Avis : Black Panther - Page 2

Enfin du sang neuf chez Marvel ! Black Panther est le nouveau film de la firme MCU et ce que l'on peut dire c'est qu'il se distingue fortement de ses pairs tout t'en s'introduisant avec efficacité. Réalisé par Ryan Coogler , l'on peut aisément dire que ce long métrage sent la black exploitation à plein nez , ce qui n'est pas pour me déplaire . J'ajouterai même qu'en plus des acteurs noir en vedettes les femmes aussi on la part belle et tienne la plupart des personnages principaux .En gros un film édulcoré qui fais plaisir et qui met en avant des personnages souvent en minorité et ou secondaire . Bien entendu édulcoré n'est pas forcément gage de qualité , mais ici cela fonctionne très bien . L'on sent bien de la part du cinéaste une volonté à vouloir dépeindre un univers fantastique en marge des codes habituel made in "cahier des charges" .

La première chose qui m'a sauté aux yeux c'est la richesse des décors qui sont somptueux , plein de couleur et de vie .Le Wakanda est un pays fictif qui pourtant prend vie de manière surprenante en livrant des paysages magnifique . Mélant à la fois tradition africaine et technologie futuriste on ne peut s'empêcher de croire en l'existence du Wakanda car tout est fait avec crédibilité . En effet on assiste aux coutumes de ce peuple ainsi qu'à à leur culture jusqu'à sa création . La politique tient également une place très importante , chose très surprenante et inhabituel pour un MCU et il est très intéressant de voir à quelle place social ils sont relégué et le rôle qu'ils tiennent dans le monde .

L'histoire est assez simple mais plein de nuance grâce au caractère social et politique qui sont mis en jeu . Le scénario véhicule de bons messages, notamment pour son parallèle avec notre société actuelle . En plus de l'enjeu principal , d'autre point comme l'ethnie , le rang , la liberté , la paix sont présent ce qui ajoute plus de profondeur et de subtilité .Ajoutons à tout cela une mise en scène bien rythmé délivrant des moments d'action efficace et l'on obtient un MCU surprenant , bien loin de ce à quoi on nous as habitués à quelques exception près et bien mieux travaillé , inventif et subtil . Même l'humour présent fais bien moins pipi caca popo et n'est pas constamment utilisé ni employé en plein affrontement final . Espérons que cela dure ! L'action fonctionne plutôt bien et ce révèle bien divertissant avec des moments de bravoure relativement spectaculaire , surtout dans les phases de combats qui sont assez brutaux et dynamique .

Toutefois je regrette fortement qu'il y est aucune scène culte qui marquera le film .C'est vraiment dommage car tout les voyants sont au vert pour livré de l'épique à gogo ! Cela se contentera d'être juste excellent ce qui est déjà pas trop mal . J'ai également du regret sur les CGI un peu trop forcé autour de Black Panther , en effet nombreuse de ses scènes d'action sont fait en numérique et cela se voit un peu trop à mon goût .Par contre juste exaltant le moment des Rhinocéros !Les personnages sont tous très bien , et enfin , oui enfin on a droit à des méchants de stature avec de la personalité qui ce différencie facilement du lot , pas un mais deux ! Je parle bien entendu de Michael B.Jordan dans le rôle de Erik Killmonger et de Andy Serkis (mon préféré) alias Ulysses Klaue .

Tout deux se différencie complètement et font preuve de brio , entre Andy Serkis qui incarne un psychopathe à la fois instable et plein de surprise ,un vrai trafiquant d'arme qui sent le vécu dont je suis persuadé qu'on reverra plus tard ; et Michael B.Jordan qui ajoute cette nuance émotionnelle doté d'une empathie envers son peuple et d'une personnalité bien plus nuancé . Le personnage principal T'Challa alias Black Panther incarné par Chadwick Boseman est assez charismatique et d'une droiture exemplaire . Il incarne un super héros loyal et remplis de valeur familial ou l'honneur tient une place importante . Seul bémol , je le trouve un peu trop parfait à mon goût , rien de bien méchant mais j'espère le retrouver la prochaine avec un peu plus de nuance psychologique car pour le moment j'ai trouvé ses deux adversaires ainsi que certain protagoniste secondaire bien plus intéressant que lui .

