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    Rumba
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    3,0
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    123 critiques spectateurs

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    Ghost_face
    Ghost_face

    56 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2008
    Le talentueux trio que forme Dominque Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy propose avec RUMBA une comédie certes burlesque et décalée mais avant tout attachante, d’un humour qui fait mouche dont la qualité en fait la marque de fabrique et dont le scénario aussi simple soit-il est bourré de tendresse et de subtilité. Les gags ne tombent jamais à plat, les dialogues sont rares mais c’est cela qui fait tout le charme de cette comédie atypique où les acteurs/réalisateurs sont géniaux tant par le choix des situations plus cocasses et loufoques les unes que les autres que par la simplicité et l’authenticité qui se dégagent du film et des personnages. RUMBA est une danse légère, euphorisante et entraînante remarquablement rythmée avec un tempo et une cadence jamais rompus, 1h17 de bonheur communicatif!
    Caine78
    Caine78

    6 030 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 octobre 2010
    Il est clair qu'il ne faut pas aller bien loin pour trouver les influences d'Abel et Gordon, qui lorgne clairement sur le cinéma de Tati et le comique du muet. Et c'est vrai que l'on peut prendre un certain plaisir burlesque au début de ces aventures, notamment dans certaines scènes assez cocasses. Cela dit, on a l'impression que le rythme s'essouffle assez rapidement et que l'ensemble ne va pas pouoir tenir très longtemps. C'est hélas bien ce qui arrive, tant le reste du film est au mieux inégal, au pire irritant. On se retrouve en effet parfois à la limite de la lourdeur, et quelque peu embarassé d'un scénario qui nous raconte vaguement une histoire qui n'en est pas vraiment une. Cela dit, il faut avouer qu'Abel et Gordon sont tout de même de bopns roublards, car malgré cet enchainement bien peu convaincant et assez peu pardonnable, ils arrivent tout de même à nous mettre en boite au moment ou l'on commençait à s'agacer vraiment, les gags redeveant alors plus inveitfs et savoureux. De plus, les quelques scènes de danse sont superbes, qui plus est sur une musique cubaine du meilleur effet. Ces qualités nous poussent ainsi à une certaine indulgence, mais il faut néanmoins avouer que l'univers des réalistaeurs reste beaucoup trop refermé sur lui-même pour pouvoir rendre l'ensemble vraiment universel. Dommage, car beaucoup de thèmes sont traités, comme la solitude, la tristesse, les problèmes de couple, et de plus de manière comique, ce qui montre bien qu'il est possible de rire de tout et que cela dépend simplement du traitement que l'on lui donne. Quelques-uns apprécieront donc, beaucoup resteront à quai, et cela malgré d'indéniables qualités. Reste maintenant à écrire une véritable histoire et aller jusqu'au bout de ses idées, car en définitive, avouons-le : le spectacle est loin d'être exaltant, et cela malgré quelques très bonne scènes donc. A bon entendeur...
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    208 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 octobre 2008
    Il y a une polémique qui voudrait différencier au cinéma le «plan» du «tableau». Par cette nuance étymologique on en revient à l’éternelle dichotomie du cinéma qui partage les cinéastes entre l’école Lumière (le plan, la vue) et l’école Méliès (le tableau). «Rumba» (France, 2008) de Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy s’inscrit dans la seconde. Leur film, d’une coloration soutenue à faire pâlir Tati, enchaîne les tableaux dans une mise en scène du monde comme plateau de jeu burlesque et implosant de tonalités vives. Dans cette figure du comique à la mécanique huilée, le plaisir est immédiat, il est celui-là même qu’éprouve l’enfant guilleret devant une saynète de Guignol. Le travail effectué sur la saturation flash des décors de Nicolas Girault laisse l’impression d’assister à des images, des tableaux, plus que des plans, réalisés selon l’esprit de l’illustration. Cette réductibilité du corps dans un cadre rigide et resserré comme sur une page de livre pour enfant donne au trio burlesque l’intrigante sensation d’être confiné dans des cases, réduits à laisser leur corps s’affoler de tristesse ou de naïveté dans des situations inextricables. La relation du couple heureux (même encore quand s’enflamme par mégarde leur maison) avec le suicidaire met en pratique un comique de situation reposant sur le décalage. Face à la joyeuse esthétique du film, inspirée d’une plastique puérile euphorisante, «Rumba» atteint des limites en ne faisant que reformuler dans une culture de l’explosion bariolée les différents registres de comique. Le plus courant, avec le comique de personnalité, est celui du comique de situation, basé sur le déphasage des circonstances entre elles. Abel, Gordon et Romy ont la tendresse des clowns. Ce statut, a priori, les éloigne de l’écran cinématographique. Le défaut reste qu’ils ne réussissent pas à outrepasser cet a priori et demeure dans le tableau du cirque, omettant la vive énergie dont disposent les moyens du cinéma.
    wykx
    wykx

