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dougray
207 abonnés
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3,5
Publiée le 26 juillet 2010
Film sans grande prétention auteuriste, "Desperado" restera comme le film qui a révélé Robert Rodriguez à Hollywood et imposé Antonio Banderas comme le nouveau macho latino du cinéma US. Il faut dire que l’intrigue tourne entièrement autour de ce mystérieux Mariachi, filmé sous toutes les coutures et magnifié à chaque plan. La mise en scène du réalisateur mexicain trouve d’ailleurs tout son sens avec son montage nerveux, ses ralentis magnifiques, ses flash-back endiablés (le récit de Buscemi ou l’évocation du passé du Mariachi) et surtout ses époustouflantes séquences de fusillades dopées par une BO terriblement latine. Et il faut reconnaître que Robert Rodriguez a su conserver son intégrité artistique en ne se laissant pas bouffer par le cahier des charges des studios hollywoodiens (qui l’ont repéré après son 1er film, El Mariachi, dont "Desperado" est un reboot bénéficiant de moyens plus conséquents). Un style qui demeurera d’ailleurs inchangé de film en film au point d’être devenu un genre à part entière via sa société de production Troublemaker. Rodriguez prouve également qu’il sait s’entourer d’acteurs de talents et de vraies gueules de cinéma. Autour d’un Antonio Banderas charismatique comme jamais, on retrouve la torride Salma Hayek (la découverte du film), le génial Joaquim de Almeyda en baron de la drogue, Steve Buscemi en complice malchanceux ainsi que les futurs habitués du réalisateur que sont Cheech Marin, Danny Trejo et Quentin Tarantino (auquel s’ajoute le cameo de Carlos Gallardo, le Mariachi du film d’origine). Du pur concentré de fun qui ne s’encombre pas de psychologie pour se concentrer sur le spectaculaire pur et une intrigue simple et poignante (avec une petite révélation finale assez inattendue).
Un des films phare d'Antonio Banderas, avec Zorro. Un scénario qui lui fait la belle place, au cœur d'une action et d'un suspens qui animent Desperado du début à la fin.
Tandis qu'un air de guitare acoustique retentit, les balles fusent et les cow-boys détallent, volant à travers le saloon au rythme des coups de feu incessants d'El Mariachi. Robert Rodriguez et Antonio Banderas; un duo de choc pour un film d'action amusant. Appréciable, le film divertit sans difficulté, même si le cinéaste et tous les acteurs en font beaucoup trop. Cette démesure trop appuyée rend ainsi ridicules certaines séquences. Du "bim bang boom" efficace et pas cher qui ne fera oublier qu'un temps le manque d'originalité du scénario.
La vengeance d'un guitariste mutilé dont la femme a été assassinée. De la série B de luxe comme on en fait plus, avec personnages typés, vannes bien senties, Salma Hayek oversexy, et artillerie lourde. Sans oublier une bande originale d'anthologie. Robert Rodriguez sait réussir ses films de genre tant on le sent à l'aise au soleil dans la sueur et la poussière. Et on se contre-fiche que le scénario ne soit pas très élaboré. C'est tout l'intérêt du projet: du basique bien foutu et jouissif. Et en plus, le film se bonifie avec le temps.
Scénario nettement plus mince que celui de "Machete". En fait, ce récit de vengeance est avant tout le prétexte à des séances de flingueries plus déjantées les unes que les autres, et là est le point fort du film, car c'est tellement bien filmé que c'en est drôle. On rit de temps en temps, mais pour le reste plutôt moyen. Assez bon divertissement quand même.
Une histoire de surhomme, la mise en scène entrecoupée de passage couillon au commun gun fight, le gaucho mexicain talonne le cowboy classique. Pas de cheval mais une guitare sur la route afin d’assouvir sa vengeance rester en travers de la gorge contre un baron de la drogue. On verra d’ « El mariachi » qu’être assassin n’est pas son métier de base, de la librairie au maniement d’arme silencieux. À la recherche du boss sans perte de vue, les collègues musiciens desperados font front face au plan B, la révélation livre un suspense sans surprise au bout. Les armes sous l’instrument pour se défendre au cas où le temps de parcours persiste, encore guest star pour le réalisateur acteur depuis « une nuit en enfer », ayant le goût de la bière.
« Desperado » est un très bon film d’action, malgré le rachitisme de son intrigue et le développement de ses personnages qui apparaît un peu trop fluet. Le plaisir de ce film se trouve dans la surenchère de violence procurée par la débauche de fusillades. L’action est omniprésente et la photographie se focalise particulièrement sur cet aspect. Le casting est très bon et le duo formé par Antonio Banderas et Salma Hayek est non seulement très esthétique, mais dégage une forme d’effervescence permanente. Le film qui aura certainement permis de lancer la carrière américaine de ces deux icônes hispaniques. A voir, et à revoir avec plaisir !
oui plutôt pas mal comme film d'action de Robert Rodrguez c'est vraie que en général c'est film sont bon mais quand même yen à des moins bon que d'autre c'est le cas de celui là. Bon mais sans plus meme si Antonio Banderas et top dans ce rôle cest vraie que l'histoire est moyenne suand meme. Le rôle de Danny Trejo et Quentin Tarantino sont pas mal
Un genre de western moderne entre Antonio Banderas et un cartel de la drogue tenu par un psychopathe... Le début est assez prometteur avec Steeve Buscemi comme ami du héros, une tension, et des dialogues bourrés d'humour noir... La blague de Tarantino instaure une ambiance. Et puis on va vers de plus en plus de coups de feu et d’action assez spectaculaire, quoique un peu trop irréaliste : le Mariachi effectue des prouesse pour éviter toutes les balles et vise toujours parfaitement. En parallèle une histoire d'amour prend forme avec une femme libraire (Salma Hayek)... Pour faire court : l 'ambiance est assez bonne, mais le scénario s'avère bien trop simple, et l'habileté du héros bien trop irréaliste.
