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    Le Silence de Lorna
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    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    104 abonnés 2 176 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 janvier 2010
    L'ENFANT DE LORNA. Comme d'habitude et c'est une bonne habitude, les freres Dardenne nous amenent du coté de Liege pour des histoires solides.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    93 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 novembre 2010
    Oui c'est bien écrit et bien interprété mais c'est tout ce que je retiens de ce film qui manque cruellement de musique...
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2013
    Le cinéma de Jean-Pierre et Luc Dardenne, derrière son apparente simplicité véhiculée par une caméra légère, rarement posée, révèle un discours métaphorique sur l’expression du cinéma par le truchement des affres sociales. Une telle prise en compte ne serait que fortuite si elle s’appliquait à un seul film («L’Enfant» est le plus représentatif). «Le Silence de Lorna» (Belgique, 2008) vient étayer cette hypothèse. La première preuve que les Dardenne ne cessent de discourir sur le cinéma à travers leur film est qu’ils prennent toujours le même registre de rapport entre les individus. Déterminées par l’argent et sa valeur mobile, les relations humaines se voient dépourvues de toute investiture. Une vie qui se vend, celle de Lorna ou de Claudy, ne vaut rien tant qu’elle n’est pas comprise dans un rapport marchand fluctuant. Les êtres humains sont vidés de leur existence propre au profit d’une mécanique, ils sont les objets-signes du cinéma. Autre symptôme de la pro-cinématographie des œuvres des Dardenne, ce refus de la stagnation, cette propension inextinguible à faire mouvoir la caméra au plus près des corps, dans un rapport presque tactile avec les personnages. Le mouvement, toujours le mouvement. Rien n’est plus représentatif du mouvement que le cinéma et la musique. Dans cette idée que les films des Dardenne trouvent un peu de l’essence du cinéma dans des intrigues sociales amorales, «Le Silence de Lorna» s’attache à une des plus belles problématiques : celle de la femme. Objet de regard et sujet du désir, la femme au cinéma est un fétiche, un fantasme fait corps. Lorna, dans l’environnement qui l’entoure, sert à Claudy de prétexte pour se défaire de son addiction à la drogue, aide Fabio à monter son premier «coup» avec des russes et n’apparaît, pour son petit ami Sokol, que comme un être à aimer, un corps avec qui faire l’amour. Lorna, femme albanaise et Femme du cinéma, fait le passage entre les hommes, sert de liant chimérique pour satisfaire les désirs.
    Alain D.
    Alain D.

    490 abonnés 3 201 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2022
    Un drame parfaitement mis en scène et écrit par Jean-Pierre Dardenne et Luc Dardenne. Avec "Le Silence De Lorna" les frères cinéastes nous proposent un scénario très noir, dont la finalité de l'intrigue reste toujours floue. L'histoire est parfaitement interprétée par Jérémie Renier et Arta Dobroshi qui réalise une grande prestation d'actrice dans un rôle délicat.
    Un film noir au rythme soutenu et dont on peut juste regretter le final, et l'absence de sous-titrage pour les dialogues russes.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2021
    Le silence de Lorna suit un fil implacable. D'abord, il y a le désespoir et le projet que Lorna doit monter pour s'en sortir, quitte à abuser de la loi du plus fort ; un projet qui implique le meurtre déguisé de son compagnon. Et puis il y a la culpabilité quand elle se fait rattraper par des sentiments qu'elle a trop longtemps mis de côté. Mais il est trop tard pour la compassion : le piège s'est refermé, l'appétit des hommes ne se négocie pas.

    C'est pourquoi je n'ai rien à dire sur le drame. C'est en sa qualité de film social que je le désavoue un peu plus, car je n'ai pas vu un de ces tableaux désintéressé que les Dardenne aiment à peindre de leur chez-eux. Souvent, l'histoire de Lorna est plus relatée pour notre satisfaction personnelle que pour construire quelque chose. Ce n'était pas un mal jusqu'au moment où j'ai eu l'impression de regarder ce film pour avoir la conscience tranquille, me disant que je m'intéressais à la cause des démunis et des déséspérés.

    Les œuvres des Dardenne n'ont jamais servi à ça : elles nous plongent dans la misère et on ne peut que la vivre ; il n'y a plus d'avis à avoir, et seule l'expérience compte. Si je reste sur une légère déception, c'est parce que ce n'est pas pas le cas avec Lorna.
    Jérôme H
    Jérôme H

    137 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2009
    L'ambiance très froide et cette femme perdue m'ont vraiment touché. Souvent mal à l'aise mais souvent étonner par ce côter laboratoire humain en phase de test... (j'ai cru voir une expèrience ce dérouler devant moi).
    Chapeau aussi au responssable de la photographie car les vetement de couleur sur fond blanc de tout les mur et visage, représente magnifiquement le film.
    dejihem
    dejihem

    117 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 août 2008
    "Beau", "drôle", "ensoleillé", ne sont bien sûr pas les mots-clés qui caractérisent ce film. J'ajouterai aussi "émouvant".
    Est-ce le traitement ou le sujet ? Mais alors, rien, nada, aucune émotion.
    Vivez simplement heureux en attendant la mort.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2012
    Devant l'enthousiasme de la critique, c'est plein d'espoir que je suis allé voir "Le Silence de Lorna", à la fois alléché par la cruauté du sujet et porté par mon admiration pour l'oeuvre des frères Dardenne. 1 h 45 après, c'est surtout la perplexité qui m'habitait. Perplexité devant l'impression de n'avoir retrouvé ce qui fait la qualité des films des auteurs de "Rosetta" que par intermittence, avec notamment une fin qui ne cadre ni avec leur style, ni avec ce qu'ils nous avaient donné à voir du personnage de Lorna.

