Avis : Là-haut - Page 6

Un vieillard veuf se décide enfin à réaliser ses rêves de jeunesse, en partant à l'aventure en accrochant des ballons (!) à sa maison. Il sera involontairement suivi par un jeune explorateur en herbe. Enorme succès critique et public en 2009, "Up" est un film d'animation pour petits et grands. Le fait de proposer un duo de personnages séparés de deux générations est un sacré pari, et tient ici très bien la route, tout en touchant plusieurs publics. Le film dispose d'une excellente animation, fluide et dynamique, avec une bonne exploitation des couleurs, et quelques plans magnifiques. Et si le scénario est assez simple, l'histoire est à la fois rythmée (par l'action mais surtout par l'humour attachant), et touchante sur certains passages, tout en rendant hommage aux films d'aventures des 30's-40's. En somme, "Up" a largement mérité son succès.

Voyage initiatique savoureux, drôle, et aventureux, porté par tant de prouesses techniques, de poésie et de magie visuelle.

Un dessin animé d'une audace folle (le résumé de la vie de papy Carl, carrément génial !) où le héros n'est pas pour une fois un adolescent boutonneux, mais un vieux papy toujours porté par ses rêves, symbolisés ici par sa maison transportée par des milliers de ballons. En deux heures de temps, les studios Pixar revisitent le siècle et redonne le goût de l'aventure, de l'humour et de l'intelligence. Une franche réussite !

Oscar du Meilleur Film d'Animation et Oscar de la Meilleure Musique pour Michael Giacchino. Encore un beau film de Pixar, drôle et touchant. L'histoire de Carl Fredricksen qui après avoir perdu sa femme décide de réaliser le rêve de sa vie en attachant des milliers de ballons à sa maison pour s'envoler vers l'Amérique du Sud. Il sera accompagnée de Russell, un jeune explorateur très enthousiaste et assez envahissant. Un duo imprévisible et improbable qui va vivre une aventure délirante dans un voyage dépassant l'imagination.

Un enfant, la tête dans les nuages remplis de rêves en rencontre une autre,ils vivent à deux une aventure, celle de la vie...Le génie de Pixar est de nous émouvoir par les non dit, tout suggéré pour ne pas blesser ou attrister les plus jeunes et d'aller vers un thème moins manichéenne que d'habitude:Les Regrets.
Ces rêves d'enfants qui nous poursuivent toute une vie,que l'on garde en tête en suite mais que l'on ne concrétise pas forcément et qui viennent nous rendre visite inopinément un jour, pourquoi pas sous la forme d'un petit scout enrobé qui nous renvoies a notre propre désir désir,nos propres rêves...
Pixar emboite alors le pas dans des personnages créatifs (un espèce de Dodo croisé a une autruche elle même croisée a un toucan!),des chiens qui "parlent" et un héros blasé,orgueilleux et imbus de lui même et un univers sorti du temps, inclassable, quelque part en Amérique du sud...nous remettant une claque lorsque le grand père réalise qu'après son ultime acte d'amour, la vie continue tout de même sans sa femme et que pars de "là-haut" elle l'encourage à ne pas se laisser aller et en vivre d'autres...

Là-haut, une œuvre touchante et sincère qui ravira les petits pour l'aventure, les grands pour la nostalgie et le message passé et les petits plus tard qui le reverront en étant grand et en comprendront le sens caché, le meilleur Pixar a tout point de vue !

C'est très sympa, il faut sans doute partie du haut du panier de Pixar malgré un milieu un peu trop classique, le début et la fin restent riches en émotions, une ode à la vie

Après quelques films, Pixar connut un succès critique ravageur et décida donc d’arrêter les sujets bateaux de société (société de jouets, d’insectes, de poissons…) pour oser des choses bien plus poétiques.

Là-Haut en est la parfaite démonstration, l’archétype du concept pixarien, improbable mais très alléchant. On sent parfaitement l’évolution du studio à travers ce film, tant la différence de ton entre Là-Haut et un 1001 Pattes, par exemple est flagrante. Jamais auparavant un dessin animé pour enfants avait conté la mort d’une personne avec une telle beauté. Les 10 premières minutes, qui font défiler la vie de la femme de notre héros, Carl Frederiksen, jusqu’à sa mort, sous une musique fabuleuse de Michael Giacchino, sont touchantes jusqu’aux larmes et mettent dans l’ambiance d’un film qui sera mélancolique, mais jamais assommant.

Dans sa deuxième partie, certaines idées sont particulièrement jolies, comme les chiens qui parlent, le méchant qui est le héros de jeunesse de Carl, le rapport entre ce même Carl et l’adorable Russell, véritable personnage de comédie comme Pixar sait les faire ou même ce final assez épique, dans un dirigeable. C’est alors dommage que les péripéties soient bateaux et que le film ne tienne pas son excellent niveau de sa séquence d’ouverture. Il fonctionne comme son Carl, qui reste dans son niveau de confort dans sa deuxième partie, sans jamais vraiment tenter un changement de rythme. Heureusement pour lui, sa fin est absolument magnifique, prévisible certes, mais tout aussi touchante que son ouverture.