Les personnages féminins sont fort et caractériel sa on peut le dire , même Black Widow fais suiveuse et pale figure à côté de la surprenante Okoye jouée par Sanai Gurira qui est pour moi une sacré surprise , ces phases de combat sont de loin mes préférés . Enfin mention au nombreux bon autres rôles secondaire qui sont super comme celui de Lupita Nyong'o , Letitia Wright , Martin Freeman , Daniel Kaluuya , Winston Duke , Forest Whitaker ... Surprise également du côté de la B.O qui la aussi livre de belle partition , une véritable identité musicale . Signé Ludwig Göransson les divers titres proposé sont bien loin du style de RAP auquel j'était persuadé d'assisté en livrant des pistes sonores à l'ambiance traditionnel de l'Afrique sur quelques titres .De ce fait sur ce point aussi Black Panther arrive à tiré son épingle des productions habituel made in MCU .

CONCLUSION :

Black Panther est une belle surprise car il a réussi à me prouver que le MCU est encore capable de créativité et de suprise ce qui fais plaisir , à présent à voir si cela ce perpétuera avec le temps , je l'espère . J'espère que Ryan Coogler signera pour la suite car j'aimerai vraiment le voir plus poussé T'Challa psychologiquement et le voir agrandir et approfondir le Wakanda . Tout n'est pas parfait mais cela reste du très bon divertissement ! 4,5/5...

EXCELLENT !!!

Je ne suis pas sur de bien saisir l'engouement autour de ce film. Certes, enfin un Marvel avec des références historiques et politiques non pas uniquement centrées sur des scènes d'action gavées d'effets spéciaux. Cela dit, je suis atterré de l'indigence du scénario. C'est du vu et revu, la ligne directrice est prévisible à des kilomètres et les rebondissements attendus. Il y a des acteurs en pagaille, les protagonistes n'ont rien d'attachant, ils sont même niais dans leurs attitudes et leur répliques. On se croirait dans les feux de l'amour parfois tellement les scènes et réactions des personnages sont grotesques.
J'ai presque hésité à partir de la salle au regard des longueurs du film et de l'atmosphère guignolesque que dégage celui-ci.
Si autant de gens encensent des films pareils, alors le cinéma est en passe de mourir définitivement.

Vraiment déçu, après thor ragnarok qui m'avais vraiment bien surpris, je suis allé confiant voir se nouveau marvel et manque de peau cette fois c'était une déception, on retrouve tous les travers de marvel (l'humour lourdingue, scéne d'action fouillis on à du mal a voir qui fait quoi dans les scènes d' action et le scénario même si c'est un marvel c'est un record j'ai vraiment l'impression que ca doit tenir sur un post it).

Mais quel navet dégoulinant de propagande. Scénario indigent, acteurs incroyablement mauvais, scènes d’actions ennuyeuses, musiques saoûlantes et inappropriées, racisme anti-blanc à tous les étages, auquel se mêle une forme de racisme également à l’encontre des noirs du Wakanda, qui bien qu’étant – soit-disant – la civilisation la plus avancée, se comporte comme des animaux, et nourri tous les stéréotypes jusqu’à celui du noir proche du gorille…

Je ne parviens pas à comprendre le soit-disant succès rencontré en salle de ce film, et encore moins les critiques dithyrambiques des médias qui nous dépeignaient un monument du 7e art. On ne se foutrait pas un peu de notre gueule, non ? M’enfin, quand j’en vois certains qui sont aujourd’hui en train de se broder une identité dominante historique fantasmée autour d’un film de science-fiction totalement imaginaire, je me dis que tout est possible en effet…

Quel dépaysement! On plonge avec délectation dans ce nouvel univers. Les decors sont somptueux et d’une vraie richesse. Le Wakanda est un Asgard africain. Les personnes (surtout féminins) ont tous un charisme impressionnant. Black Panther apporte sa griffe à l’écran, tout comme Killmonger qui déborde de fureur. Juste dommage que Klaw, le personnage d’Andy Serkis, ne soit pas plus développé, il apparaît complètement fou et c’est jouissif. L’histoire a un caractère assez politique et social. On peut faire le parallèle avec beaucoup de sujets actuels. C’est peut-être aussi pour ça qu’on l’apprécie personnellement.