    Est-ce le déplacement de 10 km du lieu de tournage, de Seraing à Liège ? Sans doute pas, puisque comme toujours, les personnages sont cadrés serrés et que jusqu'à la scène finale il n'y a aucun plan d'ensemble ; ne verrait-on pas les plaques minéralogiques blanches et rouges qu'on pourrait se croire dans n'importe quelle métropole européenne.

    Est-ce le choix d'utiliser une caméra 35 mm qui auraient transformé leur style narratif, puisqu'ils expliquent : "Nous avons fait des essais avec 5 caméras numériques, une 35 mm et une super 16 mm. Ce sont les images tournées de nuit avec la 35 mm qui étaient les plus proches de ce que nous cherchions. Par ailleurs, nous avons décidé que, pour ce film, notre caméra bougerait moins, écrirait moins, serait plus là pour enregistrer. Le poids de la 35 mm, sa plus grande inertie étaient dès lors intéressants pour notre film." Hypothèse séduisante, puisqu'en limitant les mouvements de caméra (je dis "en limitant", car on n'est pas encore chez Tsai-Ming Liang) et en réduisant sa place dans l'écriture, ils mettent plus à nu le scénario.

    Or, c'est justement au niveau du scénario (pourtant objet de leur prix à Cannes) qu'il me semble que le bât blesse. Pourtant, après un départ poussif mais intriguant (Qui est Claudy pour Lorna ? Quelle est la raison de cette cohabitation marquée par la dépendance et l'agacement ? A qui téléphone-telle ?), la dynamique du récit s'enclenche, autour de l'enjeu moral et narratif de savoir si Lorna réussira à convaincre Fabio de renoncer à son intention meurtrière.

    Dans la partie centrale du film, on retrouve la tension et la justesse des films précédents, avec une Lorna qui arpente Liège pour mener à bien ses différents projets comme Rosetta sillonnait Seraing pour trouver un travail, et des scènes étirées puis interrompues par un montage cut, jusqu'à la bouleversante ellipse qui marque le basculement du "Silence de Lorna". L'évolution de la relation de Lorna et de Claudy, qui culmine dans une superbe scène, soutend toute cette montée dramatique, porté par le jeu d'un Jérémie Rénier qui rappelle Denis Lavant dans "Les Amants du Pont-Neuf". Malheureusement, cette équilibre acrobatique se perd à partir du moment où Lorna rencontre le mafieux russe ; le récit bascule alors dans un mélodramatisme didactique, et Lorna qui avait traversé la première moitié du film avec une force intérieure inquiétante, sombre dans un délire dont la justification psychologique est bien lourdement appuyée.