Là-Haut est un film Pixar dans toute sa splendeur : de réels moments de cinéma, de poésie mais aussi une sorte de confort duquel ils ne se sortent pas vraiment. A partir d’un postulat vraiment original, ils ne tentent plus grand-chose après. Un peu décevant.

Un superbe film d'animation, poétique, très souvent drôle, et qui évoque et manie magnifiquement les sentiments. A voir à tout âge, une réussite née de l'association Disney et Pixar.

"Up" touche chaque individu, grand ou petit, grâce à sa réalisation intelligente et son voyage magique. Une nouvelle perle des studios Pixar.

Parmi la ribambelle de films Pixar oscarisés, il en était un qu’il me fallait encore découvrir (en exceptant Rebelle), à savoir l’encensé Là-Haut ; du haut de ses dix récompenses, difficile de ne pas être inspiré par cette œuvre d’apparence loufoque, celle-ci nous contant l’aventure d’un vieux vendeur de ballons en maison volante vers l’Amérique du Sud... rien que ça ! Pour autant, la force du long-métrage ne se résume pas à ce même périple, dans la mesure où celui-ci s’avère sympathique mais pas forcément transcendant ; car là où Là-Haut fait mouche, c’est au travers de l’émotion qu’il distille avec un savant mélange, fort d’une BO touchante et avant tout d’une introduction ne lésinant pas sur le poignant : l’histoire commune de Carl et Ellie allie en effet une justesse de traitement (ni plus ni moins parfaite) à un potentiel bouleversant indéniable, au point de vous arracher une larme d’entrée de jeu. Dès lors, face à une telle mise en bouche, on aurait pu craindre une utilisation abusive d’une telle tension dramatique, mais en bon Pixar Là-Haut n’en fit heureusement rien en nous propulsant au cœur du fameux voyage en question : le ton s’allège, l’humour prend ses quartiers (sans pour autant donner au film un caractère comique incontournable) et des péripéties pour le moins plaisantes s’enchaînent, portées par une brochette de protagonistes amusants. Et bien que l’intrigue perde en intensité au profit de tribulations hautes en couleur, les diverses interactions liant Russel et le décidément attachant Carl maintiennent de bout en long le caractère réfléchi de Là-Haut, comme peut en attester un dénouement certes attendu mais dans la droite lignée du propos attendrissant délivré. Ceci étant dit, le long-métrage réserve de bonnes trouvailles et surprises, fort d’une bande de chiens improbables et d’un oiseau grandement loufoque, de quoi ne pas bouder notre plaisir ; l’animation est quant à elle irréprochable, excellente même, mais venant de Pixar rien de bien surprenant. Bref, Là-Haut nous fait un étalage de bons sentiments sans trop en faire (heureusement), et se révèle être un divertissement familial pas forcément aussi léger qu’il n’y paraît ; un très bon film d’animation en somme, mais clairement pas le meilleur Pixar de mon point de vue.

Quelques excellents moments de rires ou d'émotion. L'ensemble est quand même un peu mou du genou et le message véhiculé simpliste. Sympa sans plus.

Les studios Pixar signent encore un petit bijou d'animation rempli de poésie, d'inventivité et d'émotions. Rien que les dix premières minutes arrivent à nous arracher des larmes et ensuite on s'attache à ce vieux bougon de Carl qui veut réaliser son rêve et celui de sa femme décédée. Rien que la trouvaille de la maison portée par des ballons est superbe et les scénaristes ne lésinent pas sur les gags pour nous faire rire tout en restant inscrits dans la continuité de l'histoire, très rythmée. "Là-haut" est un film touchant qui confirme le talent de son studio et nous prouve que dans le domaine de l'animation, Pixar ne cesse de nous fournir de la qualité.

Ouah magnifique! Je ne m'attendais pas du tout à cela, mais je n'ais absolument pas été déçu! On est pris assez vite par l'histoire (meme si pour les petits, le début peut etre un peu longué...) et ensuite le tout s'enchaine sans temps mort. Rire, émotion... tout y passe! Cela fait longtemps qu'un film d'"animation" ne m'avait pas donné autant d'émotion! On est à la fois pris de raison pour ce jeune aventurier, et en meme temps completement d'accord avec la réaction du "vieux" (enfin cela avant qu'il se retourne et agisse comme un super-héros... lol,sans trop vouloir en dire..^^). Le tout est tres bien orchestré, le doublage également (Aznavour est géantissime!). On passe donc quasiment du rire au larme et l'on enchaine les péripéties et sans sans rendre compte l'on arrive à cette fin... tout aussi magnifique (quelques peu prévisible sur certains points... mais cela n'enleve en aucun cas tout le charme du film. Le tout m'a réellement bluffé. JE suis completement envouté par l'histoire et qui n'a strictement rien avoir avec l'age de glace ou autre film basé plus sur l'humour (sans pour autant dénigré l'age de glace que j'ai également apprécié). Un des films de cette été! Perso meme sans la 3D, ce fut un superbe moment!

Film mou et ennuyeux. Tout est dans la Bande Annonce.

Si on met de coté l'aspect mollasson d'Up, Pixar touche du doigt l'apothéose en terme de poésie, de tendresse et de beauté. S'il repousse les limites des films d'animation et s'impose comme un classique instantanné du genre, les superlatifs s'effacent lors de la conclusion d'un mièvre exaspérant.