Oui, le film est un Marvel prévisible sans aucun enjeu ni intérêt avec le méchant aléatoire oubliable numéro 18 et les effets spéciaux sont aussi moches que ceux de Matrix 2 (les doublures numériques font plus mal aux yeux qu'à leurs adversaires) mais ça n'est pas le problème principal. Pourquoi la note minimale alors ? Parce que le film est raciste Le Wakanda est le pays le plus développé au monde mais dans les faits, il est calqué sur une société animale. Le leader est le mâle dominant sélectionné uniquement sur sa force physique et rien d'autre. Les gardes se battent avec des bâtons (pardon, des lances fluo parce que les armes à feu c'est primitif), ils se battent avec des animaux et le clou du spectacle, c'est une armée qui imite le singes littéralement. Mention spéciale lorsque le "noble" qui a contesté le trône (et qui, je le rappelle représente donc la noblesse du pays qu'on nous présente comme le plus développé au monde) fait taire Martin Freeman en imitant les cris d'un gorille (et en s'habillant comme tel) !!! J'ai pas l'impression que le personnage ait eu le sentiment de se retrouver devant un représentant d'une civilisation supérieure.

A vomir.

C'est moi ou je suis le seul à voir ma parodie du roi lion dans ce film ..... bon un film plutôt moyen ... paS le meilleur , il en ravira certains MaiS paS moi , il y a quelques scènes intéressantes .... mais sinon bref rien de neuf ....

[Edit : merci au modérateur de préciser quelles sont les éléments raciste ou discriminants dans ma critique car franchement je ne vois pas] Marvel nous annonçait un film révolutionnaire : politique, divertissant et surtout porté par des acteurs noirs. Le résultat est en demie teinte. D'un coté Black Panther développe un discours politique sur les inégalités et la domination des blancs sur les minorités affro (faut-il lutter par les armes ou par la diplomatie ?). Il célèbre le girl black power (combo double minorité avec une touche de végétarisme chez les gorilles en bonus). D'un autre coté on est loin du brûlot politique : on hésite pas à verser dans la caricature des positions et à la fin les gentils gagnent grâce aux ricains (merci Bilbo !). De même la recette appliquée par Marvel sur la construction du récit correspond au cahier des charges divertissant et immuable : intro, bataille / explosions / moment "émouvant" / bataille / explosions / bataille finale avec retournement de situation. On évite pas non plus les situations improbables spoiler: : le choix mal justifié du roi d'abandonner son neveu, la bataille de fin, le double changement d’allégeance de la garde d'élite...
Il n'empêche que le scénario reste d'une cohérence rare pour un Marvel. L'esthétique est soignée, les gags se font rares et les scènes d'action sont inégales : des plans aériens géniaux succèdent à des bouillies visuelles composées de plans de demi secondes incompréhensibles. Au final il m'a manqué l'énergie d'un Gardien de la Galaxie, le fun jouissif d'un Deadpool ou le souffle épique du premier Avengers pour vraiment m'emporter dans ce nouvel univers. Mais au-delà de la qualité du film et même si le divertissement a des ambitions sociales limitées il fait tout de même le job, discrètement, sans le vouloir, en rendant hommage à la black culture à travers ses paysages, maquillage, costumes, musique, ses acteurs charismatiques ou même son vocabulaire (notre héro c'est "T'Challa" pas John, James ou Tom). Il ne faut donc pas sous estimer la capacité de Black Panther à infuser dans l'inconscient populaire cette possibilité d'un peuple noir en pointe technologiquement, instruit et riche à l'encontre des représentations classiques. C'est aussi de cette façon que l'on transforme les préjugés et c'est probablement le plus beau coup de griffe de Black Panther.

Attention ! Toute affiliation à un groupe politique du même nom des années 60 pourrait ne pas sembler fortuite tant ce dix-huitième film des studios Marvel apparaît clairement comme le plus idéologiquement engagé avec sa réflexion à la fois sur la ségrégation raciale aux Etats-Unis et sur le colonialisme en Afrique mais aussi autour de l'isolationnisme et de la légitimité au pouvoir, assez proche d'ailleurs des liens entre Thor et son père Odin. Un nouvel opus qui se démarque également légèrement des autres longs métrages grâce à un scénario très bien écrit et son antagoniste moins lisse qu'habituellement, aux motivations et à la psychologie plus fouillées. Visuellement superbe avec une photographie très riche et chamarrée qui dénote énormément avec les nuances plus grises, ternes des précédents films à l'exception de "Thor : Ragnarok" et des deux "Gardiens de la galaxie", un univers qui s'étoffe de façon très intéressante. Un casting de taille entre des valeurs montantes comme Chadwick Boseman ou Michael B. Jordan jusqu'aux acteurs reconnus comme Forrest Whittaker, la gracieuse Angela Bassett ou encore le trop rare Isaac de Bankolé, la seule ombre au tableau de cette distribution étant l'insipide et inutile Martin Freeman. Une oeuvre qui reste prenante malgré un rythme alourdi par quelques longueurs pénibles. Pleinement satisfaisant.

