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    La Petite fille de la terre noire
    Note moyenne
    3,3
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    8 critiques spectateurs

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    Anne M.
    Anne M.

    62 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2016
    Corée du Sud, dans une petite ville minière en pleine restructuration, de nos jours, en hiver. Le cinéaste pose un décor simple et austère, presque désert.

    La lumière hivernale glacée et éblouissante est très belle. Le film est essentiellement composé de longs plans fixes, le mouvement ne vient que rarement de la caméra, il est crée dans les plans, par les acteurs, les animaux ou les objets (véhicules).

    Les lieux et leur immobilisme sont le théâtre de l’enfance brisée de la petite Young-lim, 9 ans. Véritable petite maman pour son grand frère souffrant visiblement de troubles mentaux , elle gère le quotidien pour son père, ouvrier de la mine en arrêt maladie.

    Peu de mots, de paroles. Sans cette lumière qui traverse à la fois le film et la petite Young-lim lorsqu’elle s’occupe de son frère, il ne resterait que de la déprime.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 février 2009
    [...]
    C’est dans un village désertique, que cette histoire va prendre « vie ». On prend très facilement cette famille en empathie, tant les trois personnages sont attachants (un père aimant, un petit garçon attardé et une petite fille courageuse et innocente). Dès les premières images, on se laisse bercer par le film, on contemple alors la beauté des images, les actions des personnages sans se poser réellement de questions, jusqu’au moment où le film bascule dans un autre registre. Un registre plus inquiétant, plus mélodramatique, car les personnages nous échappent de plus en plus. Les protagonistes se croisent, se regardent, mais ne se parlent jamais pour de vrai. Tous devient superflus. Pour renforcer notre état d’inquiétude, le réalisateur étouffe volontairement les moments forts du film, comme par exemple la scène de l’accident de voiture, qui ne sera visible que dans le reflet d’une vitrine, ou encore certain dialogues entre le père et ses employeurs ou l’on n’entendra pas ce qu’ils se disent. Jeon Soo-Il s’explique "Ne pas tout entendre, ne pas tout voir, cela met le spectateur dans un état d'inquiétude."
    Devant les yeux du spectateur s’opère une véritable initiation. La jeune Young-Lim prend conscience des atrocités du monde qui l’entoure et l’univers qu’elle s’était crée va s’effondrer sous nos yeux. Son seul refuge, restera une cave où elle continuera à s’y rendre durant tout le film avec son frère. Ironiquement lle seul endroit où elle peut continuer à vivre son rêve d’enfant se trouve sous terre, alors que c’est la terre qui est responsable de son malheur (c’est dans une mine que son père à attrapé sa maladie et donc à perdu son emploi).
    Ce film s’inspire manifestement des films d’Antonioni, auxquels on retrouve de nombreuses références comme les grands extérieurs désertiques, l’étouffement volontaire des moments
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 février 2009
    L'actrice est très émouvante,excellente.Mais à part ca, j'ai failli m'endormir tellement le film est ennuyeux,long,mal filmé,aucune musique,on sort de là dépité.La femme du bus on ne sait pas qui sait.On ne sait pas pourquoi le père est tous seul avec ses 2 enfants.Cela est très dommage car avec une histoire comme celle la on aurait pu faire un excellent film.
    Nathalie R
    Nathalie R

    21 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 décembre 2016
    Sans être sentimental, c'est dans une émotion retenue que La petite fille de la terre noire emporte gentiment le spectateur. Une mélange de subtilité et de brutalité, empreint d'une certaine fragilité, offre une vision d'une réalité frappante de cette région minière à l'avenir incontestablement sombre.
    Voir la critique complète sur mon blog :
    traversay1
    traversay1

    3 088 abonnés 4 622 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2009
    Tout ce qui vient de Corée n'est pas d'or ! La petite fille de la terre noire, de Jeon Soo-il, bien qu'il en possède tous les ingrédients -petite ville minière, fille de 9 ans avec un père chômeur et malade et un frère attardé- n'est pas un vrai mélodrame. Pour cela, une mise en scène qui soit un peu moins grise eût été nécessaire, pour donner des couleurs à une histoire que ne vient pas relever l'ombre d'un sourire, même timide, pas le soupçon d'un espoir, même ténu. Le film ne sort pas d'une grisaille opaque, mise en scène à l'unisson, qui envahit jusqu'aux paysages. Inutile de dire qu'on en sort totalement démoralisé et défait. Avec une mine très, très grise.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mars 2009
    BOULEVERSANT !histoire d'un enfance exploitée, bafouée, ignorée. Des photos renversantes de beauté. Le destin tragique de cette petite fille de le terre noire ne v ous laissera pas indiffférents. UN GRAND FILM!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 février 2009
    Certes, ce n'est pas un film où l'on ressort avec la joie de vivre.. mais, ce n'est pas censé être une comédie non plus! c'est un film VRAI qui nous fait réfléchir, où la jeune actrice Yu Yun-Mi est tout simplement hallucinante, dans son rôle de petite fille d'une maturité sans égale, qui prend en charge tant bien que mal, sa famille..
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 février 2009
    Tout comme dans "la môme xiao", c'est à travers la vie d'une petite fille que le réalisateur souhaite montrer une vision sombre de la réalité sociale de son pays. Ici, c'est la Corée du sud, et, pour moi qui connait un peu, et adore beaucoup ce pays, c'était très intéressant.
    J'ai vraiment été pris d'empathie pour les personnages : J'étais à un moment le petit frère malade, le père qui sombre peu à peu, ou la petite si courageuse. J'ai été très ému.
    Douleur et dignité vont toujours de pair dans ces films asiatiques (chef de fil du courant : Jia Zhang Ke ?). C'est courageux et salutaire, car le cinéma n'est pas là que pour nous procurer du plaisir. Il est là aussi parfois pour nous montrer et nous faire réfléchir.
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