    38 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 septembre 2008
    Un film ultra savoureux, poétique à souhait. Quelques scènes d'anthologie à mourir de rire. J'ai aimé les couleurs, les situations, les décors dont on n'a pas besoin... bref c'est une bonne dose d'humour. Ca fait du bien !!
    njer57
    njer57

    25 abonnés 322 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2008
    Après L'Iceberg Dominique Abel, Fiona Gordon et Bruno Romy reviennent avec une nouvelle petite pépite d'humour burlesque. Dialogues minimalistes, long plans séquences fixes, acteurs proches des clowns du cirque, les trois réalisateurs, et acteurs principaux, reviennent aux bases du cinéma et s'imposent comme les dignes héritiers de Chaplin ou de Keaton. L'histoire simpliste leur permet de laisser libre cours à leur imagination, créant des situations absurdes mais hilarantes malgré quelques clichés et gags convenus (en même temps on va pas leur demander de réinventer l'humour). Tout les éléments du film (décors, costumes, répliques,...) transposent le spectateur dans un monde en dehors de toute réalité où l'absurdité règne en maître. On en ressort revigoré et avec un grand sourire aux lèvres, pour peu qu'on aime ce genre d'humour bien sûr.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 octobre 2008
    Drôle, poétique, beau, étonnant, différent. Deux trois scènes en trop mais c'est pas grand chose tellement on est content que ce genre de cinéma-là existe encore.
    cristal
    cristal

    165 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 août 2011
    Encore un OVNI pour Abel, Romy et Gordon, après "L'iceberg" (2006). "Rumba" se présente comme un objet atypique, séduisant, fragile et incomestible sans une quelconque connaissance des dispositifs du cinéma burlesque, muet et des effets de mimes. Film dansé, étoilé, défilé, "Rumba" est une petite chanson discrète mais forte, qui mêle la magie du plan au scintillements secrets du silence. Tout est dans le visage et le corps, dans l'addition peu commune de la primalité de l'acteur (clown avant d'interpréter, danseur avant de parler, mime avant de pleurer) au centre d'un cadre savoureusement multicolore. Pourtant, il y a une inégalité un peu regrettable dans ce nouvel opus, comme si les meilleures idées (la scène des béquilles en pleine classe d'anglais est assurément la séquence comique de l'année!) se confondaient entre elles à tel point que certaines paraissent moins fortes, moins exploitées, moins drôles et moins touchantes. Dommage aussi que, pour des artistes qui prônent l'utilisation du corps humain en tant que dialogue, en tant que base véritable, l'apparition de quelques effets spéciaux (notamment les arrières-plans en voiture) viennent artificialiser l'ensemble. Des séquences réussies, belles, lunaires (la danse des ombres est un magnifique écho au désespoir refusé), laissent place à d'autres séquences, plus rigides, plus mécaniques, moins drôles (l'accident). Mais il y a tout de même une certaine assurance, une maîtrise esthétique et corporelle indéniable, et surtout, une audace peu commune dans le cinéma d'aujourd'hui. Ces agitateurs de l'âme, ces brouilleurs de pistes cinématographiques, ces comiques touchants parce qu'ils sont justement dans la parfaite ligne des gags absurdes infligés à un quotidien dérisoire, n'ont peur de rien, ni du vide, ni du désincarné, ni du ratage. Leur cinéma avance parce qu'il rate. Son moteur est avant tout une énergie qui fonctionne par l'échec. Il y a de la nostalgie aussi, d'une époque où les mots n'avaient guère d'importan
    Flotibo
    Flotibo

    41 abonnés 1 440 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2009
    Pendant les 5 premières minutes, je me suis demandé ce qui m'arrivait à regarder un film à priori aussi navrant. J'ai bien dit à priori car la suite a été une heureuse surprise, celle de la connaissance de Fiona et Dom et surtout de leurs malheurs, car il est bien de cela dont il est question dans le film. De très bons moments de rire mais aussi d'émotions, un véritable OVNI cinématographique à découvrir !
    Julien D
    Julien D

    1 107 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juillet 2010
    Le renouveau du burlesque nous vient de Belgique avec cette comédie singulière où le thème, source de bien des scénarios dramatiques, qu'est la fragilité humaine est ici la base de gags hilarants et déjà cultes. Alors que l’on se demande continuellement si les réalisateurs maitrisent ou non l’art de filmer, ils parviennent facilement à nous emporter dans leur arc-en-ciel clownesque où toutes les émotions passent par la gesticulation, plus ou moins chorégraphiée, des acteurs.
    totoro35
    totoro35

