sont irrémédiablement noyées dans des situations improbables qui font parfois rire, mais qui peuvent aussi agacer. Quant aux acteurs (trices), la moyenne n'est quand même pas très élevée (et là, je suis généreux !) Au final, j'ai toujours un réel plaisir à redécouvrir cette œuvre culte mais je ne ferai sans doute pas l'unanimité à ce sujet... ceci dit, il faut déjà vous procurer le DVD et ce n'est carrément pas gagné !

Un film gore de Lamberto Bava assez bidon mais rattrapé par des morts bien crades et complaisantes... C'est tout ce que j'attendais de ce film qui inspira la séquence d'ouverture de Scream 2 de Wes Craven.

Epaulé par Dario Argento qui était encore une garantie solide à l'époque et par le trop rare Michele Soavi, Lamberto Bava ,fils du grand Mario, nous livre là un bon petit bis comme l'Italie nous en a livrer beaucoup pendant des années. Démons est donc un bon délire gore riche en hémoglobine très années 80's qui tire un peu dans le pornawac sur la fin mais s'assume complètement tout en ayant aucune prétention comme tout bon petit bis.

Démons pose problème. Perlent çà et là de très belles idées de mise en scène, ainsi que des trouvailles sanglantes plutôt délectables, à condition d’aimer le gore. Le souci, c’est que ces belles idées surnagent parmi tout un tas de références plus ou moins plagiées – on pense à Terminator, on pense au cinéma de Carpenter, on pense à Die Hard, on pense aux œuvres de Dario Argento ou du papa Bava – qui viennent alourdir l’ensemble et, surtout, amoindrir sa portée horrifique. Démons est une œuvre bête, capable du meilleur comme du pire. Si l’introduction de l’héroïne frôle le ridicule (la scène dans le métro), la mise en abyme dans le cinéma offre un beau crescendo apte à susciter l’angoisse chez son spectateur. Se jouent ici une vraie vision artistique, l’ancrage du présent métrage dans une tradition proche du giallo italien et du film de survie américain gonflé aux hormones et aux armes. Il manque à Démons une rigueur et surtout une cohérence qui lui aurait permis de réduire ses effets pour en décupler l’impact cinématographique. En résulte une œuvre foutraque, pas désagréable mais gâchée par une démesure inerte.

Gentil petit film,un peu vieillot mais,les effets speciaux sont assez reussis.A voir mais,il est facile de trouver mieux.Kenavo.

Bien. Supposez que vous vous rendez au cinéma. Vous allez y voir un film d’horreur par exemple. Un film d’horreur se passant dans un cimetière. Rien de bien folichon. Mais supposez aussi que ce qui se passe dans le film se produise aussi dans la salle de cinéma où vous vous trouvez. N’est-ce pas un vrai cauchemar? Eh bien ce cauchemar, c’est Dario Argento qui vous le fait vivre et ce pendant une heure et demie. Non, le maître du giallo n’est pas le réalisateur mais le scénariste de ce film. «Démons», film de cinéma bis italien et réalisé par Lamberto Bava (oui, le fils de Mario) est un drôle de délire. Bien entendu, pour adhérer à ce type de film, il faut apprécier un minimum le cinéma gore, ce qui n’est absolument pas mon cas. Comme dans toutes les petites séries B horrifiques, la réalisation ne suit pas et les acteurs sont complètement aux fraises. Ils sont laissés complètement en roue libre. Le réalisateur préfère uniquement se concentrer sur le gore. En revanche, le scénario a une certaine originalité: les protagonistes sont reclus dans une salle de cinoche. Nous sommes donc en présence d’un huis clos horrifique. Il faut le souligner. Mais il n’y a rien à faire, comme dans toutes les productions de ce genre, la dernière demie heure tombe trop dans la surenchère et il est difficile de ne pas décrocher. A noter tout de même une bonne bande son comprenant des titres de Mötley Crüe ou Saxon par exemple.

Imaginez que vous regardez un film de nonante minutes sur un de vos amis qui court dans une seule pièce en criant souvent pendant que la musique heavy metal des années 80 est diffusée par une radio bon marché. Cela vous donne une assez bonne idée de l'expérience de Démons. Il n'y a absolument aucun sens de la réalisation c'est la monotonie et un ennui total. Mais ajoutez une ou deux scènes avec un éclairage intéressant et certaines personnes proclament que c'est un classique. Y a-t-il quelque chose de bon dans ce film en quelque sorte. Quelques bons effets spéciaux et une partie de l'éclairage est intéressant. La mode des années 80 est amusante mais en fin de compte ce film est vraiment mauvais...