En 1992 débarquait un jeune réalisateur texan au Festival de Cannes avec son autoproduit El Mariachi, thriller en espagnol, énergique, drôle, mais clairement fauché, des effets spéciaux aux acteurs non-professionnels.
En 1995, Columbia lui offrit la possibilité de réaliser une suite-remake de ce premier film, Desperado. Robert Rodriguez avait donc de l’argent pour pouvoir assumer ses ambitions et servir le carnage qu’il voulait. Desperado surnage pendant près de quarante-cinq minutes, tant qu’il y a les excellents Steve Buscemi & Quentin Tarantino à l’écran (les deux cinéastes ayant eu leurs premier succès en même temps et étant devenus amis depuis). Lorsque les acteurs quittent le film, ce dernier s’écroule, se transformant en actioner bourrin mais débile, vraiment très moche et mal filmé. Rodriguez ne sait plus sur quel pied danser, s’il faut être sérieux ou réaliser un nanar jouissif. A se mélanger les pinceaux, on tombe dans le navet le plus ennuyeux.
Desperado est donc un film en demi-teinte. Amusant 45 minutes, pénible tout le reste, le film est rageant. Peut mieux faire, Robert Rodriguez.
Bon c'est quand même mieux que "El Mariachi" ça se voit qu'il y a plus de budget. Après bon ça reste un film passable avec quelques longueurs. Les gunfights sont sympa mais c'est à peu près le seul intérêt du film, l'histoire ne casse pas des briques. 2,5/5
Sorte de suite à "El Mariachi", "Desperado" avait tout pour être meilleur : plus de moyens, des acteurs plus charismatiques, plus de second degré. La première partie du film est prometteuse, à commencer par la longue introduction (8 minutes) où Steve Buscemi raconte une histoire qui ne laisse pas insensible les piliers de bar auxquels il s'adresse. Avec une bonne bande-son et une bonne dose d'humour, Rodriguez semble annoncer ses meilleurs films à venir ("Une nuit en enfer", "Machete"). On prend plaisir à voir Quentin Tarantino dans un petit rôle très bavard, et Danny Trejo dans un petit rôle... muet, mais marquant. Malheureusement, spoiler: quand Buscemi/Tarantino/Trejo disparaissent du film , que reste t-il ? Un Antonio Banderas en reconversion américaine post-Almodovar et une Selma Hayek dont les talents d'actrice n'allaient pas plus loin que son indéniable sensualité. Surtout, la deuxième partie du film devient franchement ennuyeuse, même plus que "El Mariachi", mais avec plus de moyens, donc forcément plus frustrant pour le spectateur. Le demi-échec de "Desperado" est dû au manque de rigueur de Robert Rodriguez, capable du meilleur comme du pire, à l'échelle de ce film comme de sa filmographie dans son entier.
Que pleuvent les balles et ce ne sera pas sa détermination qui les arrêtera, bien au contraire. La figure vengeresse, souvent solitaire, est toujours efficace au cinéma, Banderas adopte quelques traits du drifter d’Eastwood et devient le temps d’un film, une légende, un mythe. L’ambiance instaurée est donc réussie, la ridiculité de certaines situations ainsi que l’exagération d’autres apportent une réelle touche comique, dans la lignée du ton du film, peu crédible mais c’est bien tout l’intérêt. Le spectacle, en effet, est primé dans "Desperado" et non le portrait psychologique des personnages, ce sont les acteurs qui en apportent. Antonio Banderas, comme toujours, apporte une réelle profondeur et incarne pleinement son personnage, sa facilité pour l’approfondir est même unique et visible avec tous ses jeux. Salma Hayek, sa partenaire, est intéressante, tout comme Joaquim de Almeida et sa crise paranoïaque. Quelques plans remarquables aussi. A voir!
Un excellent film de Rodriguez, un western moderne version mexicaine, totalement déjanté, plein de guns fight, d'humour et de scènes d'actions plus dingue les uns que les autres. Certes le scénario est assez basique mais on ne boude pas son plaisir à suivre la vengeance d'El Mariachi (incarné par un très bon Antonio Banderas). A voir, ne serais ce que pour la musique et la sublime Salma Hayek.
Bon le film a pris un peu cher avec le temps mais il reste fun et c est tout ce qu on peut demander à ce genre là. Je préfère Une Nuit en enfer mais le plaisir de retrouver Antonio Banderas dans un rôle où il prend visuellement du plaisir. Pop corn et ça fait du bien.