On est en 2018 et on a encore des scénarios pourris et des effets spéciaux des années 70...
Super les clichés sur les blancs et les noirs. La bande son est franchement ridicule avec ses bruits de tamtam tout le temps.
Les scènes d'action et les blagues sont très cheap :
Film vraiment pénible...

Ce film est mauvais a tout les niveaux. Seul Andy Serkis tire son épingle du jeu dans le rôle de Klaw, le reste est bon a jeté. Le perso principale n'a aucun charisme et l'acteur l'incarnant ne le transcende a aucun moment. Bref les drogués de Marvel vont adoré cette daube et pour les autres se sera une bonne grosse nausé de plus de 2H00. Passer votre chemin.

Marvel avait créé Black Panther il y a cinquante ans déjà. L’histoire est déjà connue, sauf invention des auteurs du film –le spectateur, éventuellement lecteur, jugera. Mais un conseil serait de réviser le cours des événements et les personnages de Marvel. Un plus serait par exemple d’avoir vu ‘Avengers: L'Ère d'Ultron’ (2015) et ‘Captain America: Civil War’ (2016), pour ne pas être dérouté. Mais c’est juste un conseil, on peut voir ce film sans rien en connaître. On se retrouve alors dans un sublime décor africain d’images, de gestes, de rythmes, de rituels, de couleurs, de maquillages (de parfums presque). Et dans ce décor, des vaisseaux façon ‘Star Wars’, des plantes façon ‘Avatar’, des bêtes façon ‘Le Seigneur des Anneaux’, pour ne citer que ces trois films. C’est très joli à regarder. Plus un certain humour, qui n’existe pas dans ces derniers films (mais à petite dose, et l’on apprécie immensément ce côté petite dose). Plus des acteurs excellents. C’est un film très black évidemment (les épaules roulent un max). Sauf Andy Serkis, blanc, encore mieux en vrai qu’en ‘motion capture’ (souvenons-nous de César, Gollum, Snoke). Sauf aussi l’ex-hobbit Martin Freeman, plus blanc que blanc, et qui fait trop bien le bête dans ce monde où il est catapulté. Mais le film apporte autre chose, il donne vraiment à réfléchir, sur des points qu'il faut découvrir en allant le voir. Ça c’est nouveau dans le genre. Si l’on n’est pas allergique aux effets spéciaux, ni à l’univers Marvel, cette distraction rappellera en effet quelques fondements et questionnements de notre civilisation.

Difficile pour le Marvel Cinematic Univers, qui vient d’enchainer des œuvres inabouties, de relancer le débat. Ce nouvel opus, et dernier la phase avant le prochain grand rassemblement, ne rime pas plus avec passerelle qu’avec originalité. Le divertissement est amoindri par un caractère soporifique très contrariant. Malgré cela, le réalisateur de « Creed - L'Héritage de Rocky Balboa » souhaite lâcher autant de messages qu’il le peut auprès du grand studio Hollywoodien. Ryan Coogler apporte ainsi un vent de colère et un sentiment de revanche, où l’utopie déborde sur les propos.