    87 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2010
    Une petite sucrerie débordante d'inventivité, de poésie et de tendresse, jouant à merveille la carte du burlesque et du non-sens. A regarder en boucle les jours de blues. Même quand on tient la forme d'ailleurs.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 septembre 2008
    Un monument d'ennui! En Belgique tout le monde veut réaliser "Ca s'est passé à côté de chez vous", tout le monde veut être Poelvorde. Dans Rumba, c'est assez différent, le trio de réalisateurs /acteurs lorgne plutôt du côté du cinéma muet, plus particulièrement Buster Keaton. D'ailleurs il n'y a quasiment aucun dialogue. Nous voilà en face de deux petits profs, à l'air particulièrement crétin, et hélas pour eux particulièrement vilains, fans de danses de tapis latinos. Pas de chance pour eux, de retour d'un concours où ils ont gagné le premier prix, un chrysanthème en pot fané, accident de voiture, le voilà amnésique, la voilà unijambiste. On aurait adoré aimer ce film. D'abord parce qu'il n'est jamais vulgaire. On est loin des Bronzés 3, 4 ou 17. Ensuite, parce que se moquer des handicapés -c'est quand même ça le pitch!!! c'est plutôt gonflé. Hélas! tout cela est d'un ennui accablant. D'interminables temps morts meublent l'espace entre deux gags téléphonés. Exemple: lorsque le suicidaire décide de quitter la voie de chemin de fer où ne passe aucun convoi pour tenter sa chance sur la route, on sait qu'on va entendre siffler le train au bout de..... 5 secondes (chez De Funès), 30 secondes (chez Buster Keaton), une bonne minute ici..... C'est sûr que passent, de ci de là, des trucs burlesques: sur la baraque à beignets de la plage, figurent les dessins de tout ce qu'on ne peut pas acheter, glaces, boisson, barbe à papa, rayés en rouge, ça c'est du "Branquignol" pur jus. La maladresse de héros, leur incroyable nigauderie, ça eût pu faire rire... Mais bon. L'absurde, c'est finalement très difficile à manipuler. Rendez nous "Helzappopin"!
    Hakim G
    Hakim G

    44 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 avril 2009
    Ces réalisateurs sont les dignes héritiers du genre burlesque. Rumba est cinéma bricolo avec de l'humour surtout physique c'est très réussis et on attend vite le prochain.
    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    26 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2008
    Résumé de l'histoire : deux grandes asperges flashy qui finissent par valser dans le décor ! Un film dramatique où l'on pleure... de rire ! Un peu trop chorégraphier au millimètre parfois, mais on ne boude pas son plaisir ! La scène du trajet en voiture, ou celle du feu de bois sont tellement hilarantes ! Du burlesque comme on aime
    JeanSéééééé
    JeanSéééééé

    23 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    Rumba est un OVNI comme l’étaient les films de Jacques Tati. Burlesque, quasi-muet et rempli de poésie. A l’instar de certaines œuvres de son illustre prédécesseur, le film connait aussi certaines longueurs. Que demande le peuple ? ‘’Ca ne fait pas trop bricolé ?’’ Non, même si les auteurs revendiquent ce côté bricolage : ‘’Les trucs, les astuces, les inventions artisanales (nuit américaine, cache-contre-cache, rétro projection,...) nous attirent davantage que les effets digitaux car ils ont une empreinte humaine à laquelle nous tenons. Ils alimentent la connivence que nous cherchons avec le public’’.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 septembre 2008
    Un cours d'anglais gentiment absurde avec en toile de fond un cours de sport au diapason, la joie des enfants quittant l'école après la sonnerie, bientôt relayée par celle des profs, beaucoup de couleurs et de sourires… dès les premières images le ton est donné. Le monde adulte n'est pas éloigné de celui de l'enfance, et quoi qu'il arrive, on garde le sourire. On pense rapidement aux spectacles de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff : quasi-absence de dialogues, gymnastiques des corps, télescopages absurdes. On pense aussi bien sûr à Tati dans cette vision décalée de la relation avec les objets et le monde en général. Rumba nous offre un spectacle de rue sur grand écran, un rappel salvateur vers l'absurde et le plaisir immédiat. On rit beaucoup malgré la destinée dramatique des personnages. On s'attendrit aussi devant cette peinture douce d'une histoire d'amour qui résiste même à l'amnésie. Avec une apparente simplicité, Rumba nous entraîne sur la piste légère et délicate d'un cinéma de l'essence, proche du théâtre mais presque muet, dans lequel le langage des corps est universel. On retrouve alors le plaisir enfantin de rire sans réfléchir : pas de second degré ici, pas "d'esprit canal", le message passe comme un courant électrique. Rumba apparaît donc plus que jamais comme un film curatif dont la futilité apparente est absolument essentielle.
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