    Le scénario se perd dans trop de directions, contrairement aux films précédents qui étaient chacun structurés autour d'un enjeu moral, et cette dispersion finit par susciter l'ennui. S'il était resté centré sur la marchandisation de la vie humaine, avec ce fil rouge que représente l'argent (celui que Lorna retire pour Claudy dans la scène d'ouverture, et qu'il lui confie comme symbole de sa dépendance, celui que Lorna finit par accepter de Fabio, mille euros qui valent trente deniers, et celui du partage dans la voiture, pour solde de tout compte mafieux) et sur le prix que Lorna finira par payer pour son silence, il aurait sans doute permis de garantir en permanence cette fulgurance qu'il ne manifeste que par à-coups.
    http://www.critiquesclunysiennes.com
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    38 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2013
    Certaines des précédentes oeuvres des frères Dardenne, n'évitaient pas toujours, à mon goût, les écueils du misérabilisme et du sur-minimalisme. Le silence de Lorna m'a paru supérieur à ces opus antérieurs, pour l'avoir doté d'un solide scénario, qui fait flirter le film avec les frontières du polar et du film noir (sans rien perdre de sa portée sociale) ; et de personnages plus touchants, Claudy/Jeremie Renier en tête. Une réussite, qui si elle n'a pas rapportée une 3ème palme d'or aux belges (ça aurait été un peu usurpé tout de même), a été justement récompensé par le prix du scénario.
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    25 abonnés 510 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2013
    Un film choc et subtil à la fois. Le jeu des acteurs est excellent, Arta Dobroshi que je ne connaissais pas est criante de vérité dans son rôle. Pas grand chose à écrire de négatif sur cette réalisation des frères Dardenne, la mise en scène est épurée (peut être un peu trop) et donne une sensation de réalisme proche d'un docu-fiction.
    Le silence de Lorna n'a pourtant pas fait l'unanimité auprès des spectateurs et on peut le comprendre (si ce film m'a plu dans son ensemble, je dois bien avouer que malgré toutes ces qualités je ne le considère pas comme un chef d'œuvre mais juste comme un bon film, c'est agréable à regarder, prenant, mais une fois fini on passe vite à autre chose et on en sort pas... "marqué ")
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 septembre 2008
    Les frères Dardennes ont des choses à raconter ; leur dernier film est loin d'être dénué d'intérêt. Mais entre un récit arythmique, une actrice principale déphasée et un final absurde, le discours se dilue et l'alchimie ne prend pas. Pour la prochaine fois, quelque chose d'un peu plus précis et moins marqué de leur label serait bienvenu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 juin 2009
    "Le silence de Lorna" allie scénario brutal et réalisation austère pour un nouveau film choc des frères Dardenne où le silence domine les mots. Comme toujours leurs interprètes sont justes et touchants, mais on retiendra surtout la composition de l'éblouissante Arta Dobroshi. Une tragédie moderne maîtrisée et (forcément) bouleversante.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 novembre 2010
    Comme ils en ont l'habitude, les frères Dardenne réalise un drame social sordide. Dans celui-ci, ils se penchent sur le thème des mariages blancs organisés de manière illégale, un sujet brûlant et délicat. Pour réaliser ce nouveau mélodrame, les deux belges misérabilistes décident de ralentir encore plus leur rythme habituel au point que la petite histoire tragique de cette albanaise semble morne et particulièrement longue jusqu'à sa fin décevante qui nous ferait presque conclure qu'on a tristement perdu notre temps de triste tableau de la déchéance humaine.
    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 022 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 octobre 2016
    Aurais je un problème avec mes réalisateurs préférés dès lors qu'ils centrent leur film sur une femme venant de l'est de l'Europe et s'établissant à l'ouest ? Cela avait déjà été le cas avec "It's a free world" de Ken Loach et ça recommence avec "le silence de Lorna" des frères Dardenne. De nouveau, j'ai été gagné par l'ennui, cette fois encore généré par la grande maladresse dont fait preuve le film. Franchement, on reste ébahi que ce film ait pu avoir le prix du scénario au dernier Festival de Cannes, alors que c'est justement le scénario qui représente son gros point faible. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'on ne peut pas croire une minute à l'histoire qu'il raconte. Que des truands envisagent d'organiser un mariage blanc entre une immigrée albanaise et un junkie belge, pour qu'elle puisse, quelques semaines plus tard, une fois le divorce prononcé (ou le junkie trucidé par overdose), faire de nouveau un mariage blanc pour qu'un russe puisse acquérir la nationalité belge, ça vous parait crédible ? A moi, non ! Le problème, c'est que, lorsque je ne crois pas au scénario d'un film, je m'ennuie. Alors, bien sûr, c'est plutôt bien mis en scène, mais on notera que c'est de façon très différente des oeuvres précédentes des Dardenne. Le personnage de Lorna (l'immigrée albanaise) est irritant, mais l'actrice (Arta Dobroshi) est excellente. Jérémie Renier joue très bien le rôle du junkie, qu'il arrive même à rendre sympathique. Manifestement, ce film devrait plaire au plus grand nombre. Il ne m'a pas plu !
    Fabrice G
    Fabrice G

    105 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2010
    Arta Dobroshi est au centre de ce film. Elle interprète Lorna, jeune immigrée albanaise venue chercher la nationalité belge. Les frères Dardenne dresse le portrait d’un jeune femme courageuse et combattante. Pour obtenir la nationalité belge et pouvoir ouvrir le snack de ses rêves, la jeune femme a dû épouser un junkie nommé Claudy (parfait Jérémy Renier). Mais parce qu’elle devra à son tour épouser un Russe, il va falloir faire disparaître Claudy. Lorna saura t’elle garder le silence ? Et est-elle humainement prête à supporter la mort de Claudy ? Au fur à mesure qu’avance le film, les réalisateurs nous informe sur cette femme, son but, où elle veut en venir. Le scénario, récompensé au festival de Cannes, est ainsi composé de rencontres, de discussions entre Lorna et les autres personnages du film, chez elle, dans la rue, dans un bistrot... Les frères Dardenne ose une ellipse brutale au milieu du film, évitant les explications superflues, tout ce qui compte c’est Lorna, et comment elle va se sortir d’un engrenage dont elle ne contrôle plus rien. La mise en scène est sobre, permettant de prendre du recul sur un drame sur fond d’immigration et de trafics de papiers. Mais les frères n’en oublient pas l’essentiel : l’humanisme. Lorna, qui ne possède que son corps, tente tout ce qu’elle peut pour éviter les pires situations allant jusqu’à se confronter à un mafieux qui ne lui laisse aucune manœuvre, elle doit juste se plier à ce qu’il demande. Mais Lorna est forte, courageuse et intègre, son interprète, Arta Dobroshi, est une magnifique révélation de cinéma. Un très beau film sobre et terriblement juste.
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