Récemment découvert sur les écrans, T’Challa (Chadwick Boseman), prince du Wakanda hérite du trône et son spin-off ne dément pas sur les valeurs royales qu’on en vient à discuter. Sur un ton très classique, les nuances sont moindres mais le récit nous promet tout de même quelques surprises. On se concentre dans un premier temps sur le nouvel environnement d’une Nation Africaine, riche par bien des aspects. Les ressources intactes permettent à ce pays de développer sa propre unité technologique très avancée, qu’il n’est pas encore prêt à partager avec le reste du monde. La notion de confinement et d’isolation est le fondement de ce peuple de guerriers mais aussi d’agriculteurs, en phase avec la nature. Cependant, ce sont des aspects qui ne sont montrés qu’à moitié et on peut en ressortir frustrer pour en apprendre si peu, étant donné le potentiel. Le Wakanda n’est pas rendu à sa juste valeur, car on use de plan qui nous mette à l’écart de cette cité cachée. On ne s’en rapproche à aucun moment et tout le visionnage se résume à une lecture lointaine de cette richesse qui ne sera sans doute pas exploitée avant le prochain Avengers. Jouer la carte du suspense est un sentiment qui se justifie, mais pas assez pour manquer de rigueur et pour délaisser cette œuvre livrée à un manque évident de consistance.

Avec son casting de qualité, essentiellement constitué d’africains ou d’afro-américains, Les seconds rôles ne manquent pas à l’appel et mérite une place de premier choix, jusqu’à même effacer le héros aux griffes affutées. Okoye (Danai Gurira) est la guerrière la plus fier du royaume. Elle défend aveuglément les traditions et elle véhicule toute la puissance de femmes indépendantes, qui luttent contre les hommes et l’amour. Leur place est hautement justifiée du fait d’un contexte qui évoque à la fois la domination et l’oppression d’un système. Les rues d’Amérique sont devenues le refuge de conflits qui n’engendre que de la souffrance et le film se permet d’exploiter ce filon pour apprécier une approche très satirique. Rompre avec les traditions, c’est rompre avec ses racines. Cela est nécessaire pour ouvrir les portes de l’évolution et de la cohabitation. On aura beau alimenter l’intrigue par une noblesse controversée du côté de T’Challa, mais il y aura plus de matière à en tirer de sa némésis, véritable fil conducteur d’un deuxième acte plutôt assommant.

C’est pourquoi le film permet à Michael B. Jordan de se relancer dans l’univers Marvel, à l’image de Chris Evans, reconverti en Captain America. Il incarne Erik Killmonger, un méchant crédible à partir de sa nature vengeresse, pas si manichéen que cela. Il est touchant dans sa quête de justice et détestable pour son ambition qui le régresse progressivement. Cependant, il doit s’agir d’un des rares vilains de l’univers qui hérite d’un bon traitement, nuancé à petite dose. Nous ne boudons pas non plus le casting minoritaire de blancs, où l’agent de la CIA Erik K. Ross (Martin Freeman), déjà aperçu dans « Captain America : Civil War », s’illustre enfin. Et dans l’autre camp, Ulysses Klaue laisse plus de place au visage d’Andy Serkis, où il rafraichit l’atmosphère grâce à son charisme apaisant et ses lignes de dialogues cohérentes.

Plus amer qu’apétissant, « Back Panther », à l’image de son eldorado, cache encore du potentiel qu’il aurait fallu exploiter ici même. Déséquilibré de bout en bout, l’humour ne rattrape pas les scènes d’action, trop calculées et prévisible pour gagner en crédibilité. Il y a donc un sérieux manque de pertinence dans la mise en scène qui se veut trop aisée par moment. Le constat est le même pour les transitions. Cela se résume par un manque de folie de d’empreinte du réalisateur. De ce fait, il ne parvient pas à totalement nous séduire. On s’éparpille sans cesse, jusqu’au dénouement, rushé, confus et illisible à notre plus grand désarroi. Tout n’est pas à jeter mais il y a de quoi être déçu d’une prestation moyenne dans un ensemble qui retient ses coups, que ce soit sur le front politique ou utopique.

Un navet de bout en bout, chiant au possible. Des effets spéciaux qui vous donne envie de vomir, un scénario médiocre et un acteur principal totalement transparent. Ce film est autant acclamé uniquement pour son message politique "social" ridicule qu'il veut transmettre .

Malgré un esprit inchangé, le studio a toujours su se renouveler avec le temps. Il n’y a qu’à voir la différence entre le premier Thor et Ragnarok. Sauf que Black Panther fait un bond en arrière ! Certes, le divertissement répond présent, mais on a le sentiment d’assister à une production aseptisée. Le métrage est évident de bout en bout et se complait dans l’enfonçage de portes ouvertes. On devine chaque ressort narratif d’un scénario